Notre lettre 1170 publiée le 3 mars 2025

L’INJUSTICE DE LA PERSECUTION LITURGIQUE

BIENTOT DEVOILEE AU GRAND JOUR



LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 180ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME



Chers Amis,

Dans nos « veilles » parisiennes, devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, dans le XIVe, le dimanche à 18h15, en ce temps de maladie grave du pape, nous continuons à prier, pour lui bien sûr, mais d’abord et avant tout pour notre Mère l’Église.

Nos « veilles » parisiennes sont motivées par cette formidable injustice qu’a représentée le motu proprio Traditionis custodes. Qui peut dire, à l’heure où je vous écris, si le pape va se relever de sa maladie, et si cela advient en quelle capacité d’agir et de gouverner ? Mais incontestablement la fin du pontificat approche. Et avec la fin de ce pontificat, une page sera tournée. Il ne sera plus possible de maintenir cette réformation de l’Église à marche forcée qu’a imposée le pape François. Cela vaudra en tous les domaines, et notamment dans celui de la liturgie. Et avec un relâchement de la pression, osons-le dire, dictatoriale, une bien plus grande liberté de parole va se déployer : « Rien n'est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est secret qui ne sera connu ; tout ce que vous avez dit dans le secret sera connu au grand jour ; et ce que vous avez dit à l'oreille dans la cave sera proclamé sur les toits » (Luc 12, 2).

Déjà, on entend publiquement des choses très fortes. J’avais évoqué dans une précédente Lettre les critiques frontales de la politique liturgique du pape par le cardinal Sarah, Préfet émérite de la Congrégation pour le Culte divin, à Milan, le 20 janvier, dans une conférence organisée par La Nuova Bussola Quotidiana pour la présentation de son dernier livre Dio Esiste ? (Dieu existe-t-il ?), publié en 2024 aux éditions Cantagalli : « Le projet d'abolir définitivement la messe tridentine traditionnelle, qui remonte au pape Grégoire le Grand (590-604) et même au pape Damase (366-384), s'il est avéré, me semble être une insulte à l'histoire de l'Église et à la Sainte Tradition. » Le cardinal ajoutait : « Il s'agit d'un projet diabolique qui cherche à rompre avec l'Église du Christ, des Apôtres et des Saints. » Et encore : « Ce projet [de supprimer la messe traditionnelle], s’il est réel, ressemble à une tentative de rupture avec l’Église du Christ, des apôtres et des saints. »

Et voici qu’à Naples, le cardinal Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a repris ces accusations contre la persécution injuste de la messe traditionnelle, à l’occasion d’une conférence organisée par Una Voce le 22 février intitulée « Le retour de la tradition » (Il Cardinale Müller a Napoli: «Ingiusto sopprimere le messe in latino» - Il Roma).

Dans la conférence, le cardinal a déclaré : « Le but de l’unité de l’Église n’est pas d’atteindre l’uniformité. Nous ne sommes pas une caserne où l’obéissance militaire est requise. Dans l’Église, l’obéissance doit être comprise dans la dimension spirituelle : comme obéissance au Christ. Et les évêques, les prêtres doivent s’occuper d’attirer les âmes, d’enseigner et d’administrer les sacrements, et non de les supprimer. »

Et parallèlement, dans un entretien à Il Roma, il a précisé sa pensée : « Dans la célébration de la messe en latin par les évêques, il faut une plus grande libéralité, il ne s’agit pas de supprimer les sacrements, mais de les ouvrir au peuple. Aucune nouveauté n’est possible sans la Tradition. » Et d’ajouter : « Recevoir les sacrements et les célébrer est plus important que d’unifier les rites de l’Église, qui sont au nombre de plus de 20 ». Et de marteler : « Il n’est pas juste pour un pasteur de supprimer la messe dans l’ancien rite parce qu’il veut se présenter comme l’exécuteur d’un ordre qui vient d’en haut. L’obéissance et la discipline visent la pureté de l’Église, et non l’uniformité. L’Église n’est pas une caserne d’obéissance militaire, elle a une dimension spirituelle. L’unification des rites ne favorise pas la vie religieuse et la suppression de l’activité religieuse n’est pas dans l’esprit catholique. »

Paroles de bon sens, qui vont désormais se répéter. On voit le monde politique en train de vivre une sorte de révolution de la transparence : les choses ne s’améliorent pas nécessairement, mais elles apparaissent telles qu’elles sont. Les mutations qui se sont produites aux États-Unis y sont pour quelque chose, mais il s’agit d’un mouvement de fond dont témoigne notamment la puissance des réseaux sociaux. L’Église est en train d’être gagnée par ce phénomène de la transparence de tout pour tous, qui n’est pas sans danger, mais peut avoir des aspects providentiels.

