Notre lettre 1163 publiée le 17 février 2025

L’ÉVOLUTION EXEMPLAIRE
DU CARDINAL SARAH

LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 178ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME



Chers Amis,

Je vous parlais la semaine dernière de la défense de la liturgie traditionnelle à laquelle s’emploient courageusement les cardinaux Müller, Burke et Sarah. Je voudrais revenir sur ce dernier. Joseph Sarah, 79 ans, guinéen, qui fut archevêque de Conakry de la main de Jean-Paul II, lequel l’appela ensuite à la Curie, où il fut créé cardinal par Benoît XVI. Ce prélat très classique est ensuite devenu Préfet la Congrégation pour le Culte divin par nomination… du pape François. Il est vrai que le cardinal Cañizares, qui occupait le poste et démissionna pour retourner en Espagne comme archevêque de Valence, avait beaucoup insisté, y compris sans doute au cours du conclave, pour que le cardinal Sarah lui succédât. Il fit ce qu’il put à ce poste, encadré par deux bergogliens éprouvés, Mgr Roche, comme Secrétaire de la Congrégation, qui lui succèdera en 2021, et Mgr Maggioni, comme Sous-Secrétaire.

Le cardinal Sarah, Préfet du Culte divin, a marqué l’opinion par des prises de position en faveur du célibat ecclésiastique, pour déplorer le déclin de l’Occident, pour souligner l’importance du silence et de la prière. Je ne retiendrais que ses interventions liturgiques, dont la plus célèbre, dans une conférence du 23 mai 2016 à Londres, a été de demander aux prêtres de rite latin de célébrer volontiers ad Orientem, et non face au peuple. Mais devant la levée de boucliers provoquée par ses propos, il fit désormais, selon l’expression, profil bas. Mais il n’hésitait pas à célébrer en rite ancien, notamment le lundi de Pentecôte 2018, à Chartres, pour le pèlerinage de Chrétienté.

Le cardinal Sarah prit sa retraite de Préfet de la Congrégation pour le Culte divin le 20 février 2021. Le 16 juillet de cette même année fut promulgué le motu proprio Traditionis custodes. L’ancien Préfet de la liturgie allait-il le critiquer ? Il préféra lui donner une pieuse et même une très pieuse interprétation : selon lui le but du pape « n’est absolument pas de supprimer la liturgie ancienne. Il est conscient que de nombreux jeunes et des familles y sont intimement attachés. Et il est attentif à cet instinct de la foi qui s’exprime dans le peuple de Dieu. » Et d’ajouter : « Le Pape a demandé d’appliquer ce texte avec souplesse et sens paternel. Il sait bien que ce qui a été sacré pour tant de générations ne peut du jour au lendemain se trouver méprisé et banni. »

Déception chez les partisans de la liturgie traditionnelle. Mais tout le monde remarqua que le cardinal ne s’en tenait pas là et que ses interventions publiques devenaient de plus en plus fermes sur cette question. Frontales, même, comme tout récemment à Milan, lors de la présentation de son dernier livre Dio Esiste ? (Dieu existe-t-il ?), publié l’an passé aux éditions Cantagalli : « Le projet d'abolir définitivement la messe tridentine traditionnelle, qui remonte au pape Grégoire le Grand (590-604) et même au pape Damase (366-384), s'il est avéré, me semble être une insulte à l'histoire de l'Église et à la Sainte Tradition. » Et le cardinal qui fut en charge de la liturgie de Vatican II ajoutait : « Il s'agit d'un projet diabolique qui cherche à rompre avec l'Église du Christ, des Apôtres et des Saints. » Vouloir abolir la messe tridentine est un projet diabolique qui vise au schisme ! C’est très clair : les promoteurs de schisme, selon le cardinal, ne sont pas ceux qui s’en tiennent à la liturgie traditionnelle, mais ceux qui veulent l’abolir.

Ce qui est en effet indiscutable si l’on tient que la liturgie traditionnelle exprime la foi catholique dans toute sa pureté. Cependant, ce n’est pas seulement sur la force du propos que je veux insister, mais sur le cheminement théologique de Robert Sarah. Il est au fond comparable à celui de Joseph Ratzinger. L’un comme l’autre sont à classer dans les partisans d’une interprétation modérée de Vatican II, celle que le second, devenu pape Benoît XVI, qualifia dans son discours à la Curie de décembre 2005 d’« herméneutique de réforme dans la continuité ». Mais l’amour de l’un comme de l’autre pour la liturgie ancienne pousse nécessairement à aller plus loin. Affirmer la légitimité de la lex orandi d’avant Vatican II c’est, par la force des choses, affirmer la légitimité de la lex credendi d’avant Vatican II. Comme on sait, Benoît XVI n’a finalement pas traversé le gué. De manière symptomatique, si comme pape il a promulgué le motu proprio Summorum Pontificum, il n’a plus jamais célébré lui-même la messe traditionnelle, malgré les sollicitations pressantes qui lui ont été adressées. Le cardinal Sarah est aujourd’hui en chemin pour une critique fondamentale.

On pourrait en dire de même de tous les cardinaux et évêques qui reconnaissent la légitimité de la messe tridentine. Légitimité juridique, certes, mais surtout légitimité doctrinale, car tout dans l’Église se mesure au critère de la foi.

Je le répète, nous sommes profondément reconnaissants à des prélats comme le cardinal Robert Sarah de défendre la liberté de la liturgie tridentine. Et d’ailleurs, tout est providence : Dieu a sans doute permis que le pape François, assisté d’hommes comme le cardinal Roche, Mgr Viola, Andrea Grillo, rallumât la guerre liturgique, car il en est résulté un plus grand bien, celui la réaction indignée de membres de la hiérarchie de l’Église. Car nous, qui avons agi de toutes nos forces pour la conservation de la messe traditionnelle, savons bien que c’est l’action des Successeurs des Apôtres d’abord, du pape ensuite, qui importe pour la pérenniser.

