Notre lettre 1178 publiée le 24 mars 2025

DEPUIS PLUS D'UN DEMI-SIÈCLE

LES PRÊTRES ET FIDÈLES TRADITIONNELS

SONT VICTIMES DE VIOLENCES INQUALIFIABLES...

QUE PENSERONT LES HISTORIENS

DANS LES SIÈCLES FUTURS

DE CES ÉTRANGES PASTEURS

" FAITES CE QUE JE DIS ET PAS CE QUE JE FAIS " ?

ET PLUS ENCORE DE LEUR DURETE DE COEUR

ET DE LEUR MANQUE DE CHARITE ?

LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 183ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME


Chers Amis,

Le site de la Conférence des Évêques de France nous rappelle que, depuis 2021, à la demande du Saint-Père, tous les ans, et désormais le troisième vendredi de Carême, est organisée une sorte de journée de repentance. Il s’agit d’une journée de prière pour les personnes victimes de violences, violences sexuelles ou abus de pouvoir.

Cette année, cette journée aura lieu vendredi prochain, le 28 mars. « Les diocèses et paroisses sont invités à organiser, avec les fidèles, un ou plusieurs temps forts autour de la mémoire et de la prière pour toutes les personnes victimes. Ce temps d’Église sera aussi mis à profit pour faire prendre conscience à tous de la nécessité de prévenir et d’agir pour éviter toutes les situations pastorales et humaines qui peuvent conduire à toutes formes d’abus sur les plus fragiles. »

J’entends bien que sont concernées au premier chef les victimes d’abus parfois criminels et toujours lamentables de la part de personnes consacrées à Dieu. L’inverse aussi peut d’ailleurs arriver, même si on en parle très peu : les personnes consacrées peuvent être elles-mêmes victimes de fidèles. Ainsi, le 18 mars dernier, au tribunal de Versailles, une paroissienne de 41 ans, a été condamnée à 12 mois de prison avec sursis pour avoir harcelé pendant plusieurs mois le curé du groupement paroissial de la Vallée de Chevreuse.

Mais pourquoi ne pense-t-on pas aux fidèles et prêtres attachés à la liturgie traditionnelle qui subissent dans l’Église, notamment en France, et depuis des décennies, de véritables violences psychologiques ? Voire plus. Je pense à ces prêtres déplacés, privés parfois de ministère, mis au ban de leurs communautés et de leurs diocèses.

Quant aux fidèles, la liste des avanies qu’ils subissent, messes supprimés, sacrements interdits, aujourd’hui même, est interminable. Sans parler de l’absence de compassion et même du mépris que leur manifestent leurs pasteurs épiscopaux. À preuve cet entretien ahurissant accordé à la La Nouvelle République de Tours, le 26 février dernier, par Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours, vice-président de la Conférence des Evêques de France, qui est, avec Mgr Lebrun, archevêque de Rouen, chargé des relations avec les communautés traditionalistes, article analysé par Jean-Pierre Maugendre, Directeur général de Renaissance catholique (Mgr Jordy : l'ignorance et le mépris - Renaissance Catholique ; Paix Liturgique France).

Le titre de l’entretien, « Messes en latin sous surveillance », en donnait le ton. « Dans sa bonté, écrit J.-P. Maugendre monseigneur de Tours tolère la célébration de l’ancien rite. Cependant il le précise : « Les homélies ne sont pas contrôlées mais j’ai des retours. Je suis très attentif ». Le lecteur, haletant, aimerait en savoir plus. Y aurait-il des vérités de la foi remises en cause, des hérésies propagées et librement diffusées. Que nenni ! La défense de la foi ne fait pas partie des préoccupations de Mgr Jordy. Ce qui l’intéresse ce sont « les positions sociétales […] et politiques ». Le problème c’est « un noyau dur qui ancré dans un choix de société qui ramène à 1950 et selon lequel il faut recréer la chrétienté ». […] Comme il faut bien trouver une raison apparemment rationnelle à ce « phénomène traditionaliste » Mgr Jordy en a une : « ces personnes ont l’argent, les relations et le savoir-faire ». Qu’elles répondent à une soif de sacré, un besoin de certitudes, une conversion miraculeuse ou une volonté de ré-enracinement ne semble pas effleurer la réflexion épiscopale. […] Dans son entretien Mgr Jordy omet de signaler qu’il mène vis-à-vis des traditionalistes une stricte politique d’apartheid et de confinement de la « réserve d’Indiens ». Il est ainsi impossible, dans le diocèse de Tours, de se marier, de faire célébrer un baptême ou la messe, selon le rite traditionnel, en dehors des lieux où se célèbre habituellement cette messe. Ce qui conduit les demandeurs à chercher un autre diocèse, à faire appel à la Fraternité Saint Pie X ou à faire célébrer la messe dans une salle municipale à cent mètres d’une église… vide. »

