Notre lettre 1157 publiée le 3 février 2025

LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 176ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME

English version at the bottom of the letter
Versione italiana in fondo alla lettera
Versión en español al pie de la carta
Deutsche version am Ende des Textes
Versão em português no final do texto



La semaine passée s’est tenu à Rome le 14ème colloque du CIEL, Centre International d’Études Liturgiques, à l’Institut Maria Santissima Bambina, derrière la colonnade du Bernin de la place Saint-Pierre.

Dans ces assises académiques, on a traité savamment du canon romain et des prières eucharistiques. Le P. Ryan T. Ruiz, prêtre de l’archidiocèse de Cincinnati aux États-Unis, doyen de l’école de théologie, professeur de liturgie, a parlé de l'identité et de l'importance du mystérieux Ange médiateur auquel il est fait allusion dans la prière Supplices te rogamus. Le Jean-Christophe de Nadaï, dominicain du couvent Saint-Jacques à Paris, membre de la Commission Léonine, chargée de l’édition critique des œuvres complètes de saint Thomas d’Aquin, a donné une conférence sur le latin du canon romain.

Le P. Taras Khomych, de l’Hope University de Liverpool, a fait une comparaison théologique entre d’une part l’anaphore de Saint Jean Chrysostome, la plus célèbre et représentative du rite byzantin, et d’autre part le canon romain. Le P. Gabriel Díaz Patri, de Londres, a fait une très érudite description comparative des anaphores du premier millénaire.

Et l’abbé Claude Barthe de Paris, a traité des nouvelles prières eucharistiques de la réforme liturgique de Paul VI. Toutes ces interventions seront disponibles dans des Actes qui vont être publiés par le CIEL, mais je voudrais vous dire un mot ici de cette dernière conférence concernant la liturgie nouvelle qui prétend supplanter l’ancienne.

L’abbé Barthe a fait remarquer que l’imposition de ces nouvelles anaphores a été une novation considérable pour la liturgie romaine, puisqu’aussi loin que l’on puisse remonter dans les documents, c’est-à-dire au IVe siècle, Rome n’a connu que l’unique prière eucharistique dite canon romain. Il se trouve que cette explosion du centre vital de la liturgie romaine a eu lieu au mois de mai 1968 ! On avait préalablement procédé à la répétition d’une « messe normative », le 24 octobre 1967, dans la chapelle Sixtine, en la présence des évêques venus à Rome pour une assemblée synodale. Il n’étaient pas vraiment enthousiasmés : à la question de savoir si cette messe leur plaisait, 71 seulement sur 176 répondirent placet. Paul VI passa outre. Le canon romain devint la prière eucharistique I, avec quelques retouches dans le récit de l’Institution, et étaient rajoutées trois autres prières inventées par les réformateurs : la prière II se rapprochait vaguement de la reconstitution hasardeuse qui avait été faite de l’anaphore dite d’Hippolyte, et les prières III et IV étaient des créations pures et simples. Pour le bricolage de la prière II, le P. Bouyer avait même avoué qu’il l’avait achevé avec le bénédiction Dom Botte à la terrasse d’un bistrot du Transtévère, avant la réunion du Consilium de réforme qui devait l’approuver...

Mais on n’en resta pas là, puisqu’aujourd’hui les prières eucharistiques officielles sont au nombre de quatorze, dont deux pour la réconciliation, trois pour les messes d’enfants, une pour les rassemblements et quatre pour les circonstances particulières.

Sans parler des prières approuvées pour certains pays, telle l’anaphore, dite prière eucharistique de Manaus, au Brésil, qui a l’étrange particularité d’être une anaphore dialoguée. Et sans parler des prières « sauvages », soit les prières eucharistiques officielles plus ou moins bricolées par les célébrants selon leur inspiration du moment, ce qui est très fréquent, soit les prières eucharistiques purement et simplement inventées. L’abbé Barthe témoignait de celles qui ont longtemps eu cours à Paris dans des paroisses « avancées ».

