Notre lettre 1151 publiée le 20 janvier 2025
LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 174ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME
English version at the bottom of the letter
Versione italiana in fondo alla lettera
Versión en español al pie de la carta
Deutsche version am Ende des Textes
Versão em português no final do texto
Chers Amis,
Aussi nombreux que nous soyons, nous les défenseurs de la liturgie traditionnelle, nous sommes en cruelle situation de minorité, dans la mesure où le pourvoir est entre des mains plus hostiles que jamais à toute la tradition de l’Église.
Et pourtant, ceux qui se veulent nos adversaires acharnés, sont comme des fantômes en passe de disparaître. Les sociologues du religieux prédisent depuis des décennies la fin de l’Église catholique en France, constatent son effacement continu de la vie sociale, notent la baisse de la pratique religieuse à un peu plus de 1% de la population. Et surtout, ils décrivent la plongée du nombre des prêtres diocésains.
La Conférence des évêques n’en fait pas mystère, tout en essayant de cacher un peu la misère, pour ne pas dire la faillite, qui fait l’objet des conversations lors des réunions de Lourdes. Un graphique publié sur le site de la CEF, repris de Statista (Religion: Nombre de prêtres en France | Statista) montre la chute du nombre des prêtres dans les diocèses entre 2000 (25.353 prêtres) et 2022 (11.644). Apparemment la courbe paraît ralentir sa descente à partir de 2017. Mais c’est que les trois premières dates (2000, 2005, 2017) couvrent 17 ans, les dates suivantes étant celles de chaque année, avec des enfoncements forcément moindres. La revue Golias Hebdo (9 janvier 2025, pp. 15-16), qui le fait remarquer, s’est concentrée sur les données de 2017 à 2022, obtenant du coup une courbe linéaire constamment descendante : 14.786, 14.254, 13.775, 13.374, 12.069, 11.644). En prolongeant la courbe pour l’avenir, on arrive à zéro en 2040.
Ainsi donc, en 2040, dans 15 ans, statistiquement, il n’y aura plus de prêtres dans les diocèses de France. Plutôt que zéro prêtre, il faudrait dire que leur nombre tendra vers zéro. Car, bien entendu, il restera dans chaque diocèse, autour de l’évêque, une poignée résiduelle de prêtres. D’autant qu’une partie du clergé (dans certains diocèses, la moitié ou plus) sont des prêtres prêtés contractuellement par des diocèses étrangers, essentiellement des diocèses africains. Si leur présence empêche un certain nombre de diocèses de mourir, elle souligne clairement aux yeux de la population la mort annoncée du catholicisme français qui ne produit plus de vocations.
Bien entendu, le cas de la France n’est pas isolé. La situation de l’Allemagne, de la Suisse est pire. En Belgique, ces dernières années, la chute est vertigineuse : 2774 prêtres diocésains en 2017, 1764 en 2023.
Et dans le même temps, le monde des communautés Saint-Pie-V, où la fécondité en vocation, sans être miraculeuse – on estime qu’elle est à peu près semblable à celle du catholicisme français au début des années 60, avant le Concile – est conséquente, où les assemblées de fidèles, d’une moyenne d’âge très jeune, débordent, où les œuvres catéchétiques, de jeunesse, fleurissent, est soigneusement maintenu aux marges. Il faudra d’ailleurs peu de choses pour que ces lieux de culte ne remplacent en bien des endroits les paroisses, on l’a vu au moment de l’épidémie de Covid, où les églises paroissiales fermaient leur portes.
Les propos du pape, dans sa dernière autobiographie (Espère, Albin Michel, 15 janvier 2025 – la précédente, Vivre, Harper Collins, datait de mars 2024), disent bien le mépris dans lequel sont tenus les traditionnels et leurs prêtres : « [Leur] attitude rigide va généralement de pair avec des vêtements précieux et coûteux, avec des broderies, des dentelles et des étoles. Parfois, ces déguisements cachent de graves déséquilibres, des troubles affectifs, des problèmes de comportement ou un mal-être personnel qui peut être instrumentalisé. » Rien moins.