Traditionis custodes a été l’occasion d’une recrudescence de ce qu’il faut bien appeler une persécution d’une partie des catholiques par voie de restrictions, d’interdictions, de mauvaise volonté perpétuelle. À Toulon, à Quimper, hier à Grenoble, etc. Je pense qu’on devrait créer, sous l’impulsion par exemple de Lex Orandi, une sorte de CIASE (La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église) qui recenserait ces sortes de violences depuis soixante ans, depuis la fin du dernier concile, une Commission indépendante sur les violences infligées aux traditionalistes, CIVIT). Elle pourrait demander des réparations morales aux évêques qui se sont rendus coupables de ces sortes de violences ou qui les ont couvertes.

Ainsi donc, je suggère à tous ceux qui sont conscient de ces injustices de consacrer le vendredi 28 mars un temps de prière pour ces catholiques de seconde zone, dédaignés, ignorés, négligés, méprisés. C’est en tout cas ce que nous ferons, nous qui veillons et prions devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, dans le XIVe.

Echos de veille : Un prêtre qui sort de la maison diocésaine nous déclare en souriant : " Le savez-vous, même le cardinal Roche a dit qu'il n'avait rien contre la liturgie tridentine... ? Cela laisse peut-être entendre que vous avez été entendus". En union de prière et d’amitié.

Christian Marquant

contact@veilleurs-paris.fr


THE TRADITIONALISTS, VICTIMS OF VIOLENCE

183rd WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS

FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS

N FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS




The website of the French Bishops' Conference recalls that, since 2021, at the request of the Holy Father, every year, and now on the third Friday of Lent, a kind of day of repentance has been organized: a day of prayer for those who have been victims of violence, sexual violence or abuse of power.

This year, this day will take place next Friday, March 28. “All the dioceses and parishes are invited to organize with the faithful one or more key moments of remembrance and prayer for all the victims. This time in the Church will also serve to raise awareness of the need to prevent and act in order to avoid all pastoral and human situations that could lead to any form of abuse against the most vulnerable.

It is easy to understand that, first and foremost, this concerns the victims of abuse, sometimes criminal and always regrettable, perpetrated by persons consecrated to God. But the opposite can also happen, although very little is usually said about it: consecrated persons can themselves be victims at the hands of the faithful. Thus, on March 18, in the Versailles court, a 41-year-old parishioner was sentenced to 12 months of suspended imprisonment for having harassed the priest of a parish in the Chevreuse Valley for several months.

But why don't we think about the faithful and the priests attached to the traditional liturgy, who have been subjected to genuine psychological violence in the Church, particularly in France, for several decades now? But there is more… I think of the displaced priests, sometimes deprived of their ministry, marginalized from their communities and dioceses.

As for the faithful, the list of insults they suffer, suppressed Masses, and prohibited sacraments, even today, is endless. Not to mention the lack of compassion and even the contempt shown to them by their episcopal pastors. As proof, this surprising interview granted to La Nouvelle République de Tours on February 26 by Bishop Vincent Jordy, Archbishop of Tours, vice president of the French Bishops' Conference, responsible, together with Bishop Lebrun, Archbishop of Rouen, for the relations with the traditional communities, an article commented by Jean-Pierre Maugendre, director general of Renaissance Catholique (Mgr Jordy : l'ignorance et le mépris - Renaissance Catholique ; Paix Liturgique France).