Et cela vaut tout spécialement pour la guerre liturgique : le thème de la nécessaire liberté du rite traditionnel, que nous développons inlassablement dans les Lettres de Paix liturgique depuis des décennies, va devenir une évidence portée au grand jour. Patience, mes amis !

Echos de Veille : Voilà que passe devant nous une mère de famille et une myriade d'enfants... C'est l'un deux qui, nous voyant, interpelle la maman accompagnatrice en lui disant : "Regardez, des gens qui parlent de la messe traditionnelle". La dame nous découvre alors : "c'est super ! Je suis venu faire visiter Notre-Dame aux enfants de mon groupe de catéchisme. Nous sommes de Rouen où la situation n'est pas bonne au point que l'on peut se demander si il y restera encore des catholiques pratiquants dans 20 ans ! Merci de prier pour nous ; je prierai pour vous tout à l'heure dans le train du retour avec les enfants"

En union de prière et d’amitié.

Christian Marquant
contact@veilleurs-paris.fr.


VERY SOON, THE INJUSTICE OF LITURGICAL PERSECUTION

WILL BE OPENLY SEEN IN THE LGHT OF THE DAY

180th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS

FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS

IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS




During our Parisian “vigils” in front of the archdiocesan offices, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday to Friday, 1:00 to 1:30 p.m., at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, Wednesdays at 5:00 p.m., in front of Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, Sundays at 6:15 p.m., while the Pope is gravely ill, we continue to pray, for him, of course, but first of all for our Mother the Church.

Our Parisian “vigils” are motivated by that formidable injustice called motu proprio Traditionis custodes. Who can say, when I am writing these lines, whether the Pope will recover from his illness and, if so, how apt will he be to act and govern? Be that as it may, there is no doubt that the end of the pontificate is approaching. And with the end of this pontificate, a page will be turned. It will no longer be possible to maintain this forced reform of the Church that Pope Francis has been imposing. This will apply in all areas and, in particular, in that of the liturgy. And with a relaxation of the - dare we say - dictatorial pressure, a much greater freedom of expression will unfold: " For there is nothing covered that shall not be revealed: nor hidden that shall not be known; For whatsoever things you have spoken in darkness shall be published in the light: and that which you have spoken in the ear in the chambers shall be preached on the housetops." (Luke 12:2-3).

We are already hearing very strong things publicly. In a previous Letter, I mentioned the direct criticism of the Pope's liturgical policy made by Cardinal Sarah, Prefect Emeritus of the Congregation for Divine Worship, in Milan on January 20, at a conference organized by La Nuova Bussola Quotidiana, on the occasion of the presentation of his latest book “Does God Exist?”, published in 2024 by Cantagalli: "The project to definitively abolish the traditional Tridentine Mass, which dates back to Pope Gregory the Great (590-604) and even Pope Damasus (366-384), if proven, seems to me an insult to the history of the Church and to Holy Tradition.” And the cardinal added that this would be “a diabolical project that seeks to break with the Church of Christ, the Apostles and the Saints.”

And in Naples, Cardinal Müller, Prefect Emeritus of the Congregation for the Doctrine of the Faith, took up these accusations against the unjust persecution of the traditional Mass, on the occasion of a conference organized by Una Voce on February 22 entitled “The return of tradition” (Il Cardinale Müller a Napoli: «Ingiusto sopprimere le messe in latino» - Il Roma).

At the conference, the cardinal stated: “The goal of the unity of the Church is not to achieve uniformity. We are not a barracks where military obedience is demanded. In the Church, obedience must be understood in the spiritual dimension: as obedience to Christ. And bishops and priests must be concerned with attracting souls, teaching and administering the sacraments, and not suppressing them.»

Later on, in an interview to Il Roma, he further clarified his thoughts: "As for the celebration of the Mass in Latin, there must be greater liberality on the part of the bishops; it is not a question of suppressing the sacraments, but of opening them to the people. No novelty is possible without Tradition." And he added: “Receiving the sacraments and celebrating them is more important than unifying the rites of the Church, which are more than 20.” And, to emphasize: “It is not fair for a pastor to suppress the Mass in the old rite because he wants to present himself as the executor of an order that comes from above. Obedience and discipline point to the purity of the Church, not to uniformity. The Church is not a barracks of military obedience, it has a spiritual dimension. The unification of rites does not promote religious life, and the suppression of religious activity is not proper to the Catholic spirit.

Words of common sense, which from now on will be repeated often. We see that the political world is experiencing a kind of revolution in favour of transparency: things are not necessarily improving, but they appear as they are. The changes that have taken place in the United States have something to do with it, but it is a fundamental movement, which owes a lot to the power of social networks. The Church is being conquered by this phenomenon of transparency of everything for everyone, which is not without its dangers, but can have providential aspects.

And this is especially true with regard to liturgical infights: the theme of the necessary freedom of the traditional rite, which we have been tirelessly bringing to the fore and developing for decades in the Letters of Paix Liturgique, will become an obvious fact that will clearly come to light. Just a question of patience, my friends!

Echos de Veille : Voilà que passe devant nous une mère de famille et une myriade d'enfants... C'est l'un deux qui, nous voyant, interpelle la maman accompagnatrice en lui disant : " Regardez, des gens qui parlent de la messe traditionnelle". La dame nous découvre alors : "c'est super ! Je suis venu faire visiter Notre-Dame aux enfants de mon groupe de catéchisme. Nous sommes de Rouen où la situation n'est pas bonne au point que l'on peut se demander si il y restera encore des catholiques pratiquants dans 20 ans ! Merci de prier pour nous ; je prierai pour vous tout à l'heure dans le train du retour avec les enfants"


PRESTO, L’INGUSTIZIA DELLA PERSECUZIONE LITURGICA VERRÀ

RIVELATA ALLA PIENA LUCE DEL GIORNO

180ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA

PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE

DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI




Durante le nostre “veglie” parigine davanti agli uffici dell’arcidiocesi, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30, a Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, il mercoledì alle 17:00, davanti a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, la domenica alle 18:15, in questo momento in cui il Papa è gravemente malato, continuiamo a pregare, per lui, naturalmente, ma prima di tutto per la nostra Madre la Chiesa.

Le nostre “veglie” parigine sono motivate da quella formidabile ingiustizia chiamata motu proprio Traditionis custodes. Chi può dire, al momento in cui scrivo, se il Papa guarirà dalla sua malattia e, in caso affermativo, con quale capacità di agire e governare? Ma una cosa è certa, la fine del pontificato si avvicina. E con la fine di questo pontificato si volterà pagina. Non sarà più possibile mantenere questa riforma forzata della Chiesa imposta da Papa Francesco. Ciò varrà in tutti gli ambiti e, in particolare, in quello della liturgia. E con un allentamento della - osiamo dire - pressione dittatoriale, si svilupperà una libertà di espressione molto più grande: "nulla v' ha di occulto, che non sia per essere rivelato; né di nascosto, che non si risappia…quello, che avrete detto all'oscuro, si ridirà in piena luce: e quel, che avrete detto all'orecchio nelle camere, sarà propalato sopra i tetti. " (Luca 12:2-3).

Si sta già sentendo pubblicamente cose davvero forti. In una precedente Lettera, ho accennato alla critica diretta alla politica liturgica del Papa avanzata dal cardinale Sarah, prefetto emerito della Congregazione per il Culto Divino, a Milano il 20 gennaio, in un convegno organizzato da La Nuova Bussola Quotidiana, in occasione della presentazione del suo ultimo libro “Dio esiste?”, edito nel 2024 da Cantagalli: «il fatto di progettare di cancellare definitivamente la Messa tradizionale tridentina, e cioè un rito che risale a papa Gregorio Magno (590-604) e perfino a papa Damaso (366-384), se dimostrato, mi sembra un insulto alla storia della Chiesa e alla Santa Tradizione». E il cardinale ha aggiunto che si tratterebbe di "un progetto diabolico che vorrebbe rompere con la Chiesa di Cristo, degli Apostoli e dei Santi. "

E a Napoli, il cardinale Müller, prefetto emerito della Congregazione per la Dottrina della Fede, ha ripreso queste accuse contro l'ingiusta persecuzione della Messa tradizionale, in occasione di un convegno organizzato da Una Voce il 22 febbraio dal titolo "Il ritorno della Tradizione" (Il Cardinale Müller a Napoli: «Ingiusto sopprimere le messe in latino» - Il Roma).

Alla conferenza il cardinale ha affermato: “Lo scopo dell’unità della Chiesa non è raggiungere l’uniformità. Non siamo una caserma dove si richiede obbedienza militare. Nella Chiesa l’obbedienza va intesa nella dimensione spirituale: come l’obbedienza a Cristo. E i vescovi, i presbiteri devono occuparsi di attirare anime, insegnare e somministrare i sacramenti, non sopprimerli.”

E subito dopo, in un'intervista a Il Roma, ha chiarito il suo pensiero: " Sulla celebrazione della Messa in latino da parte dei Vescovi occorre maggiore liberalità. Non si tratta di sopprimere i sacramenti, ma di aprirli alla gente. Nessuna novità è possibile senza la Tradizione". E ha aggiunto ancora: “Ricevere i sacramenti e celebrarli è più importante che unificare i riti della Chiesa, che sono più di 20.” Poi, per rinforzare ancora di più l’idea: “Non è giusto per un pastore sopprimere la Messa in rito antico perché ci si vuole presentare come esecutori di un ordine che viene dall’alto. L’obbedienza e la disciplina hanno per scopo la purezza della Chiesa, non l’uniformità. La Chiesa non è una caserma con obbedienza militare, ha una dimensione spirituale. L’unificazione dei riti non favorisce la vita religiosa e sopprimere un’attività religiosa non è nello spirito cattolico.”

Parole di buon senso, che, ne siamo certi, da ora in poi verranno ripetute spesso. Vediamo che il mondo politico sta vivendo una sorta di rivoluzione a favore della trasparenza: le cose non stanno necessariamente migliorando, ma, sempre di più, appaiono come sono. I cambiamenti avvenuti negli Stati Uniti hanno a che fare con questo, ma si tratta di un movimento di fondo, dimostrato in modo particolare dal potere dei social media. La Chiesa è anch’essa pervasa da questo fenomeno della trasparenza di tutto per tutti, che non è esente da pericoli, ma può avere risvolti provvidenziali.

E questo vale in modo particolare per quanto riguarda la guerra liturgica: il tema della necessaria libertà del rito tradizionale, che sviluppiamo instancabilmente da decenni nelle Lettere di Paix Liturgique, diventerà un dato sempre più ovvio e verrà alla luce. Basta pazientare ancora un po’, amici miei !

Echos de Veille : Voilà que passe devant nous une mère de famille et une myriade d'enfants... C'est l'un deux qui, nous voyant, interpelle la maman accompagnatrice en lui disant : " Regardez, des gens qui parlent de la messe traditionnelle". La dame nous découvre alors : "c'est super ! Je suis venu faire visiter Notre-Dame aux enfants de mon groupe de catéchisme. Nous sommes de Rouen où la situation n'est pas bonne au point que l'on peut se demander si il y restera encore des catholiques pratiquants dans 20 ans ! Merci de prier pour nous ; je prierai pour vous tout à l'heure dans le train du retour avec les enfants"


LA INJUSTICIA DE LA PERSECUCIÓN LITÚRGICA PRONTO SALDRÁ A LUZ

SEMANA 180: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES

EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL

DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS




En nuestras «vigilias» parisinas, delante de las oficinas de la archidiócesis, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13:00 a 13:30 horas, en Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, los miércoles a las 17:00 horas, delante de Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, los domingos a las 18:15 horas, en este tiempo de grave enfermedad del Papa, seguimos rezando, por él, por supuesto, pero ante todo por nuestra Madre la Iglesia.

