Notre lettre 1160 publiée le 10 février 2025
LES NOUVEAUX
TROIS MOUSQUETAIRES !
LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 177ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME
Chers Amis,
Cela fait partie des bonnes nouvelles pour l’Église notre Mère, qui doivent soutenir notre moral : ils sont trois cardinaux, comme trois mousquetaires, à défendre la liturgie traditionnelle, les cardinaux Ludwig Müller, Robert Sarah et Raymond Burke. Tous les trois sont venus encourager 75 prêtres de la Confraternity of Catholic Clergy, du clergé d'Australie, des États-Unis, du Royaume-Uni et d'Espagne qui se sont réunis à Rome du 13 au 17 janvier.
Les trois cardinaux venaient d’abord encourager ces prêtres « classiques », jeunes pour la plupart, représentant une association de 500 prêtres dans le monde, mal aimés et malmenés par leurs évêques. Ainsi, le cardinal Müller a-t-il souligné que les prêtres devaient être considérés comme les représentants de Jésus-Christ et non comme des fonctionnaires. Le cardinal Sarah a mis en garde contre le subjectivisme de la foi, de la morale et du culte, qui conduit les âmes en enfer. Et il a dénoncé les comportements « inappropriés » au cours de la célébration de la messe, préconisant une « réforme de la réforme », une réforme du nouvel Ordo Missæ. Le cardinal Burke a évoqué la marginalisation du christianisme dans la sphère publique et a encouragé les prêtres à « reconnaître la faillite humaine de notre culture ». Il a remarqué que « les forces qui voudraient nous conduire sur le chemin de la mort culturelle en niant les racines chrétiennes de notre culture sont puissantes ».
En outre, le cardinal Sarah a ajouté un éloge du rite traditionnel, approuvé par les deux autres cardinaux, qui sont tombés d’accord sur le fait que « la messe en latin ne peut être abolie du jour au lendemain. » Ils ont d’ailleurs déjà traité à plusieurs reprises du sujet chacun de leur côté (cardinal Müller : TC a représenté une « intolérance brutale », une décision « pastoralement contre-productive » et un « exemple consternant d’incompétence théologique » ; cardinal Burke : « il n’est tout simplement pas vrai que la liturgie réformée est la seule forme valide du rite romain » ; cardinal Sarah : « L’autorité du pape n’est pas illimitée, elle est au service de la Sainte Tradition. ». Devant les prêtres de la Confraternity of Catholic Clergy, le cardinal Sarah a remarqué que la liturgie traditionnelle garde une grande popularité surtout auprès des jeunes fidèles et des jeunes familles. Ce rite, a dit l’ancien Préfet de la Congrégation pour le Culte divin « a un avenir parce qu'il a un passé ! »
Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas était quatre, comme on le sait. Le quatrième ici, qui n’est pas cardinal (il devra attendre un prochain pontificat…), est Mgr Joseph Strickland, évêque émérite – ou plutôt émérité de force – de Tyler, au Texas. À peu près en même temps, le 28 janvier, dans une lettre ouverte à propos de « La tentative de suppression de la messe latine traditionnelle », Mgr Strickland ne mâchait ses mots : « La Messe latine traditionnelle a longtemps été considérée comme le summum de la révérence et une expression profonde des traditions sacrées de l'Église". Mgr Strickland s’est étonné du fait que François, dans le même temps, autorisait de la « flexibilité » dans la liturgie ordinaire, par exemple en permettant des déviations, ou y en incorporant des éléments d’inculturation, y introduit une manque de révérence, ce qui est « extrêmement dangereux car c'est la précision de la liturgie qui garantit la célébration du mystère sacré. »
« En publiant Traditionis custodes, qui a limité l'accès à la Messe latine traditionnelle, le Pape François s'est aliéné ceux qui trouvent dans cette forme de culte une nourriture spirituelle plus profonde, et il a cherché à diminuer le riche héritage liturgique de l'Église qui favorise la révérence et la continuité avec les générations passées. » Puis, Mgr Strickland a fait allusion aux propos insultants du pape dans sa dernière autobiographie (Espère, Albin Michel, 15 janvier 2025), vis-à-vis de ceux qui se nourrissent de la messe traditionnelle, propos que j’ai rapportés dans une précédente lettre aux Veilleurs : « [Leur] attitude rigide va généralement de pair avec des vêtements précieux et coûteux, avec des broderies, des dentelles et des étoles. Parfois, ces déguisements cachent de graves déséquilibres, des troubles affectifs, des problèmes de comportement ou un mal-être personnel qui peut être instrumentalisé. » Mgr Strickland a commenté : « Il s'agit d'une affaire grave. » Que le pape traite une partie de ses enfants (de ses prêtres) de déséquilibrés est grave en effet.
