Notre lettre 1176 publiée le 17 mars 2025

QUE SIGNIFIE

LE MESSAGE DU CARDINAL ROCHE

PREFET DU DICASTERE DU CULTE DIVIN ?

LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 182ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME


Chers Amis,

Vous avez sans doute lu un certain nombre de commentaires de l’entretien que le cardinal Arthur Roche, Préfet du Dicastère pour le Culte divin a accordé, à l’occasion de son jubilé sacerdotal, à l’hebdomadaire londonien le Catholic Herald, le 7 mars dernier. Dans cet entretien, l’un des prélats romains les plus engagés dans la répression de la liturgie traditionnelle depuis Traditionis custodes semble mettre un peu d’eau dans son vin. Je voudrais y revenir en tâchant d’analyser au mieux les intentions de ce message manifestement très étudié. Je rappelle d’abord la teneur des propos du cardinal.

« Question – L’un des phénomènes qui est devenu apparent dans l’Église moderne est la dévotion des jeunes à la messe latine traditionnelle, le missel romain de 1962 promulgué par le pape Jean XXIII. Quel conseil donneriez-vous à ceux qui veulent rester des membres fidèles de l’Église et qui aiment la messe en latin, mais qui se trouvent limités dans leur participation ?

Cardinal Roche – Bien sûr, c’est bien que les gens veuillent faire partie de l’Église, et il n’y a aucune raison pour qu’ils ne le puissent pas. Il n’y a rien de mal à assister à la messe célébrée avec le missel de 1962. Cela a été accepté depuis l’époque du pape saint Jean-Paul II, du pape Benoît XVI et maintenant du pape François. Ce que le pape François a dit dans Traditionis Custodes, c’est que ce n’est pas la norme. […] Ce qui m’intéresse, c’est pourquoi les gens s’échauffent à propos de la célébration de la messe tridentine. Je pense que c’est une erreur. L’évêque Wheeler, du diocèse de Leeds, a insisté pour qu’une messe soit célébrée en latin selon le Novus Ordo au moins une fois par dimanche dans chaque doyenné. Cela a fait preuve d’une sagesse considérable. De mon point de vue, la célébration de l’Eucharistie, quel que soit le missel que vous utilisez, doit être très noble et marquée par une noble simplicité.

J’entends souvent des gens dire : "Le cardinal Roche est contre la messe latine". Eh bien, s’ils savaient que la plupart du temps, je célèbre la messe en latin parce que c’est la langue commune pour nous tous ici. Il s’agit de la messe du Novus Ordo en latin. J’ai été formé comme enfant de chœur jusqu’à l’âge de 20 ans, au service de la forme tridentine. »

Disons préalablement qu’apparaît, ce que l’on savait déjà, à savoir : d’une part, que le cardinal Roche, qui met en avant la messe nouvel ordo en latin, n’a rien compris ou ne veut rient comprendre au problème de fond de ce débat au sujet de la réforme liturgique, qui est doctrinal ; et d’autre part, qu’il est un « classique », qui aime la liturgie correctement célébrée (et qui souffre beaucoup du jemenfichisme de François en cette matière). À quoi il faut ajouter qu’Arthur Roche ne parle ici que la messe, tolérée par TC, et non des sacrements, interdits par TC.

Il me semble qu’il envoie trois signaux dans cet entretien. Tout d’abord, il est assurément meurtri d’être la cible des défenseurs de la liturgie traditionnelle qui l’accablent depuis Traditionis custodes et il voudrait leur faire savoir qu’il n’est pas si méchant qu’on le croit.

Ensuite, dans cette période de pré-avant-conclave que vit l’Église depuis la maladie pulmonaire très grave du pape, il veut faire savoir, à toutes fins utiles, qu’il est lui-même « en réserve de l’Église ». Et en toute hypothèse, qu’il est prêt à s’accorder avec un nouveau pontife qui serait un libéral de gauche, de type Matteo Zuppi, archevêque de Bologne et Président de la Conférence des Évêques d’Italie, dont on sait qu’il laisserait d’amples libertés au monde traditionnel. « Il n’y a rien de mal à assister à la messe célébrée avec le missel de 1962 », dit désormais Roche, sans immédiatement ajouter comme hier que si on était dans ce cas il fallait s’instruire toutes affaires cessantes et se former pour rentrer dans le rang de la liturgie de Vatican II.