Nuestras «vigilias» parisinas están motivadas por esa formidable injusticia que es el motu proprio Traditionis custodes. ¿Quién puede predecir, en el momento de escribir estas líneas, si el Papa se recuperará de su enfermedad y, de ser así, con qué capacidad para actuar y gobernar? Pero sin duda el fin del pontificado se acerca. Y con el fin de este pontificado se pasará una página. Ya no será posible mantener esta reforma forzada de la Iglesia que ha impuesto el Papa Francisco. Esto se aplicará en todos los ámbitos y, particularmente, en el de la liturgia. Y con una relajación de la –nos atrevemos a decir– presión dictatorial, se desarrollará una libertad de expresión mucho mayor: «Nada hay encubierto que no haya de ser descubierto ni oculto que no haya de saberse. Porque cuanto dijisteis en la oscuridad, será oído en plena luz; y lo que hablasteis al oído en las habitaciones privadas será proclamado desde los terrados» (Lucas 12,2-3).

Ya estamos escuchando cosas muy fuertes públicamente. En un Correo anterior, mencioné la crítica directa a la política litúrgica del Papa que hizo el cardenal Sarah, Prefecto emérito de la Congregación para el Culto Divino, en Milán el 20 de enero, en una conferencia organizada por La Nuova Bussola Quotidiana,con motivo de la presentación de su último libro ¿Dios existe?, publicado en 2024 por Cantagalli: «El proyecto de abolir definitivamente la Misa tradicional tridentina, que se remonta al Papa Gregorio Magno (590-604) e incluso al Papa san Dámaso (366-384), este proyecto, si es real, me parece un insulto a la historia de la Iglesia y a la Santa Tradición.» Y el cardenal añadió que este sería «un proyecto diabólico que querría romper con la Iglesia de Cristo, de los Apóstoles y de los Santos

Y en Nápoles, el cardenal Müller, Prefecto emérito de la Congregación para la Doctrina de la Fe, retomó estas acusaciones contra la injusta persecución de la Misa tradicional, con ocasión de un congreso organizado por Una Voce el 22 de febrero titulado «El regreso de la tradición» (periódico Roma, Il Cardinale Müller a Napoli: «Ingiusto sopprimere le messe in latino» Il Cardinale Müller a Napoli: «Ingiusto sopprimere le messe in latino» - Il Roma).

En la conferencia, el cardenal afirmó: «El objetivo de la unidad de la Iglesia no es lograr la uniformidad. No somos un cuartel donde se exige obediencia militar. En la Iglesia, la obediencia debe entenderse en la dimensión espiritual: como obediencia a Cristo. Y los obispos, los sacerdotes deben preocuparse de atraer a las almas, de enseñar y administrar los sacramentos, y no de suprimirlos.»

Y al mismo tiempo, en una entrevista a Roma, aclaró su pensamiento: «En cuanto a la celebración de la Misa en latín, por parte de los obispos debe haber una mayor liberalidad; no se trata de suprimir los sacramentos, sino de abrirlos al pueblo. No es posible ninguna novedad sin Tradición.» Y añadió: «Recibir los sacramentos y celebrarlos es más importante que unificar los ritos de la Iglesia, que son más de 20». Y recalcó: «No es justo que un pastor suprima la misa en el rito antiguo porque quiera presentarse como ejecutor de una orden que viene de arriba. La obediencia y la disciplina apuntan a la pureza de la Iglesia, no a la uniformidad. La Iglesia no es un cuartel militar, tiene una dimensión espiritual. La unificación de ritos no promueve la vida religiosa y la supresión de la actividad religiosa no es lo propio del espíritu católico.»

Palabras de sentido común, que de ahora en adelante se repetirán a menudo. Vemos que el mundo político está viviendo una especie de revolución en favor de la transparencia: las cosas no están necesariamente mejorando, pero se muestran tal como son. Los cambios que se han producido en Estados Unidos tienen algo que ver, pero es un movimiento desde la base, que se demuestra en particular en el poder de las redes sociales. La Iglesia está siendo conquistada por este fenómeno de transparencia de todo para todos, que no está exento de peligros, pero puede tener aspectos providenciales.

Y esto es especialmente cierto en lo que respecta a la guerra litúrgica: el tema de la necesaria libertad del rito tradicional, que venimos desarrollando incansablemente desde hace décadas en los Correos de Paix Liturgique, se convertirá en un hecho evidente que saldrá a la luz. ¡Basta tener paciencia, amigos míos ! 

Echos de Veille : Voilà que passe devant nous une mère de famille et une myriade d'enfants... C'est l'un deux qui, nous voyant, interpelle la maman accompagnatrice en lui disant : " Regardez, des gens qui parlent de la messe traditionnelle". La dame nous découvre alors : "c'est super ! Je suis venu faire visiter Notre-Dame aux enfants de mon groupe de catéchisme. Nous sommes de Rouen où la situation n'est pas bonne au point que l'on peut se demander si il y restera encore des catholiques pratiquants dans 20 ans ! Merci de prier pour nous ; je prierai pour vous tout à l'heure dans le train du retour avec les enfants"

Bald wird Die Ungerechtigkeit der liturgischen Verfolgung

im Tageslicht aufgedeckt werden


180. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE

FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE

VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT




Während unserer Pariser Mahnwachen vor dem Sitz der Erzdiözese, 10, rue du Cloître-Notre-Dame, Montag bis Freitag, 13.00 bis 13.30 Uhr, in Saint-Georges de La Villette, 114, avenue Simon Bolivar, mittwochs um 17.00 Uhr, vor Notre-Dame du Travail, 59, rue Vercingétorix, sonntags um 18.15 Uhr, beten wir in dieser Zeit der schweren Erkrankung des Papstes weiterhin, natürlich für ihn, aber vor allem für unsere Mutter, die Kirche.

Der Grund für unsere Pariser „Mahnwachen“ ist jene gewaltige Ungerechtigkeit, die das Motu proprio „Traditionis custodes“ darstellt. Wer kann zum Zeitpunkt der Abfassung dieses Textes sagen, ob der Papst sich von seiner Krankheit erholen wird und, wenn ja, über seine Handlungs- und Regierungsfähigkeit verfügen wird? Doch das Ende des Pontifikats rückt gewiss näher. Und mit dem Ende dieses Pontifikats wird ein neues Kapitel aufgeschlagen. Die von Papst Franziskus verordnete Zwangsreform der Kirche wird nicht länger durchzuhalten sein. Dies gilt für alle Bereiche und insbesondere auch für die Liturgie. Und mit einer Lockerung des – wenn man es wagen darf, es zu sagen – diktatorischen Drucks wird sich eine viel größere Meinungsfreiheit entwickeln: „Es ist aber nichts verborgen, was nicht offenbar, und nichts heimlich, was nicht bekannt würde. Denn was ihr im Finstern gesprochen habt, das wird im Lichte verkündet werden; und was ihr in den Kammern in's Ohr geredet habet, das wird auf den Dächern gepredigt werden“ (Lukas 12:2-3).

Wir hören in der Öffentlichkeit bereits sehr starke Aussagen. In einem früheren Brief erwähnte ich die direkte Kritik an der Liturgiepolitik des Papstes, die Kardinal Sarah, emeritierter Präfekt der Kongregation für den Gottesdienst und die Sakramentenordnung, am 20. Januar in Mailand anlässlich einer von La Nuova Bussola Quotidiana organisierten Konferenz anlässlich der Vorstellung seines neuesten Buches „Existiert Gott?“ übte, das 2024 bei Cantagalli erscheinen wird: „Das Vorhaben, die traditionelle Tridentinische Messe endgültig abzuschaffen, die auf Papst Gregor den Großen (590–604) und sogar auf Papst Damasus (366–384) zurückgeht, erscheint mir, falls es sich bewahrheitet, als eine Beleidigung der Kirchengeschichte und der Heiligen Tradition.“ Der Kardinal fügte hinzu, dass es sich dabei um „ein teuflisches Projekt“ handele, „das einen Bruch mit der Kirche Christi, der Apostel und der Heiligen anstrebt."

Und in Neapel griff Kardinal Müller, emeritierter Präfekt der Kongregation für die Glaubenslehre, diese Anschuldigungen gegen die ungerechtfertigte Verfolgung der traditionellen Messe anlässlich einer von Una Voce am 22. Februar organisierten Konferenz mit dem Titel „Die Rückkehr der Tradition“ auf (Il Cardinale Müller a Napoli: «Ingiusto sopprimere le messe in latino» - Il Roma).

Auf der Konferenz erklärte der Kardinal: „Das Ziel der Einheit der Kirche besteht nicht darin, Uniformität zu erreichen. Wir sind keine Kaserne, in der militärischer Gehorsam verlangt wird. In der Kirche muss Gehorsam in einer spirituellen Dimension verstanden werden: als Gehorsam gegenüber Christus. Und Bischöfe und Priester müssen sich darum kümmern, Seelen anzuziehen, die Sakramente zu lehren und zu verwalten und sie nicht zu unterdrücken.