Telle est devenue la liturgie que l’on n’ose à peine continuer d’appeler « romaine », complètement pulvérisée dans ses rites et prières, où l’imagination est au pouvoir, et éclatée en outre dans le cœur de son cœur, la prière eucharistique. Or aujourd’hui, les responsables en charge de cette liturgie évolutive déploient tous leurs efforts pour interdire l’antique culte romain, dont le canon remonte au moins au IVe siècle et dont la forme complète, telle que nous la connaissons, offertoire, prières de la communion, était établie au XIe siècle.

Cette liturgie, ce canon romain, nous les défendons et défendrons pied à pied. C’est ce que signifient nos « veilles » parisiennes inlassables devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, XIXe, le mercredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, XIVe, le dimanche à 18h15, où nous récitons sans nous lasser nos chapelets à la Sainte Vierge.


Echos de Veille : Un homme âgé s'arrête devant nous : " Vous avez bien raison, nous avions été pour notre part, ma défunte épouse et moi, enthousiasmés par le déclanchement du Concile de Vatican II. Pendant plus de vingt ans nous nous sommes dévoués dans notre paroisse à la cause de ses réformes au point que nous n'avons pas fait baptiser nos deux enfants... et puis nous avons compris que l'on nous avait manipulés et que l'on avait changé notre foi et notre Eglise... Je ne sais pas si elle s'en remettra mais, je vous en prie, continuez ! "


En union de prière et d’amitié.

Christian Marquant

contact@veilleurs-paris.fr.



176th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS

FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS

IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS




Last week, the 14th Congress of the International Center for Liturgical Studies (CIEL), was held in Rome at the Santissima Maria Bambina Institute, next to Bernini's colonnade of St. Peter's Square.

The scope of these academic sessions was to treat the Roman canon and the Eucharistic prayers were treated in an erudite manner. Father Ryan T. Ruiz, a priest of the Archdiocese of Cincinnati in the United States, dean of the school of theology, professor of liturgy, spoke about the identity and importance of the mysterious mediating Angel referred to in the prayer Supplices te rogamos. Jean-Christophe de Nadaï, a Dominican from the convent of Saint-Jacques in Paris, member of the Leonine Commission, in charge of the critical edition of the complete works of Saint Thomas Aquinas, gave a lecture on the Latin of the Roman canon.

Father Taras Khomych, from Hope University in Liverpool, made a theological comparison between the anaphora of St. John Chrysostom, the most famous and representative of the Byzantine rite, and the Roman canon. Father Gabriel Diaz Patri, from London, presented a very erudite comparative description of the anaphoras of the first millennium.

And Father Claude Barthe from Paris, spoke on the new Eucharistic prayers issued from the liturgical reform of Paul VI.

All these interventions will be available in the Acts to be published by CIEL, but I would like to say a word here about this last conference on the new liturgy, whiche aims to supplant the old one.

Father Barthe pointed out that the imposition of these new anaphoras was a very considerable innovation for the Roman liturgy, since as far back as the documents can go, that is to say, the fourth century, Rome only knew the single Eucharistic prayer called the Roman Canon. It so happens that this explosion of the vital centre of the Roman liturgy took place in May 1968! A "normative Mass" had previously been rehearsed on 24 October 1967, in the Sistine Chapel, in the presence of the bishops who had come to Rome for a synodal assembly. They were not enthusiastic at all: when asked if they had liked the Mass, only 71 out of 176 replied placet. Paul VI ignored this. The Roman canon became Eucharistic Prayer I, with some alterations in the account of the Institution, and three other prayers invented by the reformers were added: Prayer II vaguely resembled the random reconstruction that had been made of the so-called Anaphora of Hippolytus, and Prayers III and IV were pure and simple creations. As for the wording of Prayer II, Father Bouyer even admitted that he had finished it with Dom Botte's blessing on the terrace of a bistro in Trastevere, before the meeting of the Consilium for the Reform that was to approve it.

But it did not stop there, since today there are fourteen official Eucharistic prayers, including two for reconciliation, three for children's Masses, one for meetings and four for special occasions.

Not to mention the prayers approved for certain countries, such as the anaphora called the Eucharistic prayer of Manaus, in Brazil, which has the strange peculiarity of being a dialogued anaphora. And not to mention the "wild" prayers, whether they are the official Eucharistic prayers more or less improvised by the celebrants according to their inspiration of the moment, which can be found quite frequently, or Eucharistic prayers purely and simply invented by them. Father Barthe also talked about what has been happening for some time in Paris, in the so-called "more advanced" parishes.