The title of the interview, “Latin Masses Under Surveillance,” sets the tone. “In his goodness,” wrote J.-P. Maugendre, “the Bishop of Tours tolerates the celebration of the ancient rite. However, he clarifies: ‘The homilies are not monitored, but I receive the feed-back. I am very attentive.’” The reader, breathless, would like to know more. Are there truths of the faith that are questioned, heresies that are freely propagated and disseminated? Absolutely not! Defending the faith is not one of Bishop Jordy's concerns. What interests him are the "social and political positions." The problem is "a group of people anchored in a societal choice that dates back to 1950 and according to which they think Christianity should be recreated." [...] Since a seemingly rational reason must be found for this "traditionalist phenomenon," Bishop Jordy has one: "these people have the money, the connections, and the knowledge." Whether they may respond to a thirst for the sacred, a need for certainty, a miraculous conversion, or a desire for a re-rooting, that doesn't seem to affect the episcopal reflection. [...] In his interview, Bishop Jordy does not mention that he is following a strict policy of apartheid and "Indian reservation" confinement toward traditionalists. It is therefore impossible, in the diocese of Tours, to marry, be baptized, or celebrate Mass according to the traditional rite outside the places where this Mass is customarily celebrated. This leads those seeking such sacraments to go look for them in some other diocese, to turn to the Society of St. Pius X, or even to have Mass celebrated in a municipal hall … a hundred meters from an empty church.

Traditionis Custodes was the occasion for the re-emerging of what must be called a persecution of a sector of Catholics through restrictions, prohibitions, and perpetual ill will. In Toulon, in Quimper, yesterday in Grenoble, etc. I think we should create, under the direction of Lex Orandi for example, a kind of ICSAC (Independent Commission on Sexual Abuse in the Church) but aimed not at gathering information and recording this other type of violence over the last sixty years, since the end of the last council, an Independent Commission on Violence Inflicted on Traditionalists, ICVIT)...and it would also be able to demand reparations for moral damages from the bishops guilty of these types of violence or who covered them up.

Therefore, I suggest to all those who are aware of any of such injustices that they dedicate a time of prayer on Friday, March 28th, for these second-class Catholics, despised, ignored, neglected, and scorned. This is, in any case, what we will do, we who keep vigil and pray in front of the archdiocese offices, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday through Friday, from 1:00 p.m. to 1:30 p.m., at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, on Wednesday at 5:00 p.m., and in front of Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.

Echoes of the Vigils: A priest, leaving the diocesan house, tells us with a smile: "Do you know that even Cardinal Roche said he had nothing against the Tridentine liturgy...? That’s perhaps an indication that they have listened to you."


I TRADIZIONALI, VITTIME DELLA VIOLENZA

183ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA

PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE

DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI




Il sito web della Conferenza episcopale francese ricorda che, dal 2021, su richiesta del Santo Padre, ogni anno viene organizzata una sorta di giornata di pentimento, ormai il terzo venerdì di Quaresima: una giornata di preghiera per le persone vittime di violenza, violenza sessuale o abuso di potere.

Quest'anno la giornata avrà luogo venerdì prossimo, 28 marzo. “Le diocesi e le parrocchie sono invitate a organizzare, con i fedeli, uno o più momenti chiave di ricordo e preghiera per tutte le vittime. Questo tempo nella Chiesa servirà anche a sensibilizzare le persone sulla necessità di prevenire e agire al fine di evitare tutte le situazioni pastorali e umane che potrebbero portare a qualsiasi forma di abuso contro i più vulnerabili.

È facile capire che si tratta di un evento che riguarda principalmente le vittime di abusi, talvolta criminali e sempre deplorevoli, da parte di persone consacrate a Dio. Ma può accadere anche il contrario, anche se non se ne parla molto: le persone consacrate possono essere esse stesse vittime dei fedeli. Così, il 18 marzo, presso il tribunale di Versailles, un parrocchiano di 41 anni è stato condannato a 12 mesi di prigione con pena sospesa per aver importunato e molestato per diversi mesi il parroco della parrocchia della valle di Chevreuse.

Ma perché non pensiamo ai fedeli e ai sacerdoti legati alla liturgia tradizionale, che da diversi decenni subiscono nella Chiesa, in particolare in Francia, una vera e propria violenza psicologica? Ma c’è di più. Penso ai sacerdoti allontanati, a volte privati del ministero, emarginati dalle loro comunità e dalle loro diocesi.

Quanto ai fedeli, l'elenco degli insulti che subiscono, delle messe soppresse e dei sacramenti proibiti, ancora oggi, non ha fine. Per non parlare della mancanza di compassione e perfino del disprezzo dimostrati loro dai loro pastori episcopali. Ne è una prova questa sorprendente intervista rilasciata a La Nouvelle République de Tours il 26 febbraio da Mons. Vincent Jordy, Arcivescovo di Tours, Vicepresidente della Conferenza dei Vescovi di Francia, responsabile, insieme a Mons. Lebrun, Arcivescovo di Rouen, delle relazioni con le comunità tradizionali, articolo commentato da Jean-Pierre Maugendre, Direttore generale di Renaissance Catholique (Mgr Jordy : l'ignorance et le mépris - Renaissance Catholique ; Paix Liturgique France).