Enfin, et cela me semble le plus intéressant, le cardinal Roche paraît prendre acte, de manière réaliste de l’existence incompressible de la messe traditionnelle. Le motif de la réforme liturgique est exprimé par lui faiblement : « l’Église, par le biais d’une législation conciliaire, a décidé de s’éloigner de ce qui était devenu une forme trop élaborée de célébration de la messe. » On est en-deçà de Traditionis custodes qui affirme que la nouvelle liturgie est « l'unique expression de la lex orandi du rite romain », contredisant en direct Summorum Pontificum qui disait l’inverse. On est surtout en-deçà de ce que disait le même cardinal Roche, expliquant, lors d’une émission de la BBI, que les restrictions visant la messe traditionnelle répondaient à un changement de la théologie de la messe : « Vous savez, la théologie de l’Église a changé. Alors qu’auparavant le prêtre représentait, à distance, toutes les personnes – celles-ci étaient pour ainsi dire canalisées par cette personne qui était la seule à célébrer la messe – ce n’est pas seulement le prêtre qui célèbre la liturgie, mais aussi ceux qui sont baptisés avec lui. Il s’agit là d’une affirmation très forte. »

Tout ce passe aujourd’hui comme si, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, le cardinal Arthur Roche estimait qu’on allait réalistement vers une trêve inéluctable. Hier encore, de nombreuses messes ont été interdites, notamment celle, en Espagne, du pèlerinage de Nuestra Señora de la Cristianidad dans la basilique de Covadonga le 29 juillet 2024. Mais aujourd’hui, l’évêque de Chartres ayant consulté Rome, la messe du lundi de Pentecôte du Pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté est permise. Et Arthur Roche dit et publie, nous ne rêvons pas : « Il n’y a rien de mal à assister à la messe célébrée avec le missel de 1962. »

Et si nous prenions l’Éminentissimee Cardinal en charge de la liturgie conciliaire au mot ? Formé comme enfant de chœur jusqu’à l’âge de 20 ans à la messe tridentine, estimant que la messe en latin nouvel ordo vaut la messe en latin ancien ordo – et par conséquent, en toute logique, que la messe ancien ordo vaut la messe nouvelle –, pourquoi ne célèbrerait-il pas en quelque occasion la messe traditionnelle ? C’est peut-être trop dangereux, car comme beaucoup de prêtres qui ont fait cette forte expérience, il y prendrait goût et ne pourrait plus célébrer la nouvelle messe… En tout cas, sans aucunement plaisanter, nous prenons bonne note pour l’avenir des propos tenus par le cardinal Arthur Roche.

Car s’« il n’y a rien de mal à assister à la messe célébrée avec le missel de 1962 », cette messe est toujours interdite à Paris à ND du Travail, à St-Georges de la Villette, à Saint-François-Xavier, etc. C’est pourquoi, Éminence, nous veillons et prions devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, dans le XIVe.

Echos de veille : Une grace de careme ? Un de nos veilleurs s'est retrouvé face à un évéque qui sortait de la maison diocesaine.. et pour une fois un évéque s'est montré souriant et simplement normal comme si nous étions des catholiques "comme les autres" ce qui est plutôt rare : Merci de vos prieres et de votre sourire Mgr de Germiny


En union de prière et d’amitié.

Christian Marquant
contact@veilleurs-paris.fr.



WHAT IS THE MEANING OF CARDINAL ROCHE'S MESSAGE?

182nd WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS

FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS

IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS




You have probably already read comments on the interview that Cardinal Arthur Roche, Prefect of the Dicastery for Divine Worship, gave to the London weekly Catholic Herald on the occasion of his priestly jubilee on March 7. In this interview, one of the Roman prelates most involved in the repression of the traditional liturgy since Traditionis Custodes seems to be trying to put water in his wine. I would like to analyse as best I can the intentions of this clearly well-thought-out message. Let us recall, first of all, the content of the cardinal's words.

"Question – One of the phenomena that has become apparent in the modern Church is the devotion that young people have to the Traditional Latin Mass, the 1962 Roman Missal promulgated by Pope John XXIII. What advice would you give to those who want to remain faithful members of the Church and love the Latin Mass but find themselves restricted in attending?