That is the pitiful state in which the liturgy finds itself today, so much so that one might even say that to call it "Roman" is actually too daring, completely pulverized as it is in its rites and prayers, where imagination reigns, and furthermore, and shattered at its very core, the Eucharistic prayer. But today, those responsible for this evolving liturgy are doing everything possible to ban the ancient Roman rite with its canon that dates back at least to the 4th century, and the complete form of which, as we know it, comprising the offertory and the communion prayers, was already established in the 11th century.

This is the liturgy and this Roman canon that we defend and will defend step by step. This is the very purpose and meaning of our tireless Parisian "vigils" in front of the offices of the offices of the archdiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, from Monday to Friday, from 1 to 1.30 p.m., at Saint-Georges de La Villette, 114, Simón Bolívar Avenue, Wednesday at 5 p.m., and in front of Notre-Dame du Travail, 59, Vercingétorix Street, Sunday at 6:15 p.m., where we tirelessly pray our rosaries to the Blessed Virgin.

Echoes of the Vigils: An elderly man stops in front of us: “You are absolutely right… My late wife and I, we were enthusiastic when the Second Vatican Council began. For more than twenty years we dedicated ourselves in our parish to the cause of its reforms, to the extreme of not baptizing our two children... and then, we understood that they had manipulated us and that they had changed our faith and our Church... I don't know if she will ever recover, but I beg you, please, don’t stop, do keep on what you’re doing! "


176ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA

PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE

DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI




La scorsa settimana si è tenuto a Roma, presso l'Istituto Santissima Maria Bambina, accanto al colonnato del Bernini in piazza San Pietro, il XIV Congresso del CIEL, Centro Internazionale di Studi Liturgici.

Lo scopo di queste sessioni accademiche fu quello di trattare il canone romano e le preghiere eucaristiche, e i relatori lo fecero con l’erudizione che l’incontro richiedeva. Padre Ryan T. Ruiz, sacerdote dell'arcidiocesi di Cincinnati negli Stati Uniti, decano della facoltà di teologia, professore di liturgia, ha parlato dell'identità e dell'importanza del misterioso Angelo mediatore a cui si fa riferimento nella preghiera Supplices te rogamos. Jean-Christophe de Nadaï, domenicano del convento di Saint-Jacques a Parigi, membro della Commissione leonina incaricata dell'edizione critica delle opere complete di san Tommaso d'Aquino, ha tenuto una conferenza sul latino del canone romano.

Padre Taras Khomych, della Hope University di Liverpool, ha mise a confronto da un punto di vista teologico l'Anafora di San Giovanni Crisostomo, la più famosa e rappresentativa del rito bizantino, e il canone romano. Padre Gabriel Diaz Patri, di Londra, ha fatto una descrizione comparativa molto erudita delle anafore del primo millennio.

E il Padre Claude Barthe, da Parigi, ha parlato delle nuove preghiere eucaristiche sorte dalla riforma liturgica di Paolo VI.

Tutti questi interventi saranno disponibili negli Atti che il CIEL pubblicherà, ma vorrei qui dire una parola su quest'ultimo intervento sulla nuova liturgia che mira a soppiantare quella antica.

Padre Barthe ha sottolineato che l'imposizione di queste nuove anafore fu un'innovazione molto considerevole per la liturgia romana, poiché fin da quando i documenti ci permettono di capire, cioè fin dal IV secolo, Roma conosceva solo l'unica preghiera eucaristica chiamata Canone Romano. Capita che tale esplosione del centro vitale della liturgia romana ha avuto luogo nel maggio del 1968! La prova di una "Messa normativa" era stata precedentemente messa in atto il 24 ottobre 1967 nella Cappella Sistina, alla presenza dei vescovi giunti a Roma per un'assemblea sinodale. Risultò, però, che costoro non ne furono particolarmente entusiasti: alla domanda se la messa fosse loro piaciuta, solo 71 su 176 risposero placet. Ma Paolo VI ignorò tutto ciò. Il canone romano divenne la Preghiera Eucaristica I, con alcune modifiche nel resoconto dell'istituzione, e furono aggiunte altre tre preghiere inventate dai riformatori: la Preghiera II assomigliava vagamente alla ricostruzione maldestra e a caso che era stata fatta della cosiddetta anafora di Ippolito, e le Preghiere III e IV erano pure e semplici nuove creazioni. Quanto alla formulazione della Preghiera II, lo stesso Padre Bouyer aveva ammesso di averla terminata con la benedizione di Dom Botte sulla terrazza di una trattoria di Trastevere, prima della riunione del Consilium per la Riforma che avrebbe dovuto approvarla.