Il titolo dell'intervista, "Messe in latino sotto sorveglianza", da il tono. «Nella sua bontà», scrisse J.-P. Maugendre, «Monsignor de Tours tollera la celebrazione dell'antico rito. Tuttavia, precisa: "Le omelie non sono monitorate, ma ricevo informazioni. Sono molto attento". Il lettore, senza fiato, vorrebbe saperne di più. Ci sono verità di fede che vengono messe in discussione, eresie che vengono liberamente propagate e diffuse? Assolutamente no! Difendere la fede non rientra tra le preoccupazioni del vescovo Jordy. Ciò che gli interessa sono “le posizioni sociali […] e politiche”. Il problema è “un nocciolo duro ancorato a una scelta sociale che risale al 1950, secondo cui il cristianesimo dovrebbe essere ricreato”. […] Poiché dobbiamo trovare una ragione apparentemente razionale per questo “fenomeno tradizionalista”, il vescovo Jordy ne ha una: “Queste persone hanno i soldi, le conoscenze e i contatti”. Che possano voler corrispondere a una sete del sacro, a un bisogno di certezza, a una conversione miracolosa o a un desiderio di nuovo radicamento, ciò non sembra influenzare la riflessione episcopale. […] Nella sua intervista, monsignor Jordy non menziona che sta mettendo in atto una rigida politica di apartheid e di confinamento stile “riserve indiane” nei confronti dei tradizionalisti. Infatti, oggi, nella diocesi di Tours, è impossibile sposarsi, ricevere il battesimo o celebrare una messa secondo il rito tradizionale, al di fuori dei luoghi in cui solitamente tale messa viene celebrata. Ciò spinge i richiedenti a cercare un'altra diocesi, a rivolgersi alla Fraternità San Pio X o a far celebrare la messa in una sala comunale … a cento metri da una chiesa vuota.

Traditionis Custodes fu l'occasione per la rinascita di quella che deve essere definita una persecuzione di una parte dei cattolici attraverso restrizioni, divieti e ostilità costanti. A Tolone, a Quimper, ieri a Grenoble, ecc. Penso che dovremmo creare, sotto la direzione di Lex Orandi per esempio, una specie di CIASC (Commissione indipendente sugli abusi sessuali nella Chiesa), ma adesso per prendere atto e fare il censimento di quest'altro tipo di violenza lungo gli ultimi sessant'anni, dalla fine dell'ultimo concilio, una Commissione indipendente sulla violenza inflitta ai tradizionalisti (CIVIT)... e potrebbe anche esigere il risarcimento dei danni morali dai vescovi colpevoli di questo tipo di violenza o che le hanno insabbiate.

Propongo pertanto a tutti coloro che sono a conoscenza di casi di questo tipo di ingiustizie di dedicare un momento di preghiera, venerdì 28 marzo, per questi cattolici di seconda classe, disprezzati, ignorati, trascurati e scherniti. È in ogni caso ciò che faremo, noi che vegliamo e preghiamo davanti alla sede dell'arcidiocesi, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30, a Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, il mercoledì alle 17:00, e davanti a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.

Echi delle vigilie : Un sacerdote, uscendo dalla casa diocesana, ci dice sorridendo: "Sapete che anche il cardinale Roche ha detto di non avere nulla contro la liturgia tridentina...? Forse questo fa pensare che vi abbiano ascoltato".


LOS TRADICIONALES, VÍCTIMAS DE VIOLENCIAS

SEMANA 183: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES

EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL

DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS




La página web de la Conferencia de Obispos de Francia recuerda que, desde 2021, a petición del Santo Padre, cada año, y ahora el tercer viernes de Cuaresma, se organiza una especie de jornada de arrepentimiento: un día de oración por las personas que son víctimas de violencia, violencia sexual o abuso de poder.

Este año, esta jornada tendrá lugar el próximo viernes 28 de marzo. «Se invita a las diócesis y parroquias a organizar, con los fieles, uno o más momentos clave en torno al recuerdo y la oración por todas las víctimas. Este tiempo en la Iglesia servirá también para sensibilizar a todos sobre la necesidad de prevenir y actuar para evitar todas las situaciones pastorales y humanas que puedan llevar a cualquier forma de abuso contra los más vulnerables.»