Nous sommes profondément reconnaissants à ces prélats de défendre ainsi la liberté de la liturgie traditionnelle, liberté qui participe de la liberté de l’Église. Que Dieu leur donne la force en tous domaines de la confession de la foi ! Nous le demanderons pour eux cette semaine dans nos « veilles » parisiennes devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, XIXe, le mercredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, XIVe, le dimanche à 18h15, où nous récitons nos chapelets à la Vierge Marie.
Echos de Veilles :Un homme nous aborde "je suis un converti venu du luthéranisme devenu catholique pour y honorer et y adorer la présence réelle du Christ dans l’eucharistie vous comprenez combien je suis scandalisé par l’irrespect de la communion dans la main généralisée dans liturgie conciliaire ! "
En union de prière et d’amitié.
Christian Marquant
contact@veilleurs-paris.fr.
THE NEWS THREE MUSKETEERS !
177th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS
FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS
IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS
A piece of good news for our Mother Church, and on that helps us to maintain our morale: there are three cardinals, who, like a new version of the three musketeers, defend the traditional liturgy: they are Cardinals Ludwig Müller, Robert Sarah and Raymond Burke. The three came to encourage 75 priests of the Confraternity of the Catholic Clergy, clerics from Australia, the United States, the United Kingdom and Spain, gathered in Rome from January 13 to 17.
The three cardinals intended first of all to encourage these “classical” priests, for the most part quite young, and who represent an association of 500 priests from all over the world, having in common the fact of being unloved and mistreated by their bishops. For this reason, Cardinal Müller stressed that priests must be considered as representatives of Jesus Christ and not as public officials. Cardinal Sarah warned against the subjectivism of faith, morals and worship, which leads souls to hell. And he denounced certain “inappropriate” attitudes and conducts during the celebration of Mass, calling for a “reform of the reform,” a reform of the new Ordus Missae. Cardinal Burke spoke of the marginalization of Christianity in the public sphere and encouraged priests to “recognize the human failure of our culture.” He noted that “the forces that want to lead us down the path of cultural death by denying the Christian roots of our culture are powerful.”
Cardinal Sarah added some remarks especially praising the traditional rite, which were approved by the other two cardinals, all three agreeing that “the Latin Mass cannot be abolished overnight.” » They have already dealt with the subject several times, each in his own way (Cardinal Müller: the TC represented a "brutal intolerance", a "pastorally counterproductive" decision and a "disheartening example of theological incompetence"; Cardinal Burke: "it is simply not true that the reformed liturgy is the only valid form of the Roman rite"; Cardinal Sarah: "The authority of the Pope is not unlimited, it is at the service of Sacred Tradition"). While addressing these priests of the Confraternity of the Catholic Clergy, Cardinal Sarah pointed out that the traditional liturgy remains very popular, especially among the younger faithful and the young families. This rite, said the former Prefect of the Congregation for Divine Worship, "has a future because it has a past!"
Alexandre Dumas's Three Musketeers were four, as we know. The fourth here, who is not a cardinal (he will have to wait for a future pontificate...), is Monsignor Joseph Strickland, bishop emeritus—or rather, emeritus by force —of Tyler, Texas. Around the same time, on January 28, in an open letter on “The Attempt to Suppress the Traditional Latin Mass,” Bishop Strickland was blunt: “The Traditional Latin Mass has long been considered the pinnacle of reverence and a profound expression of the sacred traditions of the Church.” Bishop Strickland expressed surprise that Francis was at the same time allowing “flexibility” in the ordinary liturgy, for example, by allowing deviations or incorporating elements of inculturation, which introduces a lack of reverence, something which is “extremely dangerous because it is the precision of the liturgy that acts as a guarantee for the celebration of the sacred mystery.”