Cardinal Roche – Of course, it is good that people want to be part of the Church, and there is no reason why they cannot. There is nothing wrong with attending the Mass celebrated with the 1962 missal. That has been accepted since the time of Pope St John Paul II, Pope Benedict and now Pope Francis. What Pope Francis said in Traditionis Custodes is that it is not the norm. […] What interests me is why people get hot under the collar about others celebrating the Tridentine Mass. I think this has been a mistake. Bishop Wheeler, of the Diocese of Leeds, insisted that a Holy Mass be celebrated in Latin according to the Novus Ordo at least once every Sunday in every deanery. That showed considerable wisdom. From my perspective, the celebration of the Eucharist, in whichever missal you are using, should be very noble and marked by noble simplicity.

I often hear people say, “Cardinal Roche is against the Latin Mass.” Well, if they only knew that most days I celebrate Mass in Latin because it is the common language for all of us here. It is the Novus Ordo Mass in Latin. I was trained as an altar boy until the age of 20, serving the Tridentine Form.”

Let's say first of all that what is said here, we already knew it, namely: on the one hand, that Cardinal Roche, who proposes the Novus Ordo Mass in Latin, has understood nothing or does not want to understand anything about the fundamental problem of this debate on the topic of the liturgical reform, which is doctrinal; and on the other hand, that he is a "classicist," who loves a liturgy celebrated correctly (and who suffers greatly from Francis's "it's all the same to me" approach to liturgical matters). To which we must add that Arthur Roche only speaks here about the Mass, tolerated by Traditionis Custodes, and not about the sacraments, prohibited by Traditionis Custodes.

In this interview, it seems to me that the Cardinal is sending three signals. First of all, it surely pains him to be the target of defenders of the traditional liturgy, who attack him since Traditionis Custodes, and he would like to let them know that he is not as bad as people think.

So, in this pre-conclave period the Church is experiencing since the Pope's very serious lung illness, he wants to make it known, for all practical purposes, that he himself is "on reserve for the Church." And in any case, he is willing to make a pact with a new left-wing and liberal pontiff, one like Matteo Zuppi, Archbishop of Bologna and president of the Italian Bishops' Conference, known for allowing wide latitude to the traditional world. "There is nothing wrong with attending a Mass celebrated with the 1962 Missal," Roche says now, without immediately adding, as he used to do, that if one were in that situation, one should immediately educate and train oneself in order to align oneself with the Vatican II liturgy.

Finally, and this seems most interesting to me, Cardinal Roche, in a realistic way, seems to take note of the incomprehensible existence of the Traditional Mass. He expresses his motive for the liturgical reform weakly: "The Church, through conciliar legislation, decided to move away from what had become an overly elaborate form of celebrating the Mass." We are a level below Traditionis Custodes, which claims that the new liturgy is "the sole expression of the lex orandi of the Roman Rite," directly contradicting Summorum Pontificum, which says the opposite. And a few levels below what Cardinal Roche himself said during a BBI broadcast, that the restrictions directed at the Traditional Mass responded to a change in the theology of the Mass: "You know, the theology of the Church has changed. Whereas before the priest represented the entire people from a distance— they were channeled, so to speak, through this person, who was the only one who celebrated the Mass—now it is not only the priest who celebrates the liturgy, but also those who are baptized as he was. We find here a very powerful statement. »

Everything is happening today as if, taking advantage of a bad situation, Cardinal Arthur Roche believed that we were realistically heading toward an inevitable truce. Just yesterday, many Masses were banned, including the one celebrated in Spain for the pilgrimage of Our Lady of Christendom to the Basilica of Covadonga on July 29, 2024. But today, after the Bishop of Chartres consulted Rome, the Whit Monday Mass of the pilgrimage of Our Lady of Christendom is now permitted. And Arthur Roche says and publishes, we are not dreaming: "There is nothing wrong with attending a Mass celebrated with the 1962 Missal."