Se entiende sin dificultad que, en primer lugar, esto concierne a las víctimas de abusos, a veces criminales y siempre lamentables, por parte de personas consagradas a Dios. Mas también puede suceder lo contrario, aunque hablemos muy poco de ello: las personas consagradas pueden ser ellas mismas víctimas de los fieles. Así, el 18 de marzo, en el tribunal de Versalles, un feligrés de 41 años fue condenado a 12 meses de prisión en suspenso, por haber acosado al sacerdote del grupo parroquial del Valle de Chevreuse durante varios meses.

Pero ¿por qué no pensamos en los fieles y en los sacerdotes vinculados a la liturgia tradicional que están siendo sometidos a una auténtica violencia psicológica en la Iglesia, particularmente en Francia, hace ya algunos decenios? Pero hay más. Pienso en los sacerdotes desplazados, a veces privados del ministerio, marginados de sus comunidades y de sus diócesis.En cu anto a los fieles, la lista de insultos que sufren, misas suprimidas, sacramentos prohibidos, incluso hoy, es interminable. Sin mencionar la falta de compasión e incluso el desprecio que les demuestran sus pastores episcopales. Prueba de ello, esta sorprendente entrevista concedida a La Nouvelle République de Tours, el 26 de febrero, por Mons. Vincent Jordy, arzobispo de Tours, vicepresidente de la Conferencia de Obispos de Francia, encargado, junto con Mons. Lebrun, arzobispo de Rouen, de las relaciones con las comunidades tradicionales, un artículo analizado por Jean-Pierre Maugendre, director general de Renaissance Catholique (Mgr Jordy : l'ignorance et le mépris - Renaissance Catholique ; Paix Liturgique France).

El título de la entrevista, «Misas latinas bajo vigilancia», da la nota. «En su bondad», escribe J.-P. Maugendre, «Monseñor de Tours tolera la celebración del rito antiguo. Sin embargo, aclara: “Las homilías no son controladas pero recibo informaciones. Estoy muy atento.” El lector, sin aliento, quisiera saber más. ¿Hay verdades de la fe que se cuestionan, herejías que se propagan y difunden libremente? ¡De ninguna manera! La defensa de la fe no es una de las preocupaciones del obispo Jordy. Lo que le interesa son “las posiciones sociales […] y políticas”. El problema es “un núcleo duro anclado en una elección de sociedad que se remonta a 1950 y según la cual habría que recrear el cristianismo”. […] Como hay que encontrar una razón aparentemente racional para este “fenómeno tradicionalista”, el obispo Jordy presenta una: “esta gente tiene el dinero, las conexiones y los conocimientos”. Ya sea que respondan a una sed de lo sagrado, a una necesidad de certeza, a una conversión milagrosa o a un deseo de volver a las raíces, eso no parece tocar la reflexión episcopal. […] En su entrevista, Monseñor Jordy no menciona que está siguiendo una estricta política de apartheid y de confinamiento de “reserva india” hacia los tradicionalistas. Es pues imposible, en la diócesis de Tours, casarse, realizar un bautismo o celebrar una misa según el rito tradicional, fuera de los lugares donde habitualmente se celebra esta misa. Lo que lleva a los solicitantes a buscar otra diócesis, a recurrir a la Fraternidad San Pío X o a hacer celebrar la misa en un salón municipal a cien metros de una iglesia vacía.»

Traditionis Custodes fue la ocasión para el resurgimiento de lo que debe llamarse una persecución de un sector de los católicos mediante restricciones, prohibiciones y perpetua mala voluntad. En Toulon, en Quimper, ayer en Grenoble, etc. Pienso que deberíamos crear, bajo la dirección de Lex Orandi por ejemplo, una especie de CIASE (Comisión Independiente sobre Abusos Sexuales en la Iglesia), mas ahora para registrar este otro tipo de violencia en los últimos sesenta años, desde el fin del último concilio, una Comisión Independiente sobre Violencia Infligida a los Tradicionalistas, CIVIT)...que podría también exigir reparaciones por daños morales a los obispos culpables de estas clases de violencia o que las encubrieron.

Por eso, sugiero a todos aquellos que tienen conocimiento de estas injusticias que dediquen el viernes 28 de marzo un tiempo de oración por estos católicos de segunda clase, despreciados, ignorados, desatendidos, menospreciados. Esto es en todo caso lo que haremos, nosotros que velamos y rezamos delante de las oficinas de la archidiócesis, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de las 13.00 a las 13.30 horas, en Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, el miércoles a las 17.00 horas, y delante de Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.

Ecos de las Vigilias: Un sacerdote, al salir de la casa diocesana, nos dice con una sonrisa: «¿Saben que incluso el cardenal Roche dijo que no tenía nada en contra de la liturgia tridentina...? Quizás eso sugiere que les han escuchado».


TRADITIONELLE MENSCHEN, OPFER VON GEWALT

183. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE

FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE

VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT




Auf der Website der Französischen Bischofskonferenz wird daran erinnert, dass seit 2021 auf Wunsch des Heiligen Vaters jedes Jahr eine Art Bußtag organisiert wird, nun am dritten Freitag der Fastenzeit: ein Tag des Gebets für Menschen, die Opfer von Gewalt, sexueller Gewalt oder Machtmissbrauch sind.

Dieses Jahr findet dieser Tag am kommenden Freitag, den 28. März statt. Diözesen und Pfarreien sind eingeladen, gemeinsam mit den Gläubigen einen oder mehrere Gedenk- und Gebetsmomente für alle Opfer zu organisieren. Diese Zeit soll in der Kirche auch dazu dienen, das Bewusstsein für die Notwendigkeit zu schärfen, alle seelsorgerlichen und menschlichen Situationen zu verhindern, die zu Missbrauch an den Schwächsten führen könnten.

Es ist leicht zu verstehen, dass es sich hierbei in erster Linie um ein Anliegen der Opfer von – manchmal kriminellem und immer bedauerlichem – Missbrauch durch Gott geweihte Menschen handelt. Doch auch das Gegenteil kann passieren, auch wenn wir kaum darüber sprechen: Menschen des geweihten Lebens können selbst Opfer der Gläubigen werden. So wurde am 18. März vor dem Gericht in Versailles ein 41-jähriger Gemeindeangehöriger zu einer zwölfmonatigen Haftstrafe auf Bewährung verurteilt, weil er den Priester der Pfarrgruppe Chevreuse Valley mehrere Monate lang belästigt hatte.

Aber warum denken wir nicht an die Gläubigen und Priester, die der traditionellen Liturgie verbunden sind und seit Jahrzehnten in der Kirche, insbesondere in Frankreich, echter psychischer Gewalt ausgesetzt sind? Oder sogar mehr. Ich denke an die vertriebenen Priester, die manchmal ihres Amtes beraubt und aus ihren Gemeinden und Diözesen ausgegrenzt wurden.

Was die Gläubigen betrifft, so ist die Liste der Beleidigungen, die sie erleiden, der unterdrückten Messen und der verbotenen Sakramente auch heute noch endlos. Ganz zu schweigen von dem Mangel an Mitgefühl und sogar der Verachtung, die ihnen ihre episkopalischen Pastoren entgegenbrachten. Als Beweis dient dieses überraschende Interview, das Mgr. Vincent Jordy, Erzbischof von Tours, Vizepräsident der französischen Bischofskonferenz und gemeinsam mit Mgr. Lebrun, Erzbischof von Rouen, für die Beziehungen zu den traditionellen Gemeinschaften zuständig, La Nouvelle République de Tours am 26. Februar gab, sowie ein Artikel, der von Jean-Pierre Maugendre, Generaldirektor von Renaissance Catholique, analysiert wurde (Mgr Jordy : l'ignorance et le mépris - Renaissance Catholique ; Paix Liturgique France).