Mais ce n’est pas le plus grave, qui est le malthusianisme féroce des hommes au pouvoir à Rome et en France, qui s’acharne sur tous les lieux où se réfugient les vocations : visite apostolique du diocèse de Fréjus-Toulon, qui a abouti en définitive à ce qu’il faut bien appeler le limogeage de l’évêque, Mgr Dominique Rey ; visite « fraternelle » et bientôt visite apostolique du diocèse de Bayonne, visant au même résultat sur Mgr Aillet ; visite apostolique en projet du diocèse de La Rochelle, visite apostolique de la FSSP ; visite apostolique des chanoines de Lagrasse ; nomination d’assistants apostoliques auprès de la Communauté Saint-Martin ; visite canonique des Petites Sœurs de la Consolation de Draguignan ; etc. Toute entité ecclésiale qui produit des vocations est automatiquement suspecte et « visitée ». Et immanquablement, les visiteurs – ils sont mandatés pour ça – y découvrent des « problèmes de gouvernance » des « divisions profondes », pour citer ce représentant en mission qu’est Mgr Hérouard, évêque de Dijon.
Tout cela est suicidaire et ne peut se perpétuer indéfiniment. Notre marginalisation n’aura qu’un temps, de même que l’oppression qui pèse sur tout ce qui veut vivre dans l’Église. Je vous le disais la semaine dernière : nous nous faisons en sorte de durer. Le nombre des veilleurs, qui symbolisent courageusement cette durée, s’accroît lentement. Ils récitent le chapelet devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, XIXe, le mercredi à 17h, et devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, XIVe, le dimanche à 18h15. Inlassablement.
Echos de Veilles : Un jeune homme d’une petite trentaine d’années, sac au dos, passe devant nous et après une hésitation et un sourire timide se place à nos côtés et récite avec nous une dizaine de chapelet puis il nous lance un discret « joyeux Noël ! et bonne année ! » et reprend son chemin… Le bien ne fait pas de bruit…
En union de prière et d’amitié.
Christian Marquant
contact@veilleurs-paris.fr.
174th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS
FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS
IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS
However numerous we defenders of the traditional liturgy may be, we find ourselves in a cruel situation of minority, insofar as nowadays the hands that hold the reins of power are more hostile than ever to the entire tradition of the Church.
And yet, those who claim to be our bitter adversaries are like ghosts about to fade away and disappear. Sociologists of religion have been predicting the end of the Catholic Church in France for decades, pointing out its continuing disappearance from social life and noting the decline of religious practice to little more than 1% of the population. And above all they insist on pointing out the decrease in the number of diocesan priests.
The Episcopal Conference does not silence that, although it tries to hide a little such misery, not to say bankruptcy, which is the subject of conversations during their meetings in Lourdes. A diagram published on the CEF website, taken from Statista (Religion: Nombre de prêtres en France | Statista) shows the decline in the number of priests in dioceses between 2000 (25,353 priests) and 2022 (11,644). The curve appears to have slowed down from 2017 onwards, but the first three dates (2000, 2005, 2017) cover a span of 17 years, with the following dates being single years, and necessarily showing smaller decreases. The Golias Hebdo report (9 January 2025, pp. 15-16), which points this out, focused on the data from 2017 to 2022, thus obtaining a linear curve in constant decline: 14,786, 14,254, 13,775, 13,374, 12,069, 11,644). If we were to extend the curve into the future, we would be reaching zero in 2040.
Thus, in 2040, in 15 years, statistically, there would no longer be priests in the dioceses of France. Rather than zero priests, we should say that their number will tend to zero. Because, naturally, in each diocese, around the bishop, there will remain a handful of residual priests. Especially since part of the clergy (in some dioceses, half or more) are priests borrowed from foreign dioceses, mainly African dioceses. While their presence prevents the death of a certain number of dioceses, it clearly underlines in the eyes of the population the announced death of French Catholicism, which is no longer able to generate new vocations.
Of course, the case of France is not an isolated one. The situation in Germany and Switzerland is even worse, and in Belgium, in recent years, the decline is dizzying: 2,774 diocesan priests in 2017, 1,764 in 2023.
At the same time, the world of the communities of St. Pius V, where vocational fecundity, without being miraculous – it is estimated to be roughly similar to that of French Catholicism in the early 1960s, before the Council – is nevertheless clearly substantial, where assemblies of faithful, with a very young average age, are overflowing, where catechetical works for the youth flourish, all this is vehemently kept on the sidelines. It will not take much for these places of worship to replace the parishes in many places, as we saw at the time of the Covid epidemic, when parish churches closed their doors.