What would happen if we were to take the Most Eminent Cardinal in charge of the Council's liturgy on his word face value? Trained as an altar boy until the age of 20 in the Tridentine Mass, believing that the Latin Mass of the New Ordo is equivalent to the Latin Mass of the Old Ordo—and consequently, logically, that the Old Ordo Mass is equivalent to the New Ordo Mass—why doesn't he celebrate the traditional Mass on occasion? In fact, that might be going too far, it might be too dangerous, because, like many priests who have had this strong experience, he might develop a taste for it and no longer be able to celebrate the new Mass... In any case, and without joking, let's take good note of Cardinal Arthur Roche's interventions for the future. Because if "there is nothing wrong with attending a Mass celebrated with the 1962 Missal," why then is this Mass still prohibited in Paris at Notre Dame du Travail, Saint-Georges de la Villette, Saint-François-Xavier, etc.? That is why, Your Eminence, we keep holdinggg« our vigils of prayer in front of the archdiocese offices, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday through Friday, from 1:00 p.m. to 1:30 p.m., at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, and on Wednesday at 5:00 p.m., in front of Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.

Echoes of the Vigils: A Lenten grace? One of our sentinels found himself facing a bishop leaving the diocesan house... and for once a bishop who showed himself smiling and simply normal with us, as if we were Catholics "like any other”… this is indeed quite rare: Thank you for your prayers and your smile, Bishop de Germiny.


QUAL È IL SIGNIFICATO DEL MESSAGGIO DEL CARDINALE ROCHE?

182ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA

PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE

DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI




Probabilmente avrete già letto qualche commento all'intervista che il cardinale Arthur Roche, prefetto del Dicastero per il Culto Divino, ha rilasciato al settimanale londinese Catholic Herald in occasione del suo giubileo sacerdotale del 7 marzo. In questa intervista, uno dei prelati romani più coinvolti nella repressione della liturgia tradizionale in seguito al Traditionis Custodes sembra mettere un po’ di acqua nel proprio vino. Vorrei analizzare nel miglior modo possibile le intenzioni di questo messaggio, che è stato chiaramente programmato e ben lavorato in anticipo. Vorrei ricordare, anzitutto, il contenuto delle parole del Cardinale.

Domanda – Uno dei fenomeni che è diventato evidente nella Chiesa moderna è la devozione che i giovani hanno per la Messa tradizionale in latino, il Messale Romano del 1962 promulgato da Papa Giovanni XXIII. Che consiglio darebbe a coloro che vogliono rimanere membri fedeli della Chiesa e amano la Messa in latino, ma si trovano limitati nella partecipazione?

Cardinale Roche – Naturalmente è positivo che le persone vogliano far parte della Chiesa e non c'è motivo per cui non possano farlo. Non c'è nulla di sbagliato nel partecipare alla Messa celebrata con il messale del 1962. Questo è stato accettato fin dai tempi di Papa San Giovanni Paolo II, Papa Benedetto e ora Papa Francesco. Ciò che Papa Francesco ha detto in Traditionis Custodes è che non è la norma. […] Quello che mi interessa è il motivo per cui la gente si arrabbia quando gli altri celebrano la Messa tridentina. Penso che sia stato un errore. Il vescovo Wheeler, della diocesi di Leeds, ha insistito affinché in ogni decanato si celebrasse almeno una volta alla settimana una Santa Messa in latino secondo il Novus Ordo. Ciò ha dimostrato una notevole saggezza. Dal mio punto di vista, la celebrazione dell'Eucaristia, qualunque sia il messale che si utilizza, dovrebbe essere molto nobile e caratterizzata da nobile semplicità.

Sento spesso dire: “Il cardinale Roche è contro la messa in latino”. Beh, se solo sapessero che la maggior parte dei giorni celebro la messa in latino perché è la lingua comune per tutti noi qui. È la messa del Novus Ordo in latino. Sono stato abituato come chierichetto fino all'età di 20 anni, servendo la forma tridentina.

Diciamo innanzitutto che questo che ci dice è ciò che già sapevamo, cioè: da una parte, che il cardinale Roche, che propone la Messa del Novus Ordo in latino, non ha capito nulla o non vuole capire nulla del problema fondamentale di questo dibattito sul tema della riforma liturgica, che è dottrinale; e d'altra parte, che è un "classicista", che ama la liturgia celebrata correttamente (e che soffre molto del "menefreghismo" di Francesco in materia liturgica). A ciò bisogna aggiungere che Arthur Roche parla qui solo della Messa, tollerata da Traditionis Custodes, e non dei sacramenti, proibiti da Traditionis Custodes.