Nos « veilles » parisiennes sont aussi un acte d’espérance. Elles se déroulent devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, dans le XIVe, le dimanche à 18h15, où nous récitons le chapelet à la Madone. Mère de l’Église, entendez-nous !

Echos de Veilles: Deux dames s’arrêtent devant nous. L’une d’entre elles lance un « Bravo ; ça c'est vraiment très bien ». Et, demandant si elle peut nous prendre en photo. pour monter à ses amis, elle ajoute : « Je suis de Chartres et on est de tout cœur avec vous. Liberté pour la messe traditionnelle ! ».

En union de prière et d’amitié.

Christian Marquant

contact@veilleurs-paris.fr


THE EXEMPLARY EVOLUTION OF CARDINAL SARAH

178th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS

FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS

IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS




Last week I spoke to you about the defence of the traditional liturgy that Cardinals Müller, Burke and Sarah are courageously carrying out. I would now like to return to the latter. Robert Sarah, 79 years old, from Guinea, was Archbishop of Conakry under John Paul II, who then called him to the Curia, where he was created Cardinal by Benedict XVI. This very classical prelate later became Prefect of the Congregation for Divine Worship by appointment of... Pope Francis. It is true that Cardinal Cañizares, who held the post and resigned to return to Spain as Archbishop of Valencia, had insisted strenuously, even perhaps during the conclave, that Cardinal Sarah should succeed him. He did what he could in this role, supervised by two very attentive Bergoglians, Mgr. Roche, as Secretary of the Congregation, who would succeed him in 2021, and Mgr. Maggioni, as Undersecretary.

Cardinal Sarah, Prefect of Divine Worship, has left his mark on public opinion by taking a stand in favour of ecclesiastical celibacy, deploring the decadence of the West and stressing the importance of silence and prayer. It is good to recall here his liturgical interventions, the most famous of which, at a conference on 23 May 2016 in London, he asked all priests of the Latin rite voluntarily to celebrate ad Orientem and not facing the people. But faced with the outcry caused by his statements, thence onward, he kept, as is usually said, a low profile. But he did not hesitate to celebrate according to the ancient rite, in particular on Pentecost Monday 2018, in Chartres, for the pilgrimage of the Christendom.

Cardinal Sarah retired as Prefect of the Congregation for Divine Worship on 20 February 2021. On 16 July of that same year, the motu proprio Traditionis Custodes was promulgated. Was the former Prefect of Liturgy going to criticise it? He preferred to give it a pious, and actually a very pious interpretation: according to him, the Pope's aim "is not at all to suppress the ancient liturgy. He is aware that many young people and families are closely tied to it. And he is attentive to this instinct of faith that is expressed among the people of God.” And he added: "The Pope asked that this text be applied with flexibility and a paternal sense. He knows well that what has been sacred for so many generations cannot suddenly be despised and banished."

Such statements were cause for a certain amount of disappointment among certain supporters of the traditional liturgy. But everyone noted that the cardinal did not stop there and that his public interventions became increasingly firmer on this subject. Even quite frontal, as recently in Milan, during the presentation of his latest book “Does God Exist?”, published last year by Cantagalli: «The project to abolish definitively the traditional Tridentine Mass that dates back to Pope Gregory the Great (590-604) and even to Pope Damasus (366-384), if proven, seems to me an insult to the history of the Church and to Sacred Tradition.” And this cardinal who was in charge of the liturgy of Vatican II even went on to say: "It is a diabolical project that aims to break with the Church of Christ, of the Apostles and of the Saints." Wanting to abolish the Tridentine Mass is a diabolical project that aims at schism. It is quite clear: the promoters of the schism, according to the cardinal, are not those who adhere to the traditional liturgy, but those who want to abolish it.

This is certainly indisputable if we hold that the traditional liturgy expresses the Catholic faith in all its purity. However, it is not only the strength of the argument that I want to highlight, but also Robert Sarah's theological journey. It is basically comparable to that of Joseph Ratzinger. Both must be classified among the supporters of a moderate interpretation of Vatican II, that which the latter, now Pope Benedict XVI, defined in his speech to the Curia in December 2005 as a "hermeneutic of reform in continuity." But the love of both for the ancient liturgy necessarily pushes one to go further. To affirm the legitimacy of the lex orandi prior to Vatican II is, by necessity, to affirm the legitimacy of the lex credendi prior to Vatican II. As we know, Benedict XVI did not cross the ford in the end. Symptomatically, although as Pope he promulgated the motu proprio Summorum Pontificum, he never again celebrated the traditional Mass himself, despite insistent requests in that sense. Cardinal Sarah is now moving towards a fundamental critique.

The same could be said of all the cardinals and bishops who recognise the legitimacy of the Tridentine Mass. Juridical legitimacy, certainly, but above all doctrinal legitimacy, because everything in the Church is measured by the rule of faith.

I repeat, we are deeply grateful to prelates such as Cardinal Robert Sarah for defending the freedom of the Tridentine liturgy. And after all, all is providential: God has certainly allowed Pope Francis, helped by men like Cardinal Roche, Monsignor Viola, Andrea Grillo, to rekindle the liturgical war, because a greater good has resulted therefrom, that of the indignant reaction of the members of the Church’s hierarchy. Because we, who have fought with all our strength for the preservation of the traditional Mass, we know well that it is the action of the Successors of the Apostles first, and then that of the Pope, that are important in order to perpetuate it.