The Pope’s words in his latest autobiography (Espère, Albin Michel, January 15, 2025 – the previous one, Vivre, Harper Collins, March 2024), clearly show the contempt he nourishes for traditionalists and their priests: “[Their] rigid attitude often goes hand in hand with precious and expensive garments, with embroidery, lace and stoles. Sometimes, these disguises hide serious imbalances, emotional disorders, behavioral problems or personal discomfort which can be exploited. “Nothing less...
However, although that is serious enough, the gravest does not even lie there, but rather in the fierce Malthusianism of the men in power in Rome and in France, which is unleashed in all the places where vocations take refuge: the apostolic visitation to the diocese of Fréjus-Toulon, which has resulted in what can well be called the dismissal of the bishop, Monsignor Dominique Rey; the “fraternal” visit and soon-to-be apostolic visit to the diocese of Bayonne, with the same result for Mgr. Aillet; the planned apostolic visit to the diocese of La Rochelle; the apostolic visit of the FSSP; the apostolic visit of the canons of Lagrasse; the appointment of apostolic assistants to the Community of Saint Martin; the canonical visit of the Petites Soeurs de la Consolation de Draguignan; etc. Any ecclesial entity that generates vocations is automatically suspicious and “visited.” And inevitably, the visitors – they are called to do so – discover “problems of governance” and “deep divisions,” as stated by one of the champions of this mission, Mgr. Hérouard, bishop of Dijon.
All this is suicidal and cannot continue indefinitely. Our marginalisation will only last for a time, as will the oppression that weighs on all those who want to live in the Church. I said it last week: we will do everything to go on and persevere. The number of sentinels who courageously symbolise this endurance and perseverance is gradually increasing. And they pray the rosary in front of the archbishop's building, at 10 rue du Cloître-Notre-Dame, from Monday to Friday, from 1 to 1.30 pm... without a break.
Echoes of the Vigils: A young man in his early thirties, with a backpack, passes in front of us and after a brief hesitation and a shy smile, he stands beside us and prays a decade of the rosary with us, then addresses to us a discreet "Merry Christmas!" and goes on his way... Goodness makes no noise...
174ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA
PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE
DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI
Per quanto numerosi possiamo essere noi difensori della liturgia tradizionale, ci troviamo in una crudele situazione di minoranza, nella misura in cui il potere è in mani più che mai ostili all'intera tradizione della Chiesa.
Eppure, coloro che si spacciano per i nostri più accaniti avversari sono come fantasmi prossimi a scomparire. Da decenni i sociologi della religione prevedono la fine della Chiesa cattolica in Francia, sottolineando la sua continua scomparsa dalla vita sociale e notando il declino della pratica religiosa a poco più dell'1% della popolazione. E, soprattutto, sottolineano la diminuzione del numero dei sacerdoti diocesani.
La Conferenza episcopale non lo nega, anche se cerca di nascondere un po' quant’è miserabile lo sato di cose, per non dire il fallimento, che è oggetto di conversazioni durante i loro incontri di Lourdes. Un grafico pubblicato sul sito web del CEF, tratto da Statista (Religion: Nombre de prêtres en France | Statista), mostra il calo del numero di sacerdoti nelle diocesi tra il 2000 (25.353 sacerdoti) e il 2022 (11.644). La curva sembra aver rallentato il suo declino dal 2017 in poi, ma le prime tre date (2000, 2005, 2017) abbracciano 17 anni, mentre le date successive sono quelle dei singoli anni, con cali necessariamente più contenuti. La rivista Golias Hebdo (9 gennaio 2025, pp. 15-16), che lo sottolinea, si è concentrata sui dati dal 2017 al 2022, ottenendo così una curva lineare in costante calo: 14.786, 14.254, 13.775, 13.374, 12.069, 11.644). Se progettiamo l’estensione della curva nel futuro, raggiungeremmo lo zero nel 2040.
Così, nel 2040, entro 15 anni, statisticamente, non ci sarebbero più sacerdoti nelle diocesi di Francia. Più che parlare di zero sacerdoti, bisognerebbe dire che il loro numero tenderà a zero. Perché, naturalmente, in ogni diocesi, attorno al vescovo, sempre rimarrà un pugnato di sacerdoti residui. Soprattutto perché una parte del clero (in alcune diocesi la metà o anche di più) è composta da sacerdoti prestati contrattualmente da diocesi straniere, essenzialmente diocesi africane. Benché la loro presenza impedisca la morte di un certo numero di diocesi, essa mostra anche chiaramente agli occhi della popolazione la morte annunciata del cattolicesimo francese, che non genera più vocazioni.