In questa intervista mi sembra che il cardinale stia inviando tre segnali. Innanzitutto, gli dispiace sicuramente essere il bersaglio dei difensori della liturgia tradizionale, che lo attaccano dopo Traditionis Custodes, e vorrebbe far loro sapere che non è poi così cattivo come la gente pensa.

Dunque, in questo periodo di pre-conclave che la Chiesa sta vivendo a causa della gravissima malattia polmonare del Papa, egli vuole far sapere, a tutti gli effetti pratici, che lui stesso è "in riserva per la Chiesa". E in ogni caso è disposto a stringere un patto con un nuovo pontefice liberale di sinistra, come sarebbe il caso di Matteo Zuppi, arcivescovo di Bologna e presidente della Conferenza episcopale italiana, noto per aver concesso ampie libertà al mondo tradizionale. "Non c'è nulla di sbagliato nel partecipare alla messa celebrata con il Messale del 1962", afferma ora Roche, senza aggiungere subito, come faceva ieri, che se ci si trovasse in quella situazione bisognerebbe immediatamente istruirsi e allenarsi per sintonizzarsi sulla liturgia del Vaticano II.

Infine, e questo mi sembra il più interessante, il cardinale Roche, in modo realistico, sembra prendere atto dell'incomprensibile esistenza della messa tradizionale. Di fatto, la ragione della riforma liturgica, la vediamo espressa in modo abbastanza debole: "La Chiesa, attraverso la legislazione conciliare, ha deciso di allontanarsi da quella che era diventata una forma eccessivamente elaborata di celebrare la Messa.” "Siamo già un livello al di sotto di Traditionis Custodes, che afferma che la nuova liturgia è "l'unica espressione della lex orandi del Rito Romano", contraddicendo direttamente Summorum Pontificum, che afferma il contrario. E siamo particolarmente al di sotto di quanto affermato dallo stesso cardinale Roche, quando durante una trasmissione della BBI spiegava che le restrizioni alla messa tradizionale erano una risposta a un cambiamento nella teologia della messa: "Sapete, la teologia della Chiesa è cambiata. Mentre prima il sacerdote rappresentava da lontano tutto il popolo – che era, per così dire, canalizzato attraverso quella persona, l’unico a celebrare la Messa – ora non è solo il sacerdote a celebrare la liturgia, ma anche tutti i battezzati insieme a lui. Troviamo qui un'affermazione molto forte.»

Tutto accade oggi come se il cardinale Arthur Roche, approfittando di una brutta situazione, credesse che ci stessimo realisticamente dirigendo verso una tregua inevitabile. Nel passato molto recente sono state vietate molte Messe, tra cui quella celebrata in Spagna per il pellegrinaggio della Madonna della Cristianità alla Basilica di Covadonga il 29 luglio 2024. Ma oggi, in seguito alla consultazione del Vescovo di Chartres con Roma, ecco che viene consentita la Messa del lunedì di Pentecoste del pellegrinaggio della Madonna della Cristianità. E Arthur Roche afferma e pubblica, non stiamo sognando: "Non c'è niente di sbagliato nel partecipare alla messa celebrata con il messale del 1962".

Cosa accadrebbe se prendessimo alla lettera le parole dell'Eminentissimo Cardinale incaricato della liturgia del Concilio? Formatosi come chierichetto fino all'età di 20 anni nella messa tridentina, convinto che la messa latina del Nuovo Ordo sia uguale alla messa latina del Vecchio Ordo (e di conseguenza, logicamente, che la messa del Vecchio Ordo sia uguale alla messa del Nuovo Ordo), perché non celebra lui stesso occasionalmente la messa tradizionale? Il fatto è che potrebbe essere troppo pericoloso, perché, come molti sacerdoti che hanno vissuto questa forte esperienza, potrebbe prendergli il gusto e non essere più in grado di celebrare la nuova Messa... In ogni caso, e senza scherzare, prendiamo buona nota degli interventi del cardinale Arthur Roche per il futuro.

Perché allora, se "non c'è nulla di male nell'assistere alla messa celebrata con il Messale del 1962", questa messa è ancora proibita a Parigi a Notre Dame du Travail, Saint-Georges de la Villette, Saint-François-Xavier, ecc.? Per questo motivo, Eminenza, continuiamo vigili a vegliare e a pregare davanti alla sede dell'arcidiocesi, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30, a Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, e il mercoledì alle 17:00, davanti a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.