Our Parisian “vigils” are also an act of hope. They take place in front of the offices of the archdiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, from Monday to Friday, from 1:00 p.m. to 1:30 p.m., at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, on Wednesdays at 5:00 p.m., and in front of Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, on Sundays at 6:15 p.m., where we pray the rosary to the Blessed Virgin. Mother of the Church, hear us!

Echoes of the Vigils: Two ladies stop in front of us. One of them cries out: “Bravo; this is really an excellent thing!” And asking if she could take a photo of us to show her friends, she adds: “I am from Chartres and we are with you all wholeheartedly. Freedom for the traditional mass!


L'EVOLUZIONE ESEMPLARE DEL CARDINALE SARAH

178ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA

PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE

DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI




La settimana scorsa vi ho parlato della coraggiosa difesa della liturgia tradizionale portata avanti dai cardinali Müller, Burke e Sarah. Vorrei tornare su quest'ultimo. Robert Sarah, 79 anni, guineano, è stato arcivescovo di Conakry sotto Giovanni Paolo II, che lo ha poi chiamato in Curia, dove è stato creato cardinale da Benedetto XVI. Questo prelato molto classico divenne in seguito Prefetto della Congregazione per il Culto Divino su nomina di... Papa Francesco. È vero che il cardinale Cañizares, che ricoprì lo stesso incarico prima e si dimise per tornare in Spagna come arcivescovo di Valencia, aveva insistito molto, forse anche durante il conclave, affinché il cardinale Sarah gli succedesse. In tal ruolo, ha fatto quello che poteva, supervisionato com’era da due attentissimi bergogliani, Mons. Roche, come Segretario della Congregazione, che gli succederà nel 2021, e Mons. Maggioni, come Sottosegretario. Il cardinale Sarah, prefetto del Culto divino, ha lasciato il segno nell'opinione pubblica prendendo posizione a favore del celibato ecclesiastico, deplorando la decadenza dell'Occidente e sottolineando l'importanza del silenzio e della preghiera. Ricordiamo i suoi interventi liturgici, il più noto dei quali, in una conferenza tenutasi a Londra il 23 maggio 2016, chiese ai sacerdoti di rito latino di celebrare volontariamente ad Orientem e non rivolti verso il popolo. Ma di fronte allo scalpore suscitato dalle sue dichiarazioni, ha poi mantenuto, come si suol dire, un basso profilo. Ma non ha esitato a celebrare secondo il rito antico, in particolare il lunedì di Pentecoste del 2018, a Chartres, per il pellegrinaggio della Cristianità. Il cardinale Sarah si è ritirato dall'incarico di prefetto della Congregazione per il Culto Divino il 20 febbraio 2021. Il 16 luglio dello stesso anno è stato promulgato il motu proprio Traditionis Custodes. L'ex Prefetto della Liturgia avrebbe voluto criticarlo? All’epoca, preferì darne un'interpretazione pia e perfino molto pia: secondo lui, l'obiettivo del Papa "non è affatto quello di sopprimere l'antica liturgia. Egli è consapevole che molti giovani e famiglie sono strettamente legati a essa. Ed è attento a questo istinto della fede che si esprime nel popolo di Dio.” E a aggiunto: "Il Papa ha chiesto che questo testo venga applicato con flessibilità e senso paterno. Sa bene che ciò che è stato sacro per così tante generazioni non può essere improvvisamente disprezzato e bandito". Tra i sostenitori della liturgia tradizionale, vi fu una certa dellusione. Ma tutti hanno notato che il cardinale non si è fermato lì e che i suoi interventi pubblici su questo tema sono diventati sempre più fermi. Anche frontali, come di recente a Milano, durante la presentazione del suo ultimo libro “Dio esiste?”, pubblicato lo scorso anno da Cantagalli: «Il progetto di abolire definitivamente la messa tridentina tradizionale che risale a papa Gregorio Magno (590-604) e perfino a papa Damaso (366-384), se si venisse a provare, mi sembra un affronto alla storia della Chiesa e alla Sacra Tradizione.” E questo cardinale, che era il responsabile della liturgia del Vaticano II, ha persino aggiunto: "Si tratta di un progetto diabolico che mira a rompere con la Chiesa di Cristo, degli Apostoli e dei Santi". Voler abolire la messa tridentina è un progetto diabolico che mira allo scisma. Nessuna ambiguità: i promotori dello scisma, secondo il cardinale, non sono coloro che aderiscono alla liturgia tradizionale, bensì coloro che vogliono abolirla. Il che è certamente indiscutibile se sosteniamo che la liturgia tradizionale esprime la fede cattolica in tutta la sua purezza. Tuttavia, non è solo la forza dell'argomentazione che voglio sottolineare, ma anche il percorso teologico di Robert Sarah. È sostanzialmente paragonabile a quello di Joseph Ratzinger. Entrambi vanno annoverati tra i sostenitori di un'interpretazione moderata del Vaticano II, che quest'ultimo, poi diventato Papa Benedetto XVI, definì nel discorso alla Curia del dicembre 2005 come «ermeneutica della riforma nella continuità». Ma l'amore di entrambi per la liturgia antica li spinge necessariamente ad andare oltre. Affermare la legittimità della lex orandi precedente al Vaticano II significa, per forza delle cose, affermare la legittimità della lex credendi precedente al Vaticano II. Come sappiamo, alla fine Benedetto XVI non attraversò il guado. Sintomaticamente, nonostante da Papa avesse promulgato il motu proprio Summorum Pontificum, non celebrò mai più la messa tradizionale, nonostante le insistenti richieste in tal senso. Il cardinale Sarah si sta ora muovendo verso una critica fondamentale. Lo stesso si potrebbe dire di tutti i cardinali e vescovi che riconoscono la legittimità della Messa tridentina. Legittimità giuridica, certamente, ma soprattutto legittimità dottrinale, perché tutto nella Chiesa si misura con il criterio della fede. Ripeto, siamo profondamente grati a prelati come il cardinale Robert Sarah per aver difeso la libertà della liturgia tridentina. E poi, tutto è provvidenza: Dio ha certamente permesso che papa Francesco, aiutato da uomini come il cardinale Roche, Mons. Viola, Andrea Grillo, rilanciasse la guerra liturgica, perché ne scaturì un bene più grande, quello della reazione indignata dei membri della gerarchia della Chiesa. Perché noi, che ci siamo adoperati con tutte le nostre forze per la conservazione della Messa tradizionale, sappiamo bene che è l'azione dei Successori degli Apostoli prima, e poi quella del Papa, ad essere importanti per perpetuarla. Le nostre “vigilie” parigine sono anche un atto di speranza. Si svolgono davanti agli uffici dell’arcidiocesi, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30, a Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, mercoledì alle 17:00, e davanti a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, domenica alle 18:15, dove recitiamo il rosario alla Vergine Maria. Madre della Chiesa, ascoltateci! Echi delle vigilie: Due signore si fermano davanti a noi. Una di loro grida: “Bravo; questo è davvero eccellente!" E chiedendo se poteva farci una foto da mostrare ai suoi amici, ha aggiunto: "Io sono

La settimana scorsa vi ho parlato della coraggiosa difesa della liturgia tradizionale portata avanti dai cardinali Müller, Burke e Sarah. Vorrei tornare su quest'ultimo. Robert Sarah, 79 anni, guineano, è stato arcivescovo di Conakry sotto Giovanni Paolo II, che lo ha poi chiamato in Curia, dove è stato creato cardinale da Benedetto XVI. Questo prelato molto classico divenne in seguito Prefetto della Congregazione per il Culto Divino su nomina di... Papa Francesco. È vero che il cardinale Cañizares, che ricoprì lo stesso incarico prima e si dimise per tornare in Spagna come arcivescovo di Valencia, aveva insistito molto, forse anche durante il conclave, affinché il cardinale Sarah gli succedesse. In tal ruolo, ha fatto quello che poteva, supervisionato com’era da due attentissimi bergogliani, Mons. Roche, come Segretario della Congregazione, che gli succederà nel 2021, e Mons. Maggioni, come Sottosegretario.

Il cardinale Sarah, prefetto del Culto divino, ha lasciato il segno nell'opinione pubblica prendendo posizione a favore del celibato ecclesiastico, deplorando la decadenza dell'Occidente e sottolineando l'importanza del silenzio e della preghiera. Ricordiamo i suoi interventi liturgici, il più noto dei quali, in una conferenza tenutasi a Londra il 23 maggio 2016, chiese ai sacerdoti di rito latino di celebrare volontariamente ad Orientem e non rivolti verso il popolo. Ma di fronte allo scalpore suscitato dalle sue dichiarazioni, ha poi mantenuto, come si suol dire, un basso profilo. Ma non ha esitato a celebrare secondo il rito antico, in particolare il lunedì di Pentecoste del 2018, a Chartres, per il pellegrinaggio della Cristianità.

Il cardinale Sarah si è ritirato dall'incarico di prefetto della Congregazione per il Culto Divino il 20 febbraio 2021. Il 16 luglio dello stesso anno è stato promulgato il motu proprio Traditionis Custodes. L'ex Prefetto della Liturgia avrebbe voluto criticarlo? All’epoca, preferì darne un'interpretazione pia e perfino molto pia: secondo lui, l'obiettivo del Papa "non è affatto quello di sopprimere l'antica liturgia. Egli è consapevole che molti giovani e famiglie sono strettamente legati a essa. Ed è attento a questo istinto della fede che si esprime nel popolo di Dio.” E a aggiunto: "Il Papa ha chiesto che questo testo venga applicato con flessibilità e senso paterno. Sa bene che ciò che è stato sacro per così tante generazioni non può essere improvvisamente disprezzato e bandito".

Tra i sostenitori della liturgia tradizionale, vi fu una certa dellusione. Ma tutti hanno notato che il cardinale non si è fermato lì e che i suoi interventi pubblici su questo tema sono diventati sempre più fermi. Anche frontali, come di recente a Milano, durante la presentazione del suo ultimo libro “Dio esiste?”, pubblicato lo scorso anno da Cantagalli: «Il progetto di abolire definitivamente la messa tridentina tradizionale che risale a papa Gregorio Magno (590-604) e perfino a papa Damaso (366-384), se si venisse a provare, mi sembra un affronto alla storia della Chiesa e alla Sacra Tradizione.” E questo cardinale, che era il responsabile della liturgia del Vaticano II, ha persino aggiunto: "Si tratta di un progetto diabolico che mira a rompere con la Chiesa di Cristo, degli Apostoli e dei Santi". Voler abolire la messa tridentina è un progetto diabolico che mira allo scisma. Nessuna ambiguità: i promotori dello scisma, secondo il cardinale, non sono coloro che aderiscono alla liturgia tradizionale, bensì coloro che vogliono abolirla.

Il che è certamente indiscutibile se sosteniamo che la liturgia tradizionale esprime la fede cattolica in tutta la sua purezza. Tuttavia, non è solo la forza dell'argomentazione che voglio sottolineare, ma anche il percorso teologico di Robert Sarah. È sostanzialmente paragonabile a quello di Joseph Ratzinger. Entrambi vanno annoverati tra i sostenitori di un'interpretazione moderata del Vaticano II, che quest'ultimo, poi diventato Papa Benedetto XVI, definì nel discorso alla Curia del dicembre 2005 come «ermeneutica della riforma nella continuità». Ma l'amore di entrambi per la liturgia antica li spinge necessariamente ad andare oltre. Affermare la legittimità della lex orandi precedente al Vaticano II significa, per forza delle cose, affermare la legittimità della lex credendi precedente al Vaticano II. Come sappiamo, alla fine Benedetto XVI non attraversò il guado. Sintomaticamente, nonostante da Papa avesse promulgato il motu proprio Summorum Pontificum, non celebrò mai più la messa tradizionale, nonostante le insistenti richieste in tal senso. Il cardinale Sarah si sta ora muovendo verso una critica fondamentale.

Lo stesso si potrebbe dire di tutti i cardinali e vescovi che riconoscono la legittimità della Messa tridentina. Legittimità giuridica, certamente, ma soprattutto legittimità dottrinale, perché tutto nella Chiesa si misura con il criterio della fede.

Ripeto, siamo profondamente grati a prelati come il cardinale Robert Sarah per aver difeso la libertà della liturgia tridentina. E poi, tutto è provvidenza: Dio ha certamente permesso che papa Francesco, aiutato da uomini come il cardinale Roche, Mons. Viola, Andrea Grillo, rilanciasse la guerra liturgica, perché ne scaturì un bene più grande, quello della reazione indignata dei membri della gerarchia della Chiesa. Perché noi, che ci siamo adoperati con tutte le nostre forze per la conservazione della Messa tradizionale, sappiamo bene che è l'azione dei Successori degli Apostoli prima, e poi quella del Papa, ad essere importanti per perpetuarla.

Le nostre “vigilie” parigine sono anche un atto di speranza. Si svolgono davanti agli uffici dell’arcidiocesi, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30, a Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, mercoledì alle 17:00, e davanti a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, domenica alle 18:15, dove recitiamo il rosario alla Vergine Maria. Madre della Chiesa, ascoltateci!

Echi delle vigilie: Due signore si fermano davanti a noi. Una di loro grida: “Bravo; questo è davvero eccellente!" E chiedendo se poteva farci una foto da mostrare ai suoi amici, ha aggiunto: "Io sono di Chartres e siamo con voi con tutto il cuore. Libertà per la messa tradizionale! ".


LA EVOLUCIÓN EJEMPLAR DEL CARDENAL SARAH

SEMANA 178: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES

EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL

DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS




La semana pasada les hablé de la defensa de la liturgia tradicional que los cardenales Müller, Burke y Sarah están llevando a cabo con valentía. Me gustaría volver sobre este último. Joseph Sarah, de 79 años, guineano, fue arzobispo de Conakry bajo Juan Pablo II, quien luego lo llamó a la Curia, donde fue creado cardenal por Benedicto XVI. Este prelado tan clásico llegó a ser luego Prefecto de la Congregación para el Culto Divino por nombramiento... del Papa Francisco. Es cierto que el cardenal Cañizares, que ocupaba el cargo y dimitió para volver a España como arzobispo de Valencia, había insistido mucho, incluso quizás durante el cónclave, en que le sucediera el cardenal Sarah. Hizo lo que pudo en este cargo, supervisado por dos atentos bergoglianos, Mons. Roche, como Secretario de la Congregación, que le sucedería en 2021, y Mons. Maggioni, como Subsecretario.

El cardenal Sarah, Prefecto del Culto Divino, ha dejado su huella en la opinión pública al posicionarse a favor del celibato eclesiástico, deplorar la decadencia de Occidente y subrayar la importancia del silencio y de la oración. Cabe recordar sus intervenciones litúrgicas, en la más famosa de las cuales, en una conferencia el 23 de mayo de 2016 en Londres, pidió a los sacerdotes de rito latino que celebraran voluntariamente ad Orientem y no de cara al pueblo. Pero ante el clamor provocado por sus declaraciones, mantuvo después, como suele decirse, un perfil bajo. Pero no dudó en celebrar según el rito antiguo, en particular el lunes de Pentecostés de 2018, en Chartres, para la peregrinación de Nuestra Señora de la Cristiandad.

El cardenal Sarah se retiró como Prefecto de la Congregación para el Culto Divino el 20 de febrero de 2021. El 16 de julio de ese mismo año se promulgó el motu proprio Traditionis Custodes. ¿El ex Prefecto de Liturgia iba a criticarlo? Prefirió darle una interpretación benigna, incluso demasiado: según él, el objetivo del Papa «no es en absoluto suprimir la liturgia antigua». Es consciente de que muchos jóvenes y familias están estrechamente vinculados a ella. Y está atento a este instinto de fe que se expresa en el pueblo de Dios. Y añadió: «El Papa pidió que este texto se aplique con flexibilidad y sentido paternal. Él sabe bien que lo que ha sido sagrado durante tantas generaciones no puede ser de repente despreciado y desterrado

Decepción entre los partidarios de la liturgia tradicional. Pero todos notaron que el cardenal no se detuvo allí y que sus intervenciones públicas fueron cada vez más firmes sobre este tema. Incluso frontales, como recientemente en Milán, durante la presentación de su último libro ¿Dios existe?, publicado el año pasado por Cantagalli: «El proyecto de abolir definitivamente la Misa tradicional tridentina, que se remonta al Papa Gregorio Magno (590-604) e incluso al Papa Dámaso (366-384), si existe, me parece un insulto a la historia de la Iglesia y a la Sagrada Tradición». Y el cardenal que tuvo a su cargo la liturgia reformada después del Vaticano II añadió aún: «Es un proyecto diabólico que pretende romper con la Iglesia de Cristo, de los Apóstoles y de los Santos.» Querer abolir la Misa Tridentina es un proyecto diabólico que apunta al cisma. Está muy claro: los promotores del cisma, según el cardenal, no son aquellos que se apegan a la liturgia tradicional, sino aquellos que quieren abolirla.

Lo cual es ciertamente indiscutible si sostenemos que la liturgia tradicional expresa la fe católica en toda su pureza. Sin embargo, no es sólo la fuerza del argumento lo que quiero destacar, sino también el recorrido teológico de Robert Sarah. Es básicamente comparable al de Joseph Ratzinger. Ambos deben clasificarse entre los partidarios de una interpretación moderada del Vaticano II, que este último, convertido en Papa Benedicto XVI, definió en su discurso a la Curia en diciembre de 2005 como una «hermenéutica de reforma en la continuidad». Pero el amor de ambos por la liturgia antigua empuja necesariamente a ir más allá. Afirmar la legitimidad de la lex orandi anterior al Vaticano II es, por fuerza de las circunstancias, afirmar la legitimidad de la lex credendi anterior al Vaticano II. Como sabemos, Benedicto XVI al final no cruzó el vado. De modo sintomático, si bien como Papa promulgó el motu proprio Summorum Pontificum, ya no volvió a celebrar él mismo la misa tradicional, a pesar de las peticiones insistentes que se le dirigieron. El cardenal Sarah se encamina ahora hacia una crítica fundamental.

Lo mismo podría decirse de todos los cardenales y obispos que reconocen la legitimidad de la Misa Tridentina. Legitimidad jurídica, ciertamente, pero sobre todo legitimidad doctrinal, porque todo en la Iglesia se mide con el criterio de la fe.

Repito, estamos profundamente agradecidos a prelados como el cardenal Robert Sarah por defender la libertad de la liturgia tridentina. Y además, todo es providencia: Dios sin duda permitió que el Papa Francisco, ayudado por hombres como el cardenal Roche, Monseñor Viola, Andrea Grillo, pudiera reavivar la guerra litúrgica, porque de ello resultó un bien mayor, el de la reacción indignada de los miembros de la jerarquía de la Iglesia. Porque nosotros, que hemos actuado con todas nuestras fuerzas para la conservación de la Misa tradicional, sabemos bien que es la acción de los Sucesores de los Apóstoles primero, y luego del Papa, la que es importante para perpetuarla.

Nuestras «vigilias» parisinas son también un acto de esperanza. Se llevan a cabo frente a las oficinas del arzobispado, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13:00 a 13:30 horas, en Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, los miércoles a las 17:00 horas, y frente a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, los domingos a las 18:15 horas, donde se reza el rosario a la Virgen. Madre de la Iglesia, ¡escúchanos!

Ecos de las Vigilias: Dos señoras se detienen frente a nosotros. Una de ellas exclama: «¡Bravo; esto es realmente muy bueno!» Y preguntando si podía tomarnos una foto para mostrársela a sus amigos, añade: «Soy de Chartres y estamos con vosotros con todo nuestro corazón. ¡Libertad para la misa tradicional!»


DIE VORBILDLICHE ENTWICKLUNG VON KARDINAL SARAH

178. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE

FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE

VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT




Letzte Woche habe ich mit Ihnen über die Verteidigung der traditionellen Liturgie gesprochen, die die Kardinäle Müller, Burke und Sarah mutig durchführen. Ich möchte nun auf Letztere zurückkommen. Robert Sarah, 79 Jahre alt, aus Guinea, war Erzbischof von Conakry unter Johannes Paul II., der ihn dann an die Kurie berief, wo er von Benedikt XVI. zum Kardinal kreiert wurde. Dieser sehr klassische Prälat wurde später durch Ernennung von ... Papst Franziskus Präfekt der Kongregation für den Gottesdienst. Es stimmt, dass Kardinal Cañizares, der das Amt innehatte und zurücktrat, um als Erzbischof von Valencia nach Spanien zurückzukehren, energisch, vielleicht sogar während des Konklaves, darauf bestanden hatte, dass Kardinal Sarah seine Nachfolge antreten sollte. Er tat, was er konnte, in dieser Rolle, beaufsichtigt von zwei sehr aufmerksamen Bergoglianern, Mgr. Roche als Sekretär der Kongregation, der ihm 2021 nachfolgen würde, und Mgr. Maggioni als Untersekretär.

Kardinal Sarah, Präfekt des Gottesdienstes, hat die öffentliche Meinung geprägt, indem er sich für den kirchlichen Zölibat einsetzte, die Dekadenz des Westens beklagte und die Bedeutung von Stille und Gebet betonte. Es ist gut, hier an seine liturgischen Ansprachen zu erinnern, von denen die berühmteste bei einer Konferenz am 23. Mai 2016 in London war, bei der er alle Priester des lateinischen Ritus aufforderte, freiwillig ad Orientem und nicht mit dem Gesicht zum Volk zu zelebrieren. Doch angesichts des Aufschreis, den seine Aussagen auslösten, hielt er sich von da an, wie man normalerweise sagt, zurück. Er zögerte jedoch nicht, nach dem alten Ritus zu zelebrieren, insbesondere am Pfingstmontag 2018 in Chartres, anlässlich der Pilgerfahrt der Christenheit.

Kardinal Sarah trat am 20. Februar 2021 als Präfekt der Kongregation für den Gottesdienst zurück. Am 16. Juli desselben Jahres wurde das Motu proprio Traditionis Custodes verkündet. Wollte der ehemalige Liturgiepräfekt den Text kritisieren? Er zog es vor, ihm eine fromme, ja sogar sehr fromme Interpretation zu geben: Ihm zufolge besteht das Ziel des Papstes „überhaupt nicht darin, die alte Liturgie abzuschaffen. Er ist sich bewusst, dass viele junge Menschen und Familien eng mit ihr verbunden sind. Und er ist aufmerksam gegenüber diesem Glaubensinstinkt, der im Volk Gottes zum Ausdruck kommt.“ Und er fügte hinzu: „Der Papst bat darum, diesen Text flexibel und mit väterlichem Sinn anzuwenden.“ Er weiß genau, dass man das, was seit so vielen Generationen heilig ist, nicht plötzlich verachten und verbannen kann.“

Solche Aussagen lösten bei manchen Anhängern der traditionellen Liturgie eine gewisse Enttäuschung aus. Aber alle bemerkten, dass der Kardinal sich nicht damit begnügte und seine öffentlichen Interventionen zu diesem Thema immer entschiedener wurden. Sogar ganz offen, wie kürzlich in Mailand bei der Vorstellung seines neuesten Buches „Existiert Gott?“, das letztes Jahr bei Cantagalli erschienen ist: „Das Projekt, die traditionelle tridentinische Messe, die auf Papst Gregor den Großen (590-604) und sogar auf Papst Damasus (366-384) zurückgeht, endgültig abzuschaffen, scheint mir – sollte es sich bewahrheiten – eine Beleidigung der Kirchengeschichte und der Heiligen Tradition zu sein.“ Und dieser Kardinal, der für die Liturgie des Zweiten Vatikanums verantwortlich war, sagte sogar: „Es ist ein teuflisches Projekt, das darauf abzielt, mit der Kirche Christi, der Apostel und der Heiligen zu brechen.“ Die Abschaffung der tridentinischen Messe ist ein teuflisches Projekt, das auf Schisma abzielt. Es ist ganz klar: Die Förderer des Schismas sind laut dem Kardinal nicht diejenigen, die an der traditionellen Liturgie festhalten, sondern diejenigen, die sie abschaffen wollen.

Dies ist sicherlich unbestreitbar, wenn wir davon ausgehen, dass die traditionelle Liturgie den katholischen Glauben in all seiner Reinheit zum Ausdruck bringt. Es ist jedoch nicht nur die Stärke des Arguments, die ich hervorheben möchte, sondern auch Robert Sarahs theologischer Weg. Er ist im Grunde mit dem von Joseph Ratzinger vergleichbar. Beide müssen zu den Anhängern einer gemäßigten Interpretation des Zweiten Vatikanums gezählt werden, die letzterer, danach Papst Benedikt XVI., in seiner Rede an die Kurie im Dezember 2005 als „Hermeneutik der Reform in Kontinuität“ definierte. Aber die Liebe beider zur alten Die Liturgie drängt einen zwangsläufig dazu, weiter zu gehen. Die Legitimität der lex orandi vor dem Zweiten Vatikanum zu bekräftigen, bedeutet zwangsläufig, die Legitimität der lex credendi vor dem Zweiten Vatikanum zu bekräftigen. Wie wir wissen, hat Benedikt XVI. die Furt am Ende nicht überquert. Symptomatischerweise hat er, obwohl er als Papst das Motu proprio Summorum Pontificum verkündete, selbst nie wieder die traditionelle Messe gefeiert, trotz eindringlicher Aufforderungen in diesem Sinne. Kardinal Sarah bewegt sich nun in Richtung einer grundlegenden Kritik.

Dasselbe könnte man von allen Kardinälen und Bischöfen sagen, die die Legitimität der tridentinischen Messe anerkennen. Juristische Legitimität, sicherlich, aber vor allem doktrinäre Legitimität, denn alles in der Kirche wird an der Glaubensregel gemessen.

Ich wiederhole, wir sind Prälaten wie Kardinal Robert Sarah zutiefst dankbar, dass sie die Freiheit der tridentinischen Liturgie verteidigen. Und schließlich ist alles von der Vorsehung bestimmt: Gott hat Papst Franziskus mit Hilfe von Männern wie Kardinal Roche, Monsignore Viola und Andrea Grillo sicherlich erlaubt, den liturgischen Krieg neu zu entfachen, weil daraus ein größeres Gut resultierte, nämlich die empörte Reaktion der Mitglieder der kirchlichen Hierarchie. Denn wir, die wir mit all unseren Kräften für die Erhaltung der traditionellen Messe gekämpft haben, wissen genau, dass zuerst das Handeln der Nachfolger der Apostel und dann das des Papstes wichtig ist, um sie fortzuführen.

Unsere Pariser „Mahnwachen“ sind auch ein Akt der Hoffnung. Sie finden vor den Büros der Erzdiözese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, von Montag bis Freitag ab 13.00 Uhr statt. bis 13.30 Uhr, in Saint-Georges de La Villette, 114 Avenue Simon Bolivar, mittwochs um 17.00 Uhr, und vor Notre-Dame du Travail, 59 Rue Vercingétorix, sonntags um 18.15 Uhr, wo wir den Rosenkranz zur Heiligen Jungfrau beten. Mutter der Kirche, erhöre uns!

Echos der Mahnwachen: Zwei Damen bleiben vor uns stehen. Eine von ihnen ruft: „Bravo, das ist wirklich eine großartige Sache!“ Und auf die Frage, ob sie ein Foto von uns machen könne, um es ihren Freunden zu zeigen, fügt sie hinzu: „Ich komme aus Chartres und wir sind von ganzem Herzen bei euch allen. Freiheit für die traditionelle Messe!


A EVOLUÇÃO EXEMPLAR DO CARDEAL SARAH

178ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES

PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL

DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS




Na semana passada, falei da corajosa defesa da liturgia tradicional que os Cardeais Müller, Burke e Sarah têm vindo a levar a cabo. Gostaria agora de voltar a falar deste último. Robert Sarah, 79 anos, guineense, foi arcebispo de Conacri sob João Paulo II, que o chamou para a Cúria, onde foi criado cardeal por Bento XVI. Este prelado muito clássico tornou-se mais tarde Prefeito da Congregação para o Culto Divino por nomeação... do Papa Francisco. É certo que o Cardeal Cañizares, que havia ocupado o cargo antes e renunciou para regressar a Espanha como Arcebispo de Valência, muito insistiu, talvez até durante o conclave, para que o Cardeal Sarah lhe sucedesse. Aí, fez o que pôde, observado de perto como era por dois atentíssimos bergoglianos, Mons. Roche, como Secretário da Congregação, que lhe sucederia em 2021, e Mons. Maggioni, como Subsecretário.