Ma le cose non si sono fermate qui, poiché oggi ci sono quattordici preghiere eucaristiche ufficiali, tra cui due per la riconciliazione, tre per le messe dei bambini, una per raduni e quattro per circostanze speciali.

Senza dimenticare le preghiere approvate per alcuni Paesi, come l'anafora, detta preghiera eucaristica di Manaus, in Brasile, che ha la strana particolarità di essere un'anafora dialogata. E senza parlare delle preghiere “selvagge”, siano esse le preghiere eucaristiche ufficiali, poi più o meno improvvisate dai celebranti secondo l’ispirazione del momento, cosa peraltro molto frequente, o le preghiere eucaristiche puramente inventate. Padre Barthe ha anche parlato di quanto si fa da tempo a Parigi, nelle parrocchie “avanzate”.

Ecco a che punto si è ridotta la liturgia, tanto che si stenta a capire come qualcuno si può ancora azzardare a continuare a chiamarla "romana", vedendola completamente polverizzata nei suoi riti e nelle sue preghiere, e che in essa regna la fantasia, e devastata nel suo cuore, la preghiera eucaristica. Ma oggi, i responsabili di questa liturgia in evoluzione stanno facendo tutto il possibile per vietare l'antico rito romano, il cui canone risale almeno al quarto secolo, e la cui forma completa, come la conosciamo noi, l'offertorio, le preghiere della comunione, si era già stabilita nell'XI secolo.

Noi difendiamo questa liturgia, questo canone romano, e lo difenderemo senza sosta. Ecco cosa significano le nostre instancabili "veglie" parigine davanti agli uffici dell’arcidiocesi, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30, a Saint-Georges de La Villette, av. Simón Bolívar 114, il mercoledì alle 17:00, e davanti a Notre-Dame du Travail, rue Vercingétorix 59, la domenica alle 18:15, dove preghiamo instancabilmente il rosario alla Beata Vergine.


Echi delle veglie: Un uomo anziano si ferma davanti a noi: “Avete perfettamente ragione… La mia defunta moglie e io, da parte nostra, eravamo entusiasti dell’inizio del Concilio Vaticano II. Per più di vent'anni ci siamo dedicati nella nostra parrocchia alla causa delle sue riforme, fino all’estremo di non battezzare i nostri due figli... finché, a un certo punto, non abbiamo capito che ci avevano manipolati e che avevano cambiato la nostra fede e la nostra Chiesa… non so se si riprenderà, ma per favore, vi prego, non fermatevi… continuate!


SEMANA 176: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES

EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL

DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS




La semana pasada se celebró en Roma, en el Instituto Santissima Maria Bambina, al lado de la columnata de Bernini en la Plaza de San Pedro, el XIV Congreso del CIEL, Centro Internacional de Estudios Litúrgicos.

En estas sesiones académicas se trataron de manera erudita el canon romano y las oraciones eucarísticas. El padre Ryan T. Ruiz, sacerdote de la Archidiócesis de Cincinnati, Estados Unidos, decano de la escuela de teología, profesor de liturgia, habló sobre la identidad e importancia del misterioso Ángel mediador al que se alude en la oración Supplices te rogamos. La conferencia de Jean-Christophe de Nadaï, dominico del convento de Saint-Jacques de París, miembro de la Comisión Leonina, encargada de la edición crítica de las obras completas de Santo Tomás de Aquino, versó sobre el latín del canon romano.