Der Titel des Interviews, „Latein Messen unter Überwachung“, gab den Ton an. „In seiner Güte“, schrieb J.-P. Maugendre, „duldet Monseigneur de Tours die Feier des alten Ritus.“ Er stellt jedoch klar: „Die Predigten werden nicht überwacht, aber ich bekomme Informationen. Ich bin sehr aufmerksam.“ Der Leser ist atemlos und möchte mehr erfahren. Gibt es Glaubenswahrheiten, die in Frage gestellt werden, Häresien, die frei propagiert und verbreitet werden? Keineswegs! Die Verteidigung des Glaubens gehört nicht zu den Anliegen von Bischof Jordy. Ihn interessieren „gesellschaftliche […] und politische Positionen.“ Das Problem sei „ein harter Kern, der in einer gesellschaftlichen Entscheidung aus dem Jahr 1950 verankert sei, wonach das Christentum neu geschaffen werden müsse.“ […] Da wir einen scheinbar rationalen Grund für dieses „traditionalistische Phänomen“ finden müssen, hat Bischof Jordy einen: „Diese Leute haben das Geld, die Verbindungen und das Wissen.“ Ob sie nun einem Durst nach dem Heiligen, einem Bedürfnis nach Gewissheit, einer wundersamen Bekehrung oder dem Wunsch nach Neuverwurzelung entsprechen, scheint die bischöfliche Reflexion nicht zu beeinflussen. […] In seinem Interview erwähnt Monsignore Jordy nicht, dass er gegenüber Traditionalisten eine strikte Apartheidpolitik und die Beschränkung auf „Indianerreservate“ verfolgt. Daher ist es in der Diözese Tours nicht möglich, außerhalb der Orte, an denen diese Messe üblicherweise gefeiert wird, zu heiraten, eine Taufe durchzuführen oder eine Messe nach dem traditionellen Ritus zu feiern. Dies führt dazu, dass die Antragsteller sich nach einer anderen Diözese umsehen, sich an die Priesterbruderschaft St. Pius X. wenden oder die Messe in einem Gemeindesaal feiern lassen … der hundert Meter von einer leeren Kirche entfernt ist.

Traditionis Custodes war der Anlass für das Wiederaufleben dessen, was man als Verfolgung eines Teils der Katholiken durch Einschränkungen, Verbote und fortwährende Missgunst bezeichnen muss. In Toulon, in Quimper, gestern in Grenoble usw. Ich denke, wir sollten jetzt, zum Beispiel unter der Leitung von Lex Orandi, eine Art CIASE (Unabhängige Kommission für sexuellen Missbrauch in der Kirche) einrichten, um diese andere Art von Gewalt in den letzten sechzig Jahren, seit dem Ende des letzten Konzils, zu erfassen, eine Unabhängige Kommission für Gewalt gegen Traditionalisten (CIVIT) … und sie könnte auch von den Bischöfen, die sich dieser Art von Gewalt schuldig gemacht haben oder sie vertuscht haben, Wiedergutmachung für moralische Schäden fordern.

Deshalb schlage ich allen, die sich dieser Ungerechtigkeiten bewusst sind, vor, am Freitag, dem 28. März, eine Zeit des Gebets für diese Katholiken zweiter Klasse einzulegen, die verachtet, ignoriert, vernachlässigt und verhöhnt werden. Dies werden wir auf jeden Fall tun, wir, die wir vor den Büros der Erzdiözese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, von Montag bis Freitag von 13.00 bis 13.30 Uhr, in Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, mittwochs um 17.00 Uhr und vor Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, Wache halten und beten.

Echos der Mahnwachen: Ein Priester, der das Diözesanhaus verlässt, erzählt uns lächelnd: „Wissen Sie, dass sogar Kardinal Roche sagte, er habe nichts gegen die tridentinische Liturgie...? Vielleicht deutet das darauf hin, dass man Ihnen zugehört hat.“


OS TRADICIONAIS, VÍTIMAS DE VIOLÊNCIA

183ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES

PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL

DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS




O site da Conferência Episcopal Francesa recorda que, desde 2021, a pedido do Santo Padre, é organizado todos os anos uma espécie de dia de arrependimento, agora na terceira sexta-feira da Quaresma: um dia de oração pelas pessoas vítimas de violência, violência sexual ou abuso de poder.

Este ano, será na próxima sexta-feira, dia 28 de março. “As dioceses e as paróquias são convidadas a organizar com os fiéis, um ou mais momentos fortes de memória e oração por todas as vítimas. Este tempo na Igreja servirá também para sensibilizar todos para a necessidade de prevenir e de agir, a fim de evitar todas as situações pastorais e humanas que possam conduzir a qualquer forma de abuso contra os mais vulneráveis.

É fácil compreender que isto diz sobretudo respeito às vítimas de abusos, por vezes criminosos e sempre lamentáveis, por parte de pessoas consagradas a Deus. Mas o contrário também pode acontecer, embora se fale pouco sobre isso: as pessoas consagradas podem ser elas próprias vítimas dos fiéis. Assim, a 18 de março, no tribunal de Versalhes, um paroquiano de 41 anos foi condenado a 12 meses de prisão com pena suspensa, por ter assediado um sacerdote de uma unidade paroquial de Chevreuse Valley durante vários meses.