Und zugleich stellte er in einem Interview mit Il Roma seine Gedanken klar: „Was die Feier der Messe auf Latein betrifft, müssen die Bischöfe liberaler sein; es geht nicht darum, die Sakramente abzuschaffen, sondern sie den Menschen zugänglich zu machen. Ohne Tradition ist keine Neuheit möglich.“ Er fügte hinzu: „Der Empfang und die Feier der Sakramente ist wichtiger als die Vereinheitlichung der Riten der Kirche, von denen es mehr als 20 gibt.“ Und um zu betonen: „Es ist nicht gerecht, dass ein Pfarrer die Messe im alten Ritus unterdrückt, weil er sich als Vollstrecker eines Befehls präsentieren möchte, der von oben kommt. Gehorsam und Disziplin weisen auf die Reinheit der Kirche hin, nicht auf Uniformität. Die Kirche ist keine Kaserne militärischen Gehorsams, sie hat eine spirituelle Dimension. Die Vereinheitlichung der Riten fördert nicht das religiöse Leben und die Unterdrückung religiöser Aktivitäten entspricht nicht dem katholischen Geist.

Worte des gesunden Menschenverstandes, die von nun an oft wiederholt werden. Wir erleben, dass in der politischen Welt eine Art Revolution zugunsten der Transparenz stattfindet: Die Dinge verbessern sich nicht unbedingt, aber sie erscheinen, wie sie sind. Die Veränderungen, die in den USA stattgefunden haben, haben damit zwar etwas zu tun, aber es handelt sich um eine grundlegende Bewegung, die sich insbesondere in der Macht der sozialen Medien zeigt. Die Kirche wird von diesem Phänomen der Transparenz von allem für alle erobert, das nicht ohne Gefahren ist, aber schicksalshafte Aspekte haben kann.

Und das gilt insbesondere im Hinblick auf den liturgischen Krieg: Das Thema der notwendigen Freiheit des überlieferten Ritus, das wir seit Jahrzehnten unermüdlich in den Briefen von Paix Liturgique entwickeln, wird als selbstverständliche Tatsache ans Licht kommen. Alles, was es braucht, ist etwas mehr Geduld, meine Freunde ! 

Echos de Veille : Voilà que passe devant nous une mère de famille et une myriade d'enfants... C'est l'un deux qui, nous voyant, interpelle la maman accompagnatrice en lui disant : " Regardez, des gens qui parlent de la messe traditionnelle". La dame nous découvre alors : "c'est super ! Je suis venu faire visiter Notre-Dame aux enfants de mon groupe de catéchisme. Nous sommes de Rouen où la situation n'est pas bonne au point que l'on peut se demander si il y restera encore des catholiques pratiquants dans 20 ans ! Merci de prier pour nous ; je prierai pour vous tout à l'heure dans le train du retour avec les enfants"


EM BREVE, A INJUSTIÇA DA PERSEGUIÇÃO LITÚRGICA

SERÁ TRAZIDA À LUZ DO DIA E DESCOBERTA POR TODOS

180ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES

PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL

DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS




Durante as nossas “vigílias” parisienses em frente Dos escritórios arquidiocesanos, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de segunda a sexta-feira, das 13h00 às 13h30, em Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, quartas-feiras às 17h00, diante de Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, domingos às 1 8h15, neste momento em que o Papa se encontra gravemente doente, continuamos a rezar, por ele, claro, mas antes de mais pela nossa Mãe, a Igreja.

As nossas “vigílias” parisienses são motivadas por essa formidável injustiça que é o motu proprio Traditionis Custodes. Neste momento em que escrevo, quem pode dizer se o Papa irá recuperar da sua doença e, nesse caso, com que capacidade para agir e governar? Seja como for, não há dúvida de que o fim do pontificado se aproxima. E com o fim deste pontificado, virar-se-á a página. Não será mais possível manter esta reforma forçada da Igreja imposta pelo Papa Francisco. Isto valerá para todas as áreas e, particularmente, para a liturgia. E com um relaxamento desta - ousamos dizer - pressão ditatorial, veremos emergir uma semre maior liberdade de expressão: "Nada há oculto que não venha a descobrir-se, e nada há escondido que não venha a saber-se.Por isso as coisas que dissestes nas trevas, serão ouvidas às claras, e o que falastes ao ouvido no gabinete, será apregoado sobre os telhados." (Lucas 12, 2-3).