Echi delle veglie: una grazia quaresimale? Uno delle nostre sentinelle si è trovato di fronte un vescovo che usciva dalla casa diocesana... e per una volta un vescovo che ci appariva sorridente e semplicemente normale nei nostri confronti, come se fossimo cattolici "come tutti gli altri", il che è abbastanza raro: Grazie per le Sue preghiere e il Suo sorriso, vescovo de Germiny.


¿CUÁL ES EL SIGNIFICADO DEL MENSAJE DEL CARDENAL ROCHE?

SEMANA 182: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES

EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL

DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS




Probablemente ya han leído comentarios sobre la entrevista que el cardenal Arthur Roche, Prefecto del Dicasterio para el Culto Divino, concedió al semanario londinense Catholic Herald con ocasión de su jubileo sacerdotal el 7 de marzo. En esta entrevista, uno de los prelados romanos más implicados en la represión de la liturgia tradicional desde Traditionis Custodes parece poner un poco de azúcar. Quisiera analizar lo mejor posible las intenciones de este mensaje, claramente muy meditado. Quisiera recordar, en primer lugar, el contenido de las palabras del cardenal.

«Pregunta – Uno de los fenómenos que se ha hecho evidente en la Iglesia moderna es la devoción de los jóvenes por la Misa tradicional en latín, el Misal Romano de 1962 promulgado por el Papa Juan XXIII. ¿Qué consejo daría a aquellos que quieren seguir siendo miembros fieles de la Iglesia y aman la Misa en latín, pero se sienten limitados en las posibilidades de participación?

Cardenal Roche – Por supuesto, es bueno que la gente quiera ser parte de la Iglesia y no hay ninguna razón por la cual no puedan hacerlo. No hay nada de malo en asistir a la Misa celebrada con el Misal de 1962. Esto se acepta desde los tiempos del Papa San Juan Pablo II, del Papa Benedicto XVI y ahora del Papa Francisco. Lo que dijo el Papa Francisco en Traditionis Custodes es que esto no es la norma. […] Lo que me interesa es por qué las personas se enfurecen tanto porque otros celebran la Misa Tridentina. Pienso que esto es un error. El obispo Wheeler de la diócesis de Leeds insistió en que se celebrara una misa Novus Ordo en latín al menos una vez cada domingo en cada decanato. Esto ha mostrado una sabiduría considerable. Desde mi punto de vista, la celebración de la Eucaristía, cualquiera que sea el misal que se utilice, debe ser muy noble y estar marcada por una noble sencillez.

A menudo oigo a la gente decir: “El cardenal Roche está en contra de la misa en latín”. Bueno, si supieran que la mayoría de los días celebro la misa en latín porque es el idioma común para todos nosotros aquí. Esto es, la Misa del Novus Ordo en latín. Me he formado como monaguillo hasta los 20 años acolitando en la forma tridentina.»

Digamos ante todo que ahí está lo que ya sabíamos, es decir: por una parte, que el cardenal Roche, que propone la misa novus ordo en latín, no ha entendido nada o no quiere entender nada del problema fundamental de este debate sobre el tema de la reforma litúrgica, que es doctrinal; y por otra parte, que es un «clasicista», que ama la liturgia celebrada correctamente (y que sufre mucho con el «me-da-lo-mismo» de Francisco en materia litúrgica). A lo que hay que añadir que Arthur Roche sólo habla aquí de la misa, tolerada por Traditionis Custodes, y no de los sacramentos, prohibidos por Traditionis Custodes.

En esta entrevista, me parece que el Cardenal está enviando tres señales. En primer lugar, seguramente le duele ser el blanco de los defensores de la liturgia tradicional, que lo atacan desde Traditionis Custodes, y le gustaría hacerles saber que no es tan malo como la gente piensa.

Entonces, en este período de precónclave que vive la Iglesia desde la gravísima enfermedad pulmonar del Papa, quiere hacer saber, a todos los efectos prácticos, que él mismo está «en reserva para la Iglesia». Y en todo caso, está dispuesto a pactar con un nuevo pontífice que sea un liberal de izquierda, como Matteo Zuppi, arzobispo de Bolonia y presidