Notre lettre 1155 publiée le 28 janvier 2025

MGR HÉROUARD

EST-IL L'EXÉCUTEUR

DES BASSES OEUVRES

DU NONCE MIGLIORE ?

UNE CHRONIQUE
DE PHILIPPE DE LABRIOLLE

Bœuf-carottes… Ce sobriquet désigne, officieusement, les membres de l’inspection générale des services, autrement dit « la police des polices ». Que des policiers, par souci du bien commun, soient employés à débusquer les « ripoux » qui déshonorent la profession, dont aucune société ne pourrait se passer, est une affectation qui ne choque personne. Si une certaine raillerie entoure l’évocation de ces citoyens-là, c’est parce qu’ils sont moins exposés aux, risques du métier vis à vis de leurs collègues suspectés, que ces derniers face aux malfrats sans foi ni loi. De fait, la division du travail nuit au prestige, aucun héros de l’IGS n’ayant duré dans la mémoire commune.

Sur quel inspecteur des services allons nous nous attarder quelques instants ? C’est à Mgr Hérouard, archevêque de Dijon, que le trombinoscope de Golias 2024/2025 accole le fameux surnom. En effet, l’Ordinaire de Dijon s’ennuie dans la ville du Chanoine Kir, et se déride lorsque, sous couvert de quelque mandat, il va mettre le foutoir dans les diocèses qui fonctionnent mieux que le sien. Il n’y a pas besoin de sortir de Polytechnique, lui-même ayant fait HEC, pour fourguer deux ou trois concepts malveillants, qu’aucune illustration n’étoffe, mais qui servent à « casser » l’ami conciliant, fût-il conciliaire. Qu’on en juge : « le diocèse est affecté de profondes divisions » ; « de graves problèmes de gouvernance ont été détectés ». Lesquels, par exemple ? Secret pontifical…Le mal est fait, à Toulon, à Bayonne. A qui le tour ?

Pour Golias, Mgr Hérouard présentait un certain passif. Ce fils de bourgeois, né à Neuilly en 1956, a été ordonné en 1985 par Lustifer, Mgr Lustiger pour le grand public. Si les « Lustiger’s boys », à savoir les prêtres désignés aux nonces comme d’émérites candidats à la mitre par le Cardinal-Archevêque de Paris, ont conquis bon nombre des diocèses français, Hérouard n’est pas du nombre. A vrai dire, sur le terrain, il déçoit. De sinécure en sinécure, il lui faudra attendre l’âge de 61 ans pour décrocher un poste d’évêque auxiliaire, à Lille, d’où il ne cesse de s’absenter.

Sa vraie vocation, c’est celle de démolisseur : aller chez les autres, et faire la mouche du coche en plaquant ses mantras préférés (cf. supra). Pour quelqu’un qui n’a rien construit de ses propres mains, quel destin ! Beau joueur, Golias lui donne trois mitres, pour encourager un tocard. Désolé. Casser du bon clergé, Golias en frétille de plaisir. Et si Hérouard allait soulever le tapis chez Moulins-Beaufort ? Non, c’est inutile, tout est déjà en vrac. Le bon tour, c’est d’aller là oû ça fonctionne bien. Et de dire le contraire.

 Mais bon, réveillez vous dans les diocèses. L’ami Hérouard n’est pas un ami, c’est un faux frère. Ce n’est pas un homme de paix, c’est un jaloux, un frustré. Il ne résous aucun problème, il est le problème, masqué sous la mitre, celui du pasteur sans brebis selon son cœur. C’est un utopique, c’est à dire un danger. Il paraît qu’il est bon en calcul, ça doit pouvoir être utile, ailleurs que sous la cathèdre.


Ainsi, Herouare humanum est, mais tant va la cruche au kir qu’à la fin elle se casse. 

A la une

S'abonner à notre lettre hebdomadaire

Si vous désirez recevoir régulièrement et gratuitement la lettre de Paix Liturgique, inscrivez-vous.
S'ABONNER

Paix Liturgique
dans le monde

Parce que la réconciliation liturgique est un enjeu pour toute l'Église universelle, nous publions tous les mois des lettres dans les principales langues du monde catholique. Découvrez et faites connaître nos éditions étrangères.

Télécharger notre application

Soutenir Paix Liturgique