E, de facto, já se ouvem em público comentários com palavras muito fortes. Numa Carta anterior, referi a crítica direta à política litúrgica do Papa feita pelo Cardeal Sarah, Prefeito Emérito da Congregação para o Culto Divino, em Milão, numa conferência organizada a 20 de Janeiro pelo La Nuova Bussola Quotidiana, por ocasião da apresentação do seu último livro “Deus existe?”, publicado em 2024 por Cantagalli: “O projecto de abolir definitivamente a Missa tradicional tridentina, que remonta ao Papa Gregório Magno (590-604) e até ao Papa Dâmaso ( 366-384), se se provar, parece-me um insulto à história da Igreja e à Sagrada Tradição”. O Cardeal acrescentou ainda que este seria “um projecto diabólico que pretenderia romper com a Igreja de Cristo, dos Apóstolos e dos Santos. "

E em Nápoles, o Cardeal Müller, Prefeito Emérito da Congregação para a Doutrina da Fé, retomou estas mesma acusações contra a injusta perseguição movida contra a Missa tradicional, por ocasião de uma conferência organizada pela Una Voce no dia 22 de Fevereiro, intitulada "O Regresso da Tradição" (Il Cardinale Müller a Napoli: «Ingiusto sopprimere le messe in latino» - Il Roma).

O cardeal declarou aí o seguinte: “O objectivo da unidade da Igreja não é alcançar a uniformidade. Não somos um quartel onde se exige obediência militar. Na Igreja, a obediência deve ser entendida com uma dimensão espiritual: como obediência a Cristo. E os bispos e os sacerdotes devem preocupar-se em atrair as almas, ensinando e administrando os sacramentos, e não em suprimindo-os.

E, pouco tempo depois, em entrevista ao Roma, aproveitou para desenvolver ainda mais essas afirmações: "Quanto à celebração da missa em latim, os bispos devem usar de maior liberalidade; não se deve tratar de suprimir os sacramentos, mas de abri-los às pessoas. Nenhuma novidade é possível sem a Tradição." E acrescentou: “Receber e celebrar os sacramentos é mais importante do que unificar os ritos da Igreja, que aliás são mais de 20.” E reforçando ainda mais esse ponto: “Não é justo que um pastor suprima a missa no rito antigo porque quer apresentar-se como executor de uma ordem que lhe vem de cima. A obediência e a disciplina apontam para a pureza da Igreja, não para a uniformidade. A Igreja não é um quartel com obediência militar; Ela tem uma dimensão espiritual. A unificação dos ritos não promove a vida religiosa, e a suprimir as actividades religiosas não é próprio do espírito católico.

Palavras de senso comum, que, a partir de agora, veremos certamente repetidas com sempre maior frequência. Todos nos damos conta de que o mundo político está a passar por uma espécie de revolução em favor da transparência: as coisas não estão necessariamente a melhorar, mas pelo menos aparecem como são. As mudanças que ocorreram nos Estados Unidos têm algo a ver com isso, mas é um movimento de fundo, que é particularmente visível no poder das redes sociais. A Igreja também está a ser afectada por este fenómeno de transparência de tudo para todos, o que não está isento de perigos, mas pode ter aspectos providenciais.

E isto é especialmente verdade no que diz respeito à guerra litúrgica: o tema da necessária liberdade do rito tradicional, que temos vindo a desenvolver incansavelmente desde há décadas nas Cartas da Paix Liturgique, tornar-se-á um facto evidente que será trazido para a luz do dia. Basta ter um pouco mais de paciência, meus amigos !

Echos de Veille : Voilà que passe devant nous une mère de famille et une myriade d'enfants... C'est l'un deux qui, nous voyant, interpelle la maman accompagnatrice en lui disant : " Regardez, des gens qui parlent de la messe traditionnelle". La dame nous découvre alors : "c'est super ! Je suis venu faire visiter Notre-Dame aux enfants de mon groupe de catéchisme. Nous sommes de Rouen où la situation n'est pas bonne au point que l'on peut se demander si il y restera encore des catholiques pratiquants dans 20 ans ! Merci de prier pour nous ; je prierai pour vous tout à l'heure dans le train du retour avec les enfants"

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