“By issuing Traditionis Custodes, which restricts the access to the Traditional Latin Mass, Pope Francis has alienated those who find in this form of worship a deeper spiritual nourishment, and has sought to diminish the Church’s rich liturgical heritage that fosters reverence and the continuity with past generations.” Bishop Strickland then alluded to the Pope’s insulting regards in his latest autobiography (Espère, Albin Michel, January 15, 2025), directed at those who feed on the Traditional Mass, remarks which I have already reported in a previous letter to the Sentinels: “[Their] rigid attitude usually goes hand in hand with precious and expensive clothing, embroidery, lace, and stoles. Sometimes these disguises hide serious imbalances, emotional disorders, behavioral problems, or personal discomfort, all things that can be exploited.” Bishop Strickland commented: “This is a grave matter.” That the Pope treats some of his sons (his priests) as unbalanced is indeed grave.
We are deeply grateful to these prelates for defending the freedom of the traditional liturgy, a freedom that stems from the freedom of the Church. May God give them strength in all areas of the confession of faith! We will pray for them this week at our Parisian “vigils” in front of the offices of the archbishopric, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, from Monday to Friday, from 1 to 1:30 p.m., at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, on Wednesdays at 5 p.m., and in front of Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, on Sundays at 6:15 p.m., where we will pray our rosaries to the Virgin Mary.
Echoes of Vigils: A man approaches us: "I am a convert from Lutheranism who became a Catholic in order to honour and adore the real presence of Christ in the Eucharist. You will therefore understand how much I am scandalized by the lack of respect inherent to receiving holy communion in the hand, which is the general rule in the conciliar liturgy!"
I TRE MOSCHETTIERI
177ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA
PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE
DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI
Ecco una delle buone notizie per la nostra Madre Chiesa, e una che ci aiuta a tenere su il morale: ci sono tre cardinali che, come i tre moschettieri, difendono la liturgia tradizionale: i cardinali Ludwig Müller, Robert Sarah e Raymond Burke. I tre sono venuti a incoraggiare 75 sacerdoti della Confraternita del Clero Cattolico, ecclesiastici provenienti da Australia, Stati Uniti, Regno Unito e Spagna, riunitisi a Roma dal 13 al 17 gennaio.
I tre cardinali sono intervenuti innanzitutto per incoraggiare questi sacerdoti “classici”, per lo più giovani, e che rappresentano un’associazione di 500 sacerdoti di tutto il mondo, spesso non amati e maltrattati dai loro vescovi. Il cardinale Müller ha perciò sottolineato che i sacerdoti devono essere considerati rappresentanti di Gesù Cristo e non funzionari pubblici. Il cardinale Sarah ha messo in guardia contro il soggettivismo della fede, della moralità e del culto, che conduce le anime all'inferno. E ha denunciato certi comportamenti “inappropriati” durante la celebrazione della Messa, auspicando una “riforma della riforma”, una riforma del nuovo Ordus Missae. Il cardinale Burke ha parlato dell’emarginazione del cristianesimo nella sfera pubblica e ha incoraggiato i sacerdoti a “riconoscere il fallimento umano della nostra cultura”. Ha osservato che "le forze che vogliono condurci sulla strada della morte culturale negando le radici cristiane della nostra cultura sono potenti".
Il cardinale Sarah ha aggiunto ancora un elogio al rito tradizionale, che ha raccolto l’approvazione degli altri due cardinali, tutti e tre concordi nel ritenere che "la messa latina non può essere abolita da un giorno all'altro". Infatti, tutti e tre hanno già affrontato l’argomento più volte, ognuno a suo modo (il cardinale Müller: la TC ha rappresentato una “brutale intolleranza”, una decisione “pastoralmente controproducente” e un “esempio affliggente di incompetenza teologica”; il cardinale Burke: “non è del tutto vero che la liturgia riformata è l’unica forma valida del rito romano”; il cardinale Sarah: “L’autorità del Papa non è illimitata, sta al servizio della Sacra Tradizione”. Rivolgendosi ai sacerdoti della Confraternita del Clero Cattolico, il cardinale Sarah ha sottolineato che la liturgia tradizionale rimane molto popolare, soprattutto tra i giovani fedeli e le giovani famiglie. Questo rito, ha affermato l’ex Prefetto della Congregazione per il Culto Divino, “ha un futuro perché ha un passato!”