Naturalmente, questa situazione in Francia non è un caso isolato. La situazione è peggiore in Germania e Svizzera, e in Belgio, negli ultimi anni, il calo è stato vertiginoso: 2.774 sacerdoti diocesani nel 2017, 1.764 nel 2023.
E nello stesso tempo, il mondo delle comunità di san Pio V, dove la fecondità vocazionale, senza essere miracolosa – si stima sia approssimativamente simile a quella del cattolicesimo francese dei primi anni ’60, prima del Concilio – è tuttavia chiaramente sostanziosa, dove le assemblee dei fedeli, con un'età media molto giovane, traboccano, dove fioriscono le attività di catechesi per i giovani, viene zelosamente tenuta ai margini. Ci vorrà però poco perché questi luoghi di culto sostituiscano le parrocchie in molti luoghi, come abbiamo visto durante l'epidemia di Covid, quando le chiese parrocchiali hanno chiuso le porte.
Le parole del Papa nella sua ultima autobiografia (Espère, Albin Michel, 15 gennaio 2025 – la precedente, Vivre, Harper Collins, marzo 2024), mostrano chiaramente il disprezzo in cui sono tenuti i tradizionalisti e i loro sacerdoti: «[ [Il loro] L’atteggiamento rigido spesso va di pari passo con abbigliamenti preziosi e costosi, con ricami, pizzi e stole. A volte, questi costumi mascherano gravi squilibri, disturbi emotivi, problemi comportamentali o disagi personali che possono essere sfruttati. " Niente di meno.
Ma non è questa la cosa più grave, bensì il feroce malthusianismo degli uomini di potere a Roma e in Francia, che si scatena in tutti i luoghi dove si rifugiano le vocazioni: la visita apostolica alla diocesi di Fréjus-Tolone, che ha avuto come conseguenza quello che può essere ben definito come il licenziamento del vescovo, monsignor Dominique Rey; la visita “fraterna” e prossimamente apostolica alla diocesi di Bayonne, con lo stesso esito per Mons. Aillet; la prevista visita apostolica alla diocesi di La Rochelle; la visita apostolica della FSSP; la visita apostolica dei canonici di Lagrasse; la nomina degli assistenti apostolici per la Comunità di Saint Martin; la visita canonica delle Petites Soeurs de la Consolation di Draguignan; ecc. Ogni entità ecclesiastica che genera delle vocazioni è automaticamente sospetta e “visitata”. E inevitabilmente i visitatori – a ciò sono chiamati – scoprono “problemi di direzione e amministrazione” e “profonde divisioni”, come afferma il rappresentante di questa missione, Mons. Hérouard, vescovo di Digione.
Tutto questo è suicida e non può continuare all'infinito. La nostra emarginazione durerà solo per un certo tempo, così come l'oppressione che grava su tutti coloro che vogliono vivere nella Chiesa. L'ho già detto la settimana scorsa: faremo di tutto per tener a lungo e perseverare. Il numero delle sentinelle che simboleggiano coraggiosamente questa perseveranza sta gradualmente aumentando. E pregano il rosario davanti agli uffici dell'arcidiocesi, al 10 di rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30... senza interruzione.
Echi delle Veglie: Un giovane sui trent'anni, con uno zaino, ci passa davanti e dopo una piccola esitazione e un sorriso timido, si mette accanto a noi e prega con noi una decina del rosario, poi ci dice un discreto "Buon Natale!" e se ne va per la sua strada... Il bene non fa rumore...
SEMANA 174: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES
EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL
DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS
Por numerosos que seamos los defensores de la liturgia tradicional, nos encontramos en una situación de cruel minoría, en la medida en que el poder está en las manos más hostiles que nunca a toda la tradición de la Iglesia.
Y, sin embargo, aquellos que dicen ser nuestros acérrimos adversarios son como fantasmas a punto de desaparecer. Los sociólogos de la religión llevan décadas prediciendo el fin de la Iglesia Católica en Francia, señalando su continua desaparición de la vida social y constatando la caída de la práctica religiosa a poco más del 1 % de la población. Y sobre todo describen la disminución del número de sacerdotes diocesanos.
La Conferencia Episcopal no lo calla, aunque intenta esconder un poco semejante miseria, por no decir quiebra, objeto de conversaciones durante los encuentros de la Conferencia Episcopal Francesa en Lourdes. Un gráfico publicado en el sitio web de la CEF, tomado de Statista (Religion: Nombre de prêtres en France | Statista/Religión: Número de sacerdotes en Francia | Statista) muestra la caída del número de sacerdotes en las diócesis entre 2000 (25.353 sacerdotes) y 2022 (11.644). Aparentemente la curva parece frenar su descenso a partir de 2017, pero las tres primeras fechas (2000, 2005, 2017) abarcan 17 años, siendo las siguientes las de cada año, con descensos necesariamente menores. La reseña de Golias Hebdo (9 de enero de 2025, pp. 15-16), que lo señala, se centró en los datos de 2017 a 2022, obteniendo así una curva lineal en constante descenso: 14.786, 14.254, 13.775, 13.374, 12.069, 11.644). Extendiendo la curva hacia el futuro, llegaríamos a cero en 2040.
Así pues, en 2040, dentro de 15 años, estadísticamente, ya no habría sacerdotes en las diócesis de Francia. Más que cero sacerdotes, habría que decir que su número tenderá a cero. Porque, naturalmente, en cada diócesis, alrededor del obispo, quedará un puñado de sacerdotes residuales. Sobre todo porque una parte del clero (en algunas diócesis, la mitad o más) son sacerdotes prestados mediante contrato, por diócesis extranjeras, principalmente, diócesis africanas. Si bien su presencia evita la muerte de un cierto número de diócesis, subraya claramente a los ojos de la población la muerte anunciada del catolicismo francés, que ya no produce vocaciones.
Por supuesto, el caso de Francia no es aislado. La situación en Alemania y Suiza es peor. En Bélgica, en los últimos años, el descenso ha sido vertiginoso: 2.774 sacerdotes diocesanos en 2017, 1.764 en 2023.
Y al mismo tiempo, se mantiene al margen con toda vehemencia al mundo de las comunidades de San Pío V, donde la fecundidad vocacional, sin ser milagrosa –se calcula que es similar a la del catolicismo francés de principios de los años 60, antes del Concilio– es no obstante claramente sustancial, donde las asambleas de fieles, de edad media muy joven, rebosan, donde florecen las obras catequéticas de la juventud. No hará falta mucho para que estos lugares de culto sustituyan a las parroquias en muchos lugares, como vimos en el momento de la epidemia de Covid, cuando las iglesias parroquiales cerraron sus puertas.
Las palabras del Papa en su última autobiografía (Esperanza, la autobiografía, Plaza & Janés, 2025 –la anterior, Vida, Harper Collins, de marzo de 2024), muestran claramente el desprecio que se tiene por los tradicionalistas y sus sacerdotes: «Esta actitud rígida suele ir de la mano de prendas preciosas y caras, con bordados, encajes y estolas. A veces, estas vestimentas esconden graves desequilibrios, trastornos emocionales, problemas de conducta o un malestar personal que pueden ser aprovechados.» Nada menos.
Pero esto no es lo más grave, sino el feroz maltusianismo de los hombres en el poder en Roma y en Francia, que se desata en todos los lugares donde se refugian las vocaciones: la visita apostólica a la diócesis de Fréjus-Toulon, cuyo resultado ha sido lo que bien puede llamarse de destitución del obispo, Monseñor Dominique Rey; la visita «fraternal» a la diócesis de Bayona, donde próximamente, habrá una visita apostólica con el mismo resultado sobre Mons. Aillet; la visita apostólica prevista a la diócesis de La Rochelle; la visita apostólica de la FSSP; la visita apostólica de los canónigos de Lagrasse; el nombramiento de asistentes apostólicos para la Comunidad de San Martín; la visita canónica de las Petites Soeurs de la Consolation de Draguignan; etc. Cualquier entidad eclesial que produzca vocaciones es automáticamente sospechosa y «visitada». E inevitablemente, los visitadores –están llamados a ello– descubren «problemas de gobernanza» y «profundas divisiones», como afirma el representante en misión, Monseñor Hérouard, obispo de Dijon.
Todo esto es suicida y no puede continuar indefinidamente. Nuestra marginación durará sólo por un tiempo, como también la opresión que pesa sobre todos los que quieren vivir en la Iglesia. Ya lo decía la semana pasada: nosotros haremos de todo para perseverar. El número de centinelas que simbolizan valientemente esta perseverancia va aumentando poco a poco. Y rezan el rosario delante del arzobispado, en el número 10 de la rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13 a 13.30 horas… sin descanso.
Ecos de las Vigilias: Un joven de unos treinta y pocos años, con una mochila, pasa delante de nosotros y después de una cierta duda y una sonrisa tímida, se coloca a nuestro lado y reza con nosotros una decena del rosario, luego nos desea un discreto «¡Feliz navidad!» y sigue su camino. El bien no hace ruido...
174. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE
FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE
VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT
So zahlreich wir Verteidiger der traditionellen Liturgie auch sein mögen, wir befinden uns in einer grausamen Situation der Minderheit, da die Hände, die heute die Zügel der Macht in der Hand halten, der gesamten Tradition der Kirche feindseliger gesinnt sind als je zuvor.
Und doch sind diejenigen, die behaupten, unsere erbitterten Gegner zu sein, wie Geister, die kurz davor sind, zu vergehen und zu verschwinden. Religionssoziologen prophezeien seit Jahrzehnten das Ende der katholischen Kirche in Frankreich, weisen auf ihr fortschreitendes Verschwinden aus dem gesellschaftlichen Leben hin und stellen fest, dass die Religionsausübung auf kaum mehr als 1 % der Bevölkerung zurückgeht. Und vor allem bestehen sie darauf, auf den Rückgang der Zahl der Diözesanpriester hinzuweisen.
Die Bischofskonferenz verschweigt dies nicht, obwohl sie versucht, ein wenig von diesem Elend, um nicht zu sagen von diesem Bankrott, zu verbergen, über den bei ihren Treffen in Lourdes gesprochen wird. Ein auf der CEF-Website veröffentlichtes Diagramm von Statista (Religion: Nombre de prêtres en France | Statista) zeigt den Rückgang der Zahl der Priester in den Diözesen zwischen 2000 (25.353 Priester) und 2022 (11.644). Die Kurve scheint sich ab 2017 verlangsamt zu haben, aber die ersten drei Daten (2000, 2005, 2017) decken einen Zeitraum von 17 Jahren ab, wobei die folgenden Daten einzelne Jahre sind und notwendigerweise geringere Rückgänge aufweisen. Der Bericht von Golias Hebdo (9. Januar 2025, S. 15-16), der darauf hinweist, konzentrierte sich auf die Daten von 2017 bis 2022 und erhielt so eine lineare Kurve mit stetigem Rückgang: 14.786, 14.254, 13.775, 13.374, 12.069, 11.644). Würden wir die Kurve in die Zukunft verlängern, würden wir im Jahr 2040 den Wert Null erreichen.
Somit würde es im Jahr 2040, in 15 Jahren, statistisch gesehen in den Diözesen Frankreichs keine Priester mehr geben. Statt null Priestern sollten wir sagen, dass ihre Zahl gegen Null tendieren wird. Denn natürlich wird es in jeder Diözese rund um den Bischof eine Handvoll Restpriester geben. Vor allem, da ein Teil des Klerus (in einigen Diözesen die Hälfte oder mehr) aus ausländischen, vorwiegend afrikanischen Diözesen entliehene Priester sind. Ihre Anwesenheit verhindert zwar das Aussterben einer gewissen Zahl von Diözesen, unterstreicht aber in den Augen der Bevölkerung deutlich den angekündigten Tod des französischen Katholizismus, der nicht mehr in der Lage ist, neue Berufungen hervorzubringen.
Natürlich ist der Fall Frankreich kein Einzelfall. In Deutschland und der Schweiz ist die Situation noch schlimmer, und in Belgien ist der Rückgang in den letzten Jahren schwindelerregend: 2.774 Diözesanpriester im Jahr 2017, 1.764 im Jahr 2023.
Gleichzeitig wird die Welt der Gemeinschaften von St. Pius V., wo die Fruchtbarkeit der Berufung zwar kein Wunder ist – sie wird auf etwa die gleiche Höhe wie im französischen Katholizismus Anfang der 1960er Jahre vor dem Konzil geschätzt – dennoch eindeutig beträchtlich ist, wo es Versammlungen von Gläubigen mit einem sehr jungen Durchschnittsalter gibt, wo die Katechesearbeit für die Jugend floriert, all dies wird vehement an den Rand gedrängt. Es wird nicht viel brauchen, damit diese Gotteshäuser vielerorts die Pfarreien ersetzen, wie wir zur Zeit der Covid-Epidemie gesehen haben, als die Pfarrkirchen ihre Türen schlossen.
Die Worte des Papstes in seiner jüngsten Autobiografie (Espère, Albin Michel, 15. Januar 2025 – die vorherige Vivre, Harper Collins, März 2024) zeigen deutlich die Verachtung, die er für Traditionalisten und ihre Priester hegt: „[Ihre] starre Haltung geht oft Hand in Hand mit kostbaren und teuren Gewändern, mit Stickereien, Spitzen und Stolen. Manchmal verbergen sich hinter diesen Verkleidungen schwerwiegende Ungleichgewichte, emotionale Störungen, Verhaltensprobleme oder persönliches Unbehagen, die ausgenutzt werden können. „Nichts weniger…
Obwohl das ernst genug ist, liegt das Schwerwiegendste nicht einmal dort, sondern im erbitterten Malthusianismus der Machthaber in Rom und Frankreich, der überall dort entfesselt wird, wo Berufungen Zuflucht suchen: bei der apostolischen Visitation der Diözese Fréjus-Toulon, die mit der Entlassung von Bischof Msgr. Dominique Rey endete; der „brüderliche“ Besuch und der baldige apostolische Besuch in der Diözese Bayonne, mit demselben Ergebnis für Mgr. Aillet; der geplante apostolische Besuch in der Diözese La Rochelle; der apostolische Besuch der FSSP; der apostolische Besuch der Kanoniker von Lagrasse; die Ernennung von apostolischen Assistenten der Gemeinschaft von Saint Martin; der kanonische Besuch der Petites Soeurs de la Consolation de Draguignan; usw. Jede kirchliche Einrichtung, die Berufungen hervorbringt, ist automatisch misstrauisch und wird „besucht“. Und unvermeidlich decken die Besucher – sie sind dazu berufen – „Leitungsprobleme“ und „tiefe Spaltungen“ auf, wie einer der Verfechter dieser Mission, Mgr. Hérouard, Bischof von Dijon, es ausdrückte.
All dies ist selbstmörderisch und kann nicht ewig so weitergehen. Unsere Ausgrenzung wird nur eine Zeit lang anhalten, ebenso wie die Unterdrückung, die auf all jenen lastet, die in der Kirche leben wollen. Ich habe es letzte Woche gesagt: Wir werden alles tun, um durchzuhalten. Die Zahl der Wächter, die dieses Durchhaltevermögen und diese Ausdauer mutig symbolisieren, nimmt allmählich zu. Und sie beten den Rosenkranz vor dem Gebäude des Erzbischofs, in der Rue du Cloître-Notre-Dame 10, von Montag bis Freitag, von 13 bis 13.30 Uhr... ohne Pause.
Echos der Mahnwachen: Ein junger Mann Anfang dreißig mit einem Rucksack geht an uns vorbei und nach kurzem Zögern und einem schüchternen Lächeln bleibt er neben uns stehen und betet mit uns ein Gesätz des Rosenkranzes, richtet dann ein diskretes „Frohe Weihnachten!“ an uns und geht seines Weges... Gut macht keinen Lärm...
174ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES
PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL
DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS
Por mais numerosos que sejamos, nós, os defensores da liturgia tradicional, encontramo-nos numa situação de minoria cruel, na medida em que o poder está em mãos que são mais hostis do que nunca a toda a tradição da Igreja.
E, no entanto, aqueles que afirmam ser os nossos mais acérrimos adversários são como fantasmas prestes a desaparecer. Os sociólogos da religião têm vindo a prever o fim da Igreja Católica em França desde há décadas, apontando o seu contínuo desaparecimento da vida social e observando o declínio da prática religiosa para pouco mais de 1% da população. E acima de tudo, apontam e sublinham a diminuição do número de sacerdotes diocesanos.
A Conferência Episcopal não o nega, mas tenta esconder um pouco a miséria da situação presente, para não dizer a falência, que é tema de conversas durante os seus encontros em Lourdes. Um gráfico publicado no site da CEF, retirado do Statista (Religion: Nombre de prêtres en France | Statista) mostra a queda do número de sacerdotes nas dioceses entre 2000 (25.353 padres) e 2022 (11.644). A curva parece ter abrandado o seu declínio a partir de 2017, mas as três primeiras datas (2000, 2005, 2017) abrangem 17 anos, sendo as datas seguintes as dos anos individuais, com declínios necessariamente menores. A recensão de Golias Hebdo (9 de janeiro de 2025, pp. 15-16), que sublinha o ponto, centrou-se nos dados de 2017 a 2022, obtendo assim uma curva linear em constante declínio: 14.786, 14.254, 13.775, 13.374, 12.069, 11.644. Ora, se estendêssemos a curva para o futuro, chegaríamos a zero em 2040.
Assim, em 2040, dentro de 15 anos, estatisticamente, não haveria mais sacerdotes nas dioceses francesas. Em vez de zero sacerdotes, talvez melhor dizer-se que o seu número tenderá para zero. Porque, naturalmente, em cada diocese, à volta do bispo, permanecerá sempre um punhado de sacerdotes residuais. Sobretudo porque parte do clero (em algumas dioceses, metade ou até mais) são sacerdotes contratualmente cedidos por dioceses estrangeiras, essencialmente dioceses africanas. Embora a sua presença impeça a morte de um certo número de dioceses, sublinha claramente aos olhos da população a morte anunciada do catolicismo francês, que já não é capaz de gerar vocações.
É claro que a França não é um caso isolado. A situação na Alemanha e na Suíça é ainda pior, e na Bélgica, nos últimos anos, o declínio tem sido vertiginoso: 2.774 sacerdotes diocesanos em 2017, 1.764 em 2023.
E, ao mesmo tempo, o mundo das comunidades de São Pio V, onde a fecundidade vocacional, sem ser milagrosa – estima-se que seja aproximadamente a mesma do catolicismo francês no início dos anos 60, antes do Concílio – é, no entanto, claramente substancial, onde transbordam as assembleias de fiéis, com uma média de idades muito jovem, onde florescem as actividades de catequese para jovens, todo esse universo é veementemente posto à margem. Todavia, não faltará muito para que estes lugares de culto substituam as paróquias em muitos lados, como aconteceu durante o período do Covid, quando as igrejas paroquiais fecharam as suas portas.
As palavras do Papa na sua última autobiografia (Espère, Albin Michel, 15 de janeiro de 2025 – a anterior, Vivre, Harper Collins, março de 2024), mostram claramente o desprezo com que são tratados os tradicionalistas e os seus sacerdotes: «[A sua] A atitude rígida anda muitas vezes de mãos dadas com indumentárias preciosas e caras, com bordados, rendas e estolas. Por vezes, estes trajes escondem graves desequilíbrios, distúrbios emocionais, problemas de comportamento ou perturbações pessoais, sujeitos a serem explorados.» Não se faz por menos…
E isto nem é o mais grave… Mais grave ainda é esse feroz malthusianismo dos homens de poder em Roma e em França que se desencadeia em todos os lugares onde as vocações se refugiam: a visita apostólica à diocese de Fréjus-Toulon, que resultou no que pode muito bem ser chamado de demissão do bispo, Monsenhor Dominique Rey; a visita “fraterna” e em breve apostólica à diocese de Bayonne, com o mesmo resultado para Mons. Aillet; a planeada visita apostólica à diocese de La Rochelle; a visita apostólica da FSSP; a visita apostólica aos cónegos de Lagrasse; a nomeação de assistentes apostólicos para a Comunidade de Saint Martin; a visita canónica das Petites Soeurs de la Consolation de Draguignan; etc. Qualquer entidade eclesiástica que gere vocações é automaticamente suspeita e “visitada”. E, inevitavelmente, os visitantes – é para isso que são chamados – descobrem “problemas de governo” e “profundas divisões”, como afirmou um representante desta missão, Mons. Hérouard, bispo de Dijon.
Tudo isto é suicida e não pode continuar indefinidamente. A nossa marginalização durará apenas por um certo tempo, assim como a opressão que pesa sobre todos aqueles que querem viver na Igreja. Já o dizia na semana passada: faremos tudo para resistir perseverar. O número de sentinelas que corajosamente simbolizam esta perseverança está a aumentar gradualmente. E rezam o terço em frente dos escritórios da arquidiocese, rue du Cloître-Notre-Dame, 10, de segunda a sexta-feira, das 13h00 às 13h30… sem cessar.
Ecos das Vigílias: Um jovem de trinta e poucos anos, com uma mochila às costas, passa à nossa frente e, depois de uma breve hesitação e de um sorriso tímido, vem para o nosso lado e reza connosco uma dezena do terço, depois deseja-nos um discreto "Feliz Natal!" e segue o seu caminho... O bem não faz barulho...