El padre Taras Khomych, de la Hope University de Liverpool, hizo una comparación teológica entre la anáfora de San Juan Crisóstomo, la más famosa y representativa del rito bizantino, y el canon romano. El P. Gabriel Díaz Patri, de Londres, realizó una descripción comparativa muy erudita de las anáforas del primer milenio.

Y el Padre Claude Barthe de París, disertó sobre las nuevas oraciones eucarísticas de la reforma litúrgica de Pablo VI.

Todas estas intervenciones estarán disponibles en las Actas que publicará el CIEL, pero quisiera decir aquí una palabra sobre esta última conferencia sobre la nueva liturgia que pretende suplantar a la antigua.

El Padre Barthe señaló que la imposición de estas nuevas anáforas fue una innovación muy considerable para la liturgia romana, ya que hasta donde se puede remontar en los documentos, es decir al siglo IV, Roma sólo conocía la única oración eucarística llamada Canon romano. ¡Sucede que esta explosión del centro vital de la liturgia romana tuvo lugar en mayo de 1968! Una «misa normativa» había sido previamente ensayada el 24 de octubre de 1967, en la Capilla Sixtina, en presencia de los obispos llegados a Roma para una asamblea sinodal. No estaban realmente entusiasmados: cuando se les preguntó si les había gustado la misa, sólo 71 de 176 respondieron placet. Pablo VI ignoró esto. El canon romano pasó a ser la Plegaria Eucarística I, con algunas alteraciones en el relato de la Institución, y se añadieron otras tres oraciones inventadas por los reformadores: la Plegaria II se parecía vagamente a la reconstrucción aleatoria que se había hecho de la llamada anáfora de Hipólito, y las plegarias III y IV fueron creaciones puras y simples. En cuanto a la redacción de la oración II, el padre Bouyer había llegado a admitir que la había terminado con la bendición de Dom Botte en la terraza de un bistrot del Trastevere, antes de la reunión del Consilium de la Reforma que debía aprobarla.

Pero no quedó ahí, ya que hoy en día hay catorce oraciones eucarísticas oficiales, incluidas dos de reconciliación, tres para misas de niños, una para reuniones y cuatro para circunstancias especiales.

Sin olvidar las oraciones aprobadas para ciertos países, como la anáfora, llamada oración eucarística de Manaus, en Brasil, que tiene la extraña particularidad de ser una anáfora dialogada. Y por no mencionar las oraciones «salvajes», ya sea las oraciones eucarísticas oficiales más o menos improvisadas por los celebrantes según su inspiración del momento, lo cual es muy frecuente, o las oraciones eucarísticas pura y simplemente inventadas. El Padre Barthe dio aún testimonio de lo que se está haciendo desde hace tiempo en París, en las parroquias «avanzadas».

Tal se ha vuelto la liturgia, tanto que seguir llamándola «romana» es ya casi atrevimiento, completamente pulverizada en sus ritos y oraciones, donde la imaginación reina, y además destrozada en lo más profundo de su corazón, la plegaria eucarística. Pero hoy, los responsables de esta liturgia en evolución están haciendo todo lo posible para prohibir el antiguo culto romano, cuyo canon se remonta al menos al siglo IV, y cuya forma completa, tal como la conocemos, el ofertorio, las oraciones de comunión, ya estaba establecida en el Siglo XI.

Esta liturgia, este canon romano, lo defendemos y lo defenderemos paso a paso. Esto es lo que significan nuestras incansables «vigilias» parisinas frente a las oficinas del arzobispado, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13 a 13.30 horas, en Saint-Georges de La Villette. 114, avenida Simón Bolívar, el miércoles a las 17 horas, frente a Notre-Dame du Travail, 59, calle Vercingétorix, el domingo a las 18.15 horas, donde rezamos incansablemente nuestros rosarios a la Santísima Virgen.


Ecos de las Vigilias: Un hombre mayor se detiene frente a nosotros: «Tienen Ustedes toda la razón… Mi difunta esposa y yo, por nuestra parte, estábamos entusiasmados con el inicio del Concilio Vaticano II. Por más de veinte años nos dedicamos en nuestra parroquia a la causa de sus reformas hasta el punto de no bautizar a nuestros dos hijos... y entonces comprendimos que nos habían manipulado y que nos habían cambiado nuestra fe y nuestra Iglesia... no sé si ésta se recuperará, pero por favor, ¡continúen!»


176. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE

FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE

VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT




Letzte Woche fand in Rom im Institut Santissima Maria Bambina neben Berninis Kolonnade auf dem Petersplatz der 14. Kongress des CIEL, des Internationalen Zentrums für Liturgiestudien, statt.

In diesen akademischen Sitzungen wurden der römische Kanon und die eucharistischen Gebete auf gelehrte Weise behandelt. Pater Ryan T. Ruiz, Priester der Erzdiözese Cincinnati in den USA, Dekan der Theologischen Fakultät und Professor für Liturgie, sprach über die Identität und Bedeutung des geheimnisvollen vermittelnden Engels, auf den im Gebet „Supplices te rogamos“ Bezug genommen wird. Jean-Christophe de Nadaï, Dominikaner des Klosters Saint-Jacques in Paris und Mitglied der Leoninischen Kommission, die für die kritische Ausgabe der Gesamtwerke des Heiligen Thomas von Aquin verantwortlich ist, hielt einen Vortrag über das Latein des römischen Kanons.

Pater Taras Khomych von der Hope University in Liverpool stellte einen theologischen Vergleich zwischen der Anaphora des Heiligen Johannes Chrysostomus, dem berühmtesten und repräsentativsten des byzantinischen Ritus, und dem römischen Kanon an. Pater Gabriel Diaz Patri aus London hat eine sehr gelehrte vergleichende Beschreibung der Anaphoren des ersten Jahrtausends verfasst.

Und Pater Claude Barthe aus Paris sprach über die neuen eucharistischen Gebete der Liturgiereform Pauls VI.

Alle diese Beiträge werden in dem von CIEL veröffentlichten Band verfügbar sein. Ich möchte hier jedoch noch ein Wort zu dieser letzten Konferenz über die neue Liturgie sagen, die die alte ersetzen soll.

Pater Barthe wies darauf hin, dass die Einführung dieser neuen Anaphoren eine sehr bedeutende Neuerung für die römische Liturgie darstellte, da Rom, soweit die Dokumente zurückreichen, d. h. bis ins 4. Jahrhundert, nur das einzige eucharistische Gebet kannte, den sogenannten Römischen Kanon. . Zufällig fand diese Explosion des lebenswichtigen Zentrums der römischen Liturgie im Mai 1968 statt! Zuvor war am 24. Oktober 1967 in der Sixtinischen Kapelle im Beisein der zu einer Synodenversammlung nach Rom gekommenen Bischöfe eine „normative Messe“ einstudiert worden. Wirkliche Begeisterung war bei ihnen allerdings nicht zu verzeichnen: Auf die Frage, ob ihnen die Messe gefallen habe, antworteten nur 71 von 176 mit „placet“. Paul VI. ignorierte dies. Der römische Kanon wurde zum Ersten Eucharistischen Hochgebet, mit einigen Änderungen in der Institution, und drei weitere, von den Reformatoren erfundene Gebete wurden hinzugefügt: Das Zweite Eucharistische Hochgebet ähnelte entfernt der zufälligen Rekonstruktion der sogenannten Anaphora des Hippolyt, und Die Eucharistische Hochgebete III und IV waren schlicht und einfach Schöpfungen. Was den Wortlaut des zweiten Hochgebets angeht, hatte Pater Bouyer zugegeben, dass er es mit dem Segen von Dom Botte auf der Terrasse eines Bistros in Trastevere fertiggestellt hatte, vor der Sitzung des Consilium der Reform, bei der es genehmigen sollte.

Doch dabei blieb es nicht: Heute gibt es vierzehn offizielle eucharistische Hochgebete, darunter zwei für die Versöhnung, drei für Kindermessen, eines für Begegnungen und vier für besondere Anlässe.