I Tre Moschettieri di Alexandre Dumas erano quattro, come sappiamo. Il quarto qui, che non è cardinale (dovrà attendere un futuro pontificato...), è Mons. Joseph Strickland, vescovo emerito – o meglio, emerito forzato – di Tyler, Texas. Nello stesso periodo, il 28 gennaio, in una lettera aperta sul “Tentativo di sopprimere la Messa latina tradizionale”, il vescovo Strickland fu schietto: “La Messa latina tradizionale è stata a lungo considerata l’apice della riverenza e una profonda espressione delle sacre tradizioni della Chiesa”. Il vescovo Strickland si è detto sorpreso dal fatto che Francesco allo stesso tempo ammetta “flessibilità” nella liturgia ordinaria, ad esempio al consentirsi deviazioni o incorporando elementi di inculturazione, il che introduce una mancanza di riverenza, che è “estremamente pericolosa perché è la precisione della liturgia che funge da garanzia nella celebrazione del sacro mistero”.
"Emanando Traditionis Custodes, che limita l'accesso alla Messa latina tradizionale, Papa Francesco ha alienato coloro che trovano in questa forma di culto un nutrimento spirituale più profondo e ha cercato di sminuire il ricco patrimonio liturgico della Chiesa che promuove la riverenza e la continuità con le generazioni passate". Il vescovo Strickland ha poi accennato ai commenti ingiuriosi del Papa nella sua ultima autobiografia (Espère, Albin Michel, 15 gennaio 2025), verso coloro che si nutrono della Messa tradizionale, commenti che ho riportato in una precedente lettera alle Sentinelle: "[Il loro] atteggiamento rigido di solito va di mano con abbigliamenti preziosi e costosi, con ricami, pizzi e stole. A volte questi travestimenti nascondono gravi squilibri, disturbi emotivi, problemi comportamentali o disagi personali passibili di essere sfruttati". Il vescovo Strickland ha commentato: “Questa è una questione grave”. Infatti, che il Papa tratti alcuni dei suoi figli (i suoi sacerdoti) come degli squilibrati è davvero grave.
Siamo profondamente grati a questi prelati per aver difeso in questo modo la libertà della liturgia tradizionale, una libertà che partecipa della libertà della Chiesa. Che Dio vi dia forza in tutti gli ambiti della confessione della fede! Pregheremo per loro questa settimana durante le nostre “veglie” parigine davanti agli uffici dell’arcidiocesi, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30, a Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, il mercoledì alle 17:00, e davanti a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, la domenica alle 18:15, dove pregheremo i nostri rosari alla Vergine Maria.
Echi delle vigilie: Un uomo si avvicina a noi: "Sono un convertito dal luteranesimo che è diventato cattolico per onorare e adorare la presenza reale di Cristo nell'Eucaristia. Potete pertanto capire quanto mi scandalizzi la mancanza di rispetto della comunione in mano, generalizzata nella liturgia conciliare!"
LOS TRES MOSQUETEROS
SEMANA 177: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES
EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL
DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS
Ésta es una de las buenas noticias para nuestra Madre la Iglesia, y que nos ayuda a mantener el ánimo: hay tres cardenales que, como tres mosqueteros, defienden la liturgia tradicional: los cardenales Ludwig Müller, Robert Sarah y Raymond Burke. Los tres fueron a animar a 75 sacerdotes de la Confraternidad del Clero Católico, clérigos de Australia, Estados Unidos, Reino Unido y España reunidos en Roma del 13 al 17 de enero.
Los tres cardenales quisieron primero reconfortar a estos sacerdotes «clásicos», la mayoría jóvenes, que representan una asociación de 500 sacerdotes en el mundo, no amados y maltratados por sus obispos. Por ello, el cardenal Müller subrayó que los sacerdotes deben ser considerados como representantes de Jesucristo y no como funcionarios públicos. El cardenal Sarah advirtió contra el subjetivismo de la fe, de la moral y del culto, que conduce a las almas al infierno. Y denunció ciertos comportamientos «inapropiados» durante la celebración de la Misa, abogando por una «reforma de la reforma», una reforma del nuevo Ordus Missae. El cardenal Burke habló de la marginación del cristianismo en la esfera pública y alentó a los sacerdotes a «reconocer el fracaso humano de nuestra cultura». Señaló que «las fuerzas que quieren llevarnos por el camino de la muerte cultural al negar las raíces cristianas de nuestra cultura son poderosas».
El cardenal Sarah añadió aún un elogio al rito tradicional, que fue aprobado por los otros dos cardenales, los tres de acuerdo con que «la misa en latín no puede abolirse de la noche a la mañana.» Ya han tratado el tema varias veces, cada uno por su cuenta (cardenal Müller: el TC representó una «intolerancia brutal», una decisión «pastoralmente contraproducente» y un «ejemplo desalentador de incompetencia teológica»; cardenal Burke: «simplemente no es cierto que la liturgia reformada sea la única forma válida del rito romano»; cardenal Sarah: «La autoridad del Papa no es ilimitada, está al servicio de la Sagrada Tradición». Frente a los sacerdotes de la Confraternidad del Clero Católico, el Cardenal Sarah señaló que la liturgia tradicional sigue siendo muy popular, especialmente entre los fieles jóvenes y las familias jóvenes. Este rito, dijo el ex Prefecto de la Congregación para el Culto Divino, «¡tiene futuro porque tiene pasado!»
Los Tres Mosqueteros de Alejandro Dumas eran cuatro, como sabemos. El cuarto aquí, que no es cardenal (tendrá que esperar a un futuro pontificado…), es monseñor Joseph Strickland, obispo emérito –o más bien emérito forzosamente– de Tyler, Texas. Casi al mismo tiempo, el 28 de enero, en una carta abierta sobre «El intento de suprimir la misa tradicional en latín», el obispo Strickland fue contundente: «La misa tradicional en latín ha sido considerada durante mucho tiempo el culmen de la reverencia y una expresión profunda de las tradiciones sagradas de la Iglesia». El obispo Strickland expresó su sorpresa de que Francisco permitiera, «flexibilidad» en la liturgia ordinaria, por ejemplo, al permitir desviaciones o incorporar elementos de inculturación, lo que introduce una falta de reverencia, que es «extremadamente peligrosa porque es la precisión de la liturgia la que garantiza la celebración del misterio sagrado».
«Al emitir Traditionis Custodes, que limita el acceso a la Misa tradicional en latín, el Papa Francisco ha alejado a quienes encuentran en esta forma de culto un alimento espiritual más profundo, y ha buscado disminuir el rico patrimonio litúrgico de la Iglesia que fomenta la reverencia y la continuidad con las generaciones pasadas.» Luego, Monseñor Strickland aludió a los comentarios insultantes del Papa en su última autobiografía (Esperanza, la autobiografía, Plaza & Janés, 2025) a quienes se alimentan de la Misa tradicional, comentarios que reporté en una carta anterior a los Centinelas: «Esta actitud rígida suele ir de la mano de prendas preciosas y caras, con bordados, encajes y estolas. A veces, estas vestimentas esconden graves desequilibrios, trastornos emocionales, problemas de conducta o un malestar personal que pueden ser aprovechados...» El obispo Strickland comentó: «Este es un asunto grave.» Que el Papa trate a algunos de sus hijos (sus sacerdotes) como desequilibrados es realmente grave.
Estamos profundamente agradecidos a estos prelados por defender así la libertad de la liturgia tradicional, libertad que participa de la libertad de la Iglesia. ¡Que Dios les dé fortaleza en todas las áreas de la confesión de fe! Pediremos que Dios se lo conceda esta semana en nuestras «vigilias» parisinas frente a las oficinas del arzobispado, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13 a 13.30 horas, en Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, los miércoles a las 17 h, y frente a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, los domingos a las 18:15 h, donde rezamos nuestros rosarios a la Virgen María.
Ecos de las Vigilias: Un hombre se acerca a nosotros: «Soy un converso del luteranismo que se hizo católico para honrar y adorar la presencia real de Cristo en la Eucaristía. ¡Ustedes comprenden cuánto me escandaliza la falta de respeto de la comunión en la mano que se ha generalizada en la liturgia conciliar!»
DIE DREI MUSKETIERE
177. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE
FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE
VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT
Dies ist eine der guten Nachrichten für unsere Mutter Kirche und hilft uns, unsere Moral aufrechtzuerhalten: Es gibt drei Kardinäle, die wie drei Musketiere die traditionelle Liturgie verteidigen: die Kardinäle Ludwig Müller, Robert Sarah und Raymond Burke. Die drei waren gekommen, um 75 Priester der Bruderschaft des katholischen Klerus – Geistliche aus Australien, den Vereinigten Staaten, dem Vereinigten Königreich und Spanien – zu ermutigen, die vom 13. bis 17. Januar in Rom zusammengekommen waren.
Die drei Kardinäle ermutigten zunächst diese „klassischen“ Priester, von denen die meisten jung sind und die eine Vereinigung von 500 Priestern in der Welt repräsentieren, die von ihren Bischöfen ungeliebt und misshandelt werden. Kardinal Müller betonte daher, dass Priester als Stellvertreter Jesu Christi und nicht als öffentliche Amtsträger betrachtet werden sollten. Kardinal Sarah warnte vor dem Subjektivismus des Glaubens, der Moral und der Anbetung, der die Seelen in die Hölle führe. Und er prangerte bestimmte „unangemessene“ Verhaltensweisen während der Messfeier an und plädierte für eine „Reform der Reform“, eine Reform des neuen Ordus Missae. Kardinal Burke sprach von der Marginalisierung des Christentums im öffentlichen Raum und ermutigte die Priester, „das menschliche Versagen unserer Kultur anzuerkennen“. Er stellte fest: „Die Kräfte, die uns durch die Leugnung der christlichen Wurzeln unserer Kultur auf den Weg des kulturellen Todes führen wollen, sind mächtig.“
Kardinal Sarah fügte auch dem traditionellen Ritus ein Lob hinzu, das von den beiden anderen Kardinälen gebilligt wurde. Alle drei stimmten darin überein, dass „die lateinische Messe nicht über Nacht abgeschafft werden kann.“ » Sie haben sich bereits mehrfach mit dem Thema befasst, jeder auf seine Weise (Kardinal Müller: Die TC stelle eine „brutale Intoleranz“, eine „pastoral kontraproduktive“ Entscheidung und ein „entmutigendes Beispiel theologischer Inkompetenz“ dar; Kardinal Burke: „Es ist einfach nicht wahr, dass die reformierte Liturgie die einzig gültige Form des römischen Ritus ist“; Kardinal Sarah: „Die Autorität des Papstes ist nicht unbegrenzt, sie steht im Dienst der Heiligen Tradition“. In seiner Ansprache an die Priester der Bruderschaft des katholischen Klerus wies Kardinal Sarah darauf hin, dass die traditionelle Liturgie nach wie vor sehr beliebt ist, insbesondere bei jungen Gläubigen und jungen Familien. Dieser Ritus, sagte der ehemalige Präfekt der Kongregation für den Gottesdienst und die Sakramentenordnung, „hat eine Zukunft, weil er eine Vergangenheit hat!“
Wie wir wissen, waren es in „Die drei Musketiere“ von Alexandre Dumas vier. Der vierte hier, der kein Kardinal ist (er muss auf ein zukünftiges Pontifikat warten ...), ist Mons. Joseph Strickland, emeritierter Bischof – oder besser gesagt, notwendigerweise emeritierter – von Tyler, Texas. Etwa zur gleichen Zeit, am 28. Januar, äußerte sich Bischof Strickland in einem offenen Brief zum „Versuch, die traditionelle lateinische Messe zu unterdrücken“, unverblümt: „Die traditionelle lateinische Messe gilt seit langem als Höhepunkt der Ehrfurcht und als tiefgreifender Ausdruck der heiligen Traditionen der Kirche.“ Bischof Strickland zeigte sich überrascht, dass Franziskus zugleich „Flexibilität“ in der ordentlichen Liturgie zuließe, etwa indem er Abweichungen zuließ oder Elemente der Inkulturation einbaute, was zu einem Mangel an Ehrfurcht führte, der „äußerst gefährlich“ sei, „weil es die Präzision der Liturgie ist, die die Feier des heiligen Mysteriums garantiert.“