O Cardeal Sarah, como Prefeito do Culto Divino, deixou a sua marca na opinião pública defendendo o celibato eclesiástico, deplorando a decadência do Ocidente e enaltecendo a importância do silêncio e da oração. É bom recordar aqui as suas intervenções litúrgicas, a mais famosa das quais, numa conferência realizada em 23 de Maio de 2016 em Londres, em que pediu aos sacerdotes de rito latino que celebrassem voluntariamente ad Orientem e não de frente para o povo. Mas, perante os brados provocados pelas suas declarações, daí em diante, manteve um perfil discreto, como soi dizer-se. Mas não hesitou em celebrar o rito antigo, em particular na segunda-feira de Pentecostes de 2018, em Chartres, para a peregrinação da Cristandade.

O Cardeal Sarah jubilou-se do cargo de Prefeito da Congregação para o Culto Divino a 20 de Fevereiro de 2021. A 16 de julho do mesmo ano, foi promulgado o motu proprio Traditionis Custodes. O ex-Prefeito de Liturgia iria criticá-lo? Preferiu dar-lhe uma interpretação piedosa, diríamos mesmo, muito piedosa: disse então que o objectivo do Papa "não é de modo algum suprimir a liturgia antiga. Sabe que muitos jovens e muitas famílias estão intimamente ligados a essa liturgia. E está atento a este instinto de fé que se expressa no povo de Deus.” E acrescentou: "O Papa pediu que este texto fosse aplicado com flexibilidade e um sentido paternal. Ele sabe bem que o que foi sagrado durante tantas gerações não pode ser subitamente desprezado e banido."

Foi a desilusão entre alguns dos defensores da liturgia tradicional. Mas todos repararam também que o cardeal não se ficou por aí e que as suas intervenções públicas a este respeito se tornaram cada vez mais firmes, e até frontais, como recentemente em Milão, durante a apresentação do seu último livro “Deus existe?”, publicado no ano passado pela Cantagalli: “O projecto de abolir definitivamente a missa tradicional tridentina, que remonta ao Papa Gregório Magno (590-604) e até ao Papa Dâmaso (366-384), a provar-se, parece-me um insulto à história da Igreja e à Sagrada Tradição.” E este cardeal que esteve encarregue da liturgia do Vaticano II, não hesitou mesmo em dizer: “É um projeto diabólico que visa romper com a Igreja de Cristo, dos Apóstolos e dos Santos”. Querer abolir a Missa Tridentina é um projeto diabólico que visa o cisma. Não podia ser mais claro: os promotores do cisma, segundo o cardeal, não são aqueles que aderem à liturgia tradicional, mas aqueles que a querem abolir.

O que é certamente indiscutível quando nos damos conta de que a liturgia tradicional exprime a fé católica em toda a sua pureza. No entanto, não é apenas a força do argumento que quero aqui realçar, mas também o percurso teológico de Robert Sarah. Pode dizer-se que, em geral, é comparável ao de Joseph Ratzinger. Ambos devem ser classificados como apoiantes de uma interpretação moderada do Vaticano II, que este último, depois Papa Bento XVI, definiu no seu discurso à Cúria em Dezembro de 2005 como uma "hermenêutica da reforma na continuidade". Mas o amor de ambos pela liturgia antiga impele-nos necessariamente a ir mais longe. Afirmar a legitimidade da lex orandi anterior ao Vaticano II é, por força das coisas, afirmar a legitimidade da lex credendi anterior ao Vaticano II. Como sabemos, Bento XVI, no final, não deu o salto decisivo. Sintomaticamente, embora como Papa tenha promulgado o motu proprio Summorum Pontificum, nunca mais celebrou a missa tradicional, apesar dos insistentes pedidos que lhe foram dirigidos. O Cardeal Sarah caminha agora para uma crítica de fundo.

O mesmo se poderia dizer de todos os cardeais e bispos que reconhecem a legitimidade da Missa Tridentina. Legitimidade jurídica, certamente, mas sobretudo legitimidade doutrinal, porque tudo na Igreja se mede pelo critério da fé.

Repito, estamos profundamente gratos a prelados como o Cardeal Robert Sarah por defenderem a liberdade da liturgia tridentina. E na verdade, tudo é providência: Deus permitiu, certamente, que o Papa Francisco, ajudado por homens como o Cardeal Roche, Monsenhor Viola, Andrea Grillo, reacendesse a guerra litúrgica, porque daí resultou um bem maior, o da reacção indignada dos membros da hierarquia da Igreja. Porque nós, que nos empenhámos com todas as nossas forças na preservação da missa tradicional, bem sabemos que é a acção dos Sucessores dos Apóstolos primeiro, e depois a do Papa, que é importante para a perpetuar.

As nossas “vigílias” parisienses são também um acto de esperança. Realizam-se em frente da sede da arquidiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de segunda a sexta-feira, das 13h00 às 13h30, em Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, às quartas-feiras às 17h00, e diante de Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, aos domingos às 1 8h15, onde recitamos o terço à Virgem Maria. Mãe da Igreja, ouvi-nos!

Ecos das Vigílias: Duas senhoras param à nossa frente. Uma deles exclama: “Bravo; isto é realmente excelente!” E enquanto perguntava se nos podia tirar uma fotografia para mostrar aos amigos, acrescentou: “Sou de Chartres e estamos convosco de todo o coração. Liberdade para a missa tradicional!"

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