Mas porque não pensamos nos fiéis e nos sacerdotes ligados à liturgia tradicional que têm vindo a ser sujeitos a uma verdadeira violência psicológica na Igreja, particularmente em França, desde há várias décadas? Mas há mais. Penso nos sacerdotes que foram afastados, por vezes privados do ministério, marginalizados das suas comunidades e dioceses.

Quanto aos fiéis, a lista dos insultos que sofrem, missas suprimidas e sacramentos proibidos, ainda hoje, é interminável. Sem falar da falta de compaixão e até do desprezo que lhes é demonstrado pelos seus pastores episcopais. Como prova, esta surpreendente entrevista concedida à La Nouvelle République de Tours no dia 26 de Fevereiro por Mons. Vincent Jordy, Arcebispo de Tours, Vice-Presidente da Conferência dos Bispos de França, e responsável, juntamente com Mons. Lebrun, Arcebispo de Rouen, pelas relações com as comunidades tradicionais, um artigo comentado por Jean-Pierre Maugendre, Director de Renaissance Catholique (Mgr Jordy : l'ignorance et le mépris - Renaissance Catholique ; Paix Liturgique France).

O título da entrevista, “Missas em latim sob vigilância”, dá o tom. "Na sua bondade", escreveu J.-P. Maugendre, "Monsenhor de Tours tolera a celebração do antigo rito. No entanto, esclarece: "As homilias não são vigiadas, mas recebo informações. Estou muito atento." O leitor, contendo a respiração, fica à espera de saber mais. Existem verdades de fé que são questionadas, heresias que são livremente propagadas e disseminadas? Nada disso! A defesa da fé não é um dos pontos entre as preocupações do Bispo Jordy. O que lhe interessa são as “posições sociais […] e políticas”. O problema é que se trataria de “um núcleo duro ancorado numa escolha social que remonta a 1950, segundo a qual o cristianismo deveria ser recriado”. […] Como precisamos de encontrar uma razão aparentemente racional para este “fenómeno tradicionalista”, o Bispo Jordy tem uma: “Estas pessoas têm o dinheiro, os contactos e o conhecimento”. Que queiram corresponder a uma sede pelo sagrado, a uma necessidade de certeza, a uma conversão milagrosa ou a um desejo de re-enraizamento, isso não parece influenciar a reflexão episcopal. […] Na sua entrevista, Mons. Jordy não refere que está a seguir uma política rigorosa de apartheid e de confinamento estilo “reserva indígena” em relação aos tradicionalistas. Por isso, hoje, na diocese de Tours, é impossível casar-se, baptizar ou celebrar uma missa segundo o rito tradicional, fora dos locais onde esta missa é habitualmente celebrada. O que leva quem pede tais sacramentos a ir procurar outra diocese, a recorrer à Fraternidade São Pio X ou a conseguir que se celebre a missa num salão municipal … a cem metros de uma igreja vazia.

Traditionis Custodes foi a ocasião para a reemergência do que se pode chamar a perseguição de um sector de católicos através de restrições, proibições e constante má vontade. Em Toulon, em Quimper, ontem em Grenoble, etc. Penso que deveríamos criar, sob a direção da Lex Orandi, por exemplo, uma espécie de CIASI (Comissão Independente sobre o Abuso Sexual na Igreja), mas agora para obter informações e fazer o registo deste outro tipo de violência ao longo do últimos sessenta anos, desde o final do último concílio, uma Comissão Independente sobre a Violência Infligida aos Tradicionalistas, CIVIT)... e também poderia exigir reparações por danos morais aos bispos culpados destes tipos de violência ou que os encobriram.

Por isso, sugiro a todos aqueles que estão a par destas injustiças que dediquem um tempo de oração na sexta-feira, 28 de Março, por estes católicos de segunda, desprezados, ignorados, negligenciados e escarnecidos. É isso, em todo o caso, o que faremos, nós que vigiamos e rezamos em frente dos escritórios da arquidiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de segunda a sexta-feira, das 13h00 às 13h30, em Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, às quartas-feiras às 17h00, e diante de Notre-Dame du Travail, 59 ru e Vercingétorix.

Ecos das Vigílias: Um sacerdote, ao sair da casa diocesana, diz-nos com um sorriso: "Sabiam que até o Cardeal Roche disse que não tinha nada contra a liturgia tridentina...? Quem sabe isso não quer dizer que vos ouviram..."

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