„Mit der Veröffentlichung von Traditionis Custodes, das den Zugang zur traditionellen lateinischen Messe einschränkt, hat Papst Franziskus diejenigen vergrault, die in dieser Form der Anbetung tiefere spirituelle Nahrung finden, und versucht, das reiche liturgische Erbe der Kirche zu schmälern, das Ehrfurcht und Kontinuität mit vergangenen Generationen fördert.“ Bischof Strickland spielte dann auf die beleidigenden Kommentare des Papstes in seiner neuesten Autobiografie (Espère, Albin Michel, 15. Januar 2025) gegenüber denen an, die sich von der traditionellen Messe ernähren, Kommentare, über die ich in einem früheren Brief an die Wächter berichtete: „Seine starre Haltung geht normalerweise Hand in Hand mit kostbarer und teurer Kleidung, mit Stickereien, Spitzen und Stolen. Manchmal verbergen diese Verkleidungen ernsthafte Ungleichgewichte, emotionale Störungen, Verhaltensprobleme oder persönliches Unbehagen, das ausgenutzt werden kann.“ Bischof Strickland kommentierte: „Das ist eine ernste Angelegenheit.“ Dass der Papst einige seiner Söhne (seine Priester) als unausgeglichen behandelt, ist wirklich ernst.
Wir sind diesen Prälaten zutiefst dankbar, dass sie auf diese Weise die Freiheit der traditionellen Liturgie verteidigen, eine Freiheit, die an der Freiheit der Kirche teilhat. Gott schenke Ihnen Kraft in allen Bereichen des Glaubensbekenntnisses! Wir werden diese Woche bei unseren Pariser Mahnwachen vor dem Büro des Erzbischofs, 10, rue du Cloître-Notre-Dame, von Montag bis Freitag von 13.00 bis 13.30 Uhr, in Saint-Georges de La Villette, 114, avenue Simon Bolivar, mittwochs um 17.00 Uhr und vor Notre-Dame du Travail, 59, rue Vercingétorix, sonntags um 18.15 Uhr für sie beten, wo wir unseren Rosenkranz zur Jungfrau Maria beten werden.
Echos von Mahnwachen: Ein Mann kommt auf uns zu: „Ich bin ein Konvertit aus dem Luthertum, der zum Katholizismus übergetreten ist, um die wahre Gegenwart Christi in der Eucharistie zu ehren und anzubeten. Sie können verstehen, wie sehr ich mich über den Mangel an Respekt vor der Handkommunion empöre, die in der Liturgie des Konzils weit verbreitet ist!“
OS TRES MOSQUETEIROS
177ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES
PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL
DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS
Esta uma das boas notícias para a nossa Mãe, a Santa Igreja, e que nos ajuda manter alto o moral: há três cardeais, que, qual três mosqueteiros, defendem a liturgia tradicional: os cardeais Ludwig Müller, Robert Sarah e Raymond Burke. Os três aceitaram vir encorajar 75 sacerdotes da Confraria do Clero Católico, clérigos da Austrália, Estados Unidos, Reino Unido e Espanha, reunidos em Roma de 13 a 17 de Janeiro.
Os três cardeais pretenderam em primeiro lugar encorajar estes sacerdotes “clássicos”, a maioria deles jovens e que representam uma associação de 500 sacerdotes de todo o mundo, amiúde mal-amados e maltratados pelos seus bispos. O Cardeal Müller realçou, por isso, que os sacerdotes devem ser considerados como representantes de Jesus Cristo e não à guisa de funcionários públicos. O Cardeal Sarah alertou contra o subjectivismo da fé, da moral e do culto, que leva as almas para o inferno. E denunciou certos comportamentos “inapropriados” durante a celebração da missa, defendendo uma “reforma da reforma”, uma reforma do novo Ordus Missae. O Cardeal Burke falou sobre a marginalização do cristianismo na esfera pública e encorajou os sacerdotes a “reconhecer o fracasso humano da nossa cultura”. Alertou, enfim, que "as forças que nos querem levar pelo caminho da morte cultural, negando as raízes cristãs da nossa cultura, são poderosas".