Nicht zu vergessen die in manchen Ländern zugelassenen Gebete, wie zum Beispiel die Anaphora, das sogenannte Eucharistische Hochgebet von Manaus in Brasilien, das die seltsame Besonderheit aufweist, eine dialogische Anaphora zu sein. Und ohne von den „wilden“ Gebeten zu sprechen: Die offiziellen eucharistischen Hochgebete werden von den Zelebranten je nach ihrer augenblicklichen Eingebung mehr oder weniger improvisiert, was sehr häufig vorkommt, oder die eucharistischen Hochgebete sind schlicht und einfach erfunden. Pater Barthe legte auch Zeugnis davon ab, was in den „fortgeschrittenen“ Gemeinden in Paris seit einiger Zeit getan wird.

Die Liturgie hat heute einen solchen Grad erreicht, dass es fast verwegen wäre, sie weiterhin als „römisch“ zu bezeichnen. Ihre Riten und Gebete wurden vollständig pulverisiert, die Fantasie regiert und Darüber hinaus ist in seinem Kern das eucharistische Hochgebet verstreut. Doch heute tun die Verantwortlichen für diese sich entwickelnde Liturgie alles, was sie können, um den alten römischen Ritus zu verbieten, dessen Kanon mindestens auf das vierte Jahrhundert zurückgeht und dessen volle Form, wie wir ihn kennen – das Offertorium, die Gebete der Kommunion – bereits im 11. Jahrhundert in Gebrauch.

Wir verteidigen diese Liturgie, diesen römischen Kanon, und wir werden ihn Schritt für Schritt verteidigen. Dies bedeuten unsere unermüdlichen Pariser „Mahnwachen“ vor dem Büro des Erzbischofs, 10, rue du Cloître-Notre-Dame, von Montag bis Freitag von 13.00 bis 13.30 Uhr in Saint-Georges de La Villette. Avenida Simón Bolívar 114, mittwochs um 17.00 Uhr, vor Notre-Dame du Travail, Rue Vercingétorix 59, sonntags um 18.15 Uhr, wo wir unermüdlich unseren Rosenkranz zur Heiligen Jungfrau beten.


Echos der Mahnwachen: Ein älterer Mann bleibt vor uns stehen: „Sie haben völlig Recht… Meine verstorbene Frau und ich waren unsererseits vom Beginn des Zweiten Vatikanischen Konzils begeistert. Über zwanzig Jahre lang haben wir uns in unserer Pfarrgemeinde für die Sache seiner Reformen eingesetzt, sogar so weit, dass wir unsere beiden Kinder nicht taufen ließen … und dann haben wir verstanden, dass sie uns manipuliert und unseren Glauben und unsere Kirche verändert hatten … . nicht, dass ich weiß, ob sie sich erholen wird, aber bitte machen Sie weiter! "


176ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES

PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL

DIANTE DA ARQUIDIOCESE




Na semana passada, teve lugar em Roma o 14º Congresso do CIEL, o Centro Internacional de Estudos Litúrgicos, no Instituto Santissima Maria Bambina, junto à colunata de Bernini na Praça de São Pedro.

O objectivo desta foi o de tratar de modo académico o cânone romano e as orações eucarísticas. O padre Ryan T. Ruiz, sacerdote da Arquidiocese de Cincinnati, nos Estados Unidos, decano da faculdade de teologia e professor de liturgia, falou sobre a identidade e a importância do misterioso anjo mediador mencionado na oração Supplices te rogamos. Jean-Christophe de Nadaï, dominicano do convento de Saint-Jacques em Paris, membro da Comissão Leonina, responsável pela edição crítica das obras completas de Santo Tomás de Aquino, proferiu uma conferência sobre o latim do cânone romano.

O Padre Taras Khomych, da Universidade Hope de Liverpool, fez uma comparação teológica entre a Anáfora de São João Crisóstomo, a mais famosa e representativa do rito bizantino, e o cânone romano. O Padre Gabriel Diaz Patri, de Londres, apresentou uma comparação erudita das anáforas do primeiro milénio.

E o Padre Claude Barthe, de Paris, falou sobre as novas orações eucarísticas saídas da reforma litúrgica de Paulo VI.

Todas estas intervenções estarão disponíveis nas Actas que o CIEL publicará, mas gostaria de dizer aqui uma palavra sobre esta última conferência sobre a nova liturgia que visa suplantar a antiga.

O Padre Barthe salientou que a imposição destas novas anáforas foi uma inovação muito considerável para a liturgia romana, uma vez que, até onde os documentos nos permitem remontar, ou seja, ao século IV, Roma só conhecia uma única oração eucarística chamada Cânone Romano. Acontece que uma tal explosão do centro vital da liturgia romana ocorreu em Maio de 1968! Uma "missa normativa" já tinha sido ensaiada a 24 de Outubro de 1967, na Capela Sistina, na presença dos bispos que havia, chegado a Roma para uma assembleia sinodal. Estes, porém, não se mostraram particularmente entusiasmados, bem pelo contrário: quando questionados se tinham gostado da missa, apenas 71 em 176 responderam "placet". Mas Paulo VI ignorou tudo isso. O cânone romano tornou-se a Oração Eucarística I, com algumas alterações no relato da Instituição, e três outras orações inventadas pelos reformadores foram acrescentadas: a Oração II lembrava vagamente a reconstrução aleatória que tinha sido feita da chamada anáfora de Hipólito, e as Orações III e IV foram pura e simplesmente novas criações. Quanto à redacção da Oração II, o próprio Padre Bouyer admitiu que a tinha concluído com a bênção de Dom Botte na esplanada de um restaurante em Trastevere, antes da reunião do Consilium da Reforma que a iria aprovar.

Mas as coisas não ficaram por aí, pois hoje existem catorze orações eucarísticas oficiais, incluindo duas para a reconciliação, três para as missas de crianças, uma para certos encontros e quatro para circunstâncias especiais.

Sem esquecer as orações aprovadas para certos países, como a anáfora, chamada oração eucarística de Manaus, no Brasil, que tem a estranha particularidade de ser uma anáfora dialogada. E sem falar das orações “selvagens”, sejam elas as orações eucarísticas oficiais mais ou menos improvisadas pelos celebrantes segundo a inspiração do momento, o que é muito frequente, ou as orações eucarísticas pura e simplesmente inventadas. O Padre Barthe falou ainda do que se passa desde há algum tempo em Paris, nas paróquias tidas por “mais avançadas”.

Eis a que estado chegou a liturgia, tanto, que continuar a chamá-la de "romana" é quase atrevimento: completamente pulverizada nos seus ritos e orações, nela reina a imaginação e, para mais, devastada no que é o seu coração, o âmago do seu âmago, a a oração eucarística. Mas hoje, os responsáveis por esta liturgia em evolução estão a fazer tudo o que podem para proibir o antigo rito romano, cujo cânone remonta pelo menos ao século IV, e cuja forma completa, tal como a conhecemos — o ofertório, as orações de comunhão – já se encontrava estabelecida no século XI.

Defendemos esta liturgia, este cânone romano, e iremos defendê-lo sem cessar. É esse o sentido das nossas infatigáveis "vigílias" parisienses em frente da sede da arquidiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de segunda a sexta-feira, das 13h00 às 13h30, em Saint-Georges de La Villette, av. Simón Bolívar, 114, quartas-feiras às 17h00, e diante de Notre-Dame du Travail, rua Vercingétorix, 59, domingos às 18h15, onde rezamos incansavelmente os nossos terços à Santíssima Virgem.


Ecos das Vigílias: Um homem de idade detém-se diante de nós: “Tendes toda a razão… A minha falecida esposa e eu ficámos entusiasmados com o início do Concílio Vaticano II. Durante mais de vinte anos dedicámo-nos na nossa paróquia à causa das suas reformas, até ao extremos de não baptizarmos os nossos dois filhos... mas entretanto, compreendemos que nos manipularam e que mudaram a nossa fé e a nossa Igreja. Não sei se conseguirá recuperar, mas, por favor, peço-vos, não parem, continuem!"

A la une

S'abonner à notre lettre hebdomadaire

Si vous désirez recevoir régulièrement et gratuitement la lettre de Paix Liturgique, inscrivez-vous.
S'ABONNER

Paix Liturgique
dans le monde

Parce que la réconciliation liturgique est un enjeu pour toute l'Église universelle, nous publions tous les mois des lettres dans les principales langues du monde catholique. Découvrez et faites connaître nos éditions étrangères.

Télécharger notre application

Soutenir Paix Liturgique