O Cardeal Sarah teceu ainda um elogio ao rito tradicional, no que logo foi seguido pelos outros dois cardeais, tendo os três concordado em que "a missa em latim não pode ser abolida de um dia para o outro". Todos eles já trataram deste tema noutras ocasiões, cada um à sua maneira (Cardeal Müller: o TC representou uma “intolerância brutal”, uma decisão “pastoralmente contraproducente” e um “exemplo consternador de incompetência teológica”; Cardeal Burke: “simplesmente não é verdade que a liturgia reformada seja a única forma válida do rito romano”; Cardeal Sarah: “A autoridade do Papa não é ilimitada, está ao serviço da Sagrada Tradição”. Dirigindo-se a estes sacerdotes da Confraria do Clero Católico, o Cardeal Sarah sublinhou que a liturgia tradicional continua a ser muito popular, sobretudo entre os fiéis e as famílias jovens. Este rito, declarou o ex-Prefeito da Congregação para o Culto Divino, "tem futuro porque tem passado!"
Os Três Mosqueteiros de Alexandre Dumas eram quatro, como bem sabemos. O quarto, aqui, que não é cardeal (terá de esperar por um futuro pontificado...), é Mons. Joseph Strickland, bispo emérito – ou melhor, emérito à força – de Tyler, Texas. Por essa mesma altura, a 28 de Janeiro, numa carta aberta sobre “A tentativa de suprimir a missa tradicional em latim”, o Bispo Strickland foi bem claro: “A missa tradicional em latim é há muito considerada o pináculo da reverência e uma expressão profunda das tradições sagradas da Igreja”. O Bispo Strickland manifestou surpresa por Francisco estar ao mesmo tempo a permitir “flexibilidade” na liturgia ordinária, por exemplo, ao admitir-se certos desvios ou ao incorporar-se elementos de inculturação, assim se abrindo caminho para a falta de reverência, o que é “extremamente perigoso porque é a precisão da liturgia que garante a celebração dos mistérios sagrados”.
“Ao emanar Traditionis Custodes, que restringe o acesso à Missa Latina Tradicional, o Papa Francisco alienou aqueles que encontram nesta forma de culto um alimento espiritual mais profundo, e procurou diminuir a rica herança litúrgica da Igreja que promove a reverência e a continuidade com as gerações passadas.” O Bispo Strickland aludiu então aos comentários insultuosos do Papa na sua última autobiografia, em relação àqueles que se alimentam da Missa Tradicional, comentários que relatei numa precedente carta aos Sentinelas: “[A sua] atitude rígida anda geralmente de mãos dadas com indumentárias preciosas e caras, com bordados, rendas e estolas.” O Bispo Strickland comentou: “Este é um assunto grave”. Que o Papa trate alguns dos seus filhos (os seus sacerdotes) como desequilibrados é realmente coisa grave.
Estamos profundamente gratos a estes prelados por defenderem assim a liberdade da liturgia tradicional, uma liberdade que participa da liberdade da Igreja. Que Deus lhes dê fortaleza em todas as áreas da confissão de fé! Rezaremos por eles esta semana nas nossas “vigílias” parisienses em frente dos escritórios da arquidiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de segunda a sexta-feira, das 13h00 às 13h30, em Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, quarta-feira, às 17h00, e diante de Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, domingo, às 18h15, onde rezaremos os nossos terços à Virgem Maria.
Ecos de Vigílias: Um homem aproxima-se de nós: "Sou um convertido do luteranismo que se tornou católico para honrar e adorar a presença real de Cristo na Eucaristia. Bem podem compreender, por isso, o quanto me escandaliza a falta de respeito da comunhão na mão, generalizada na liturgia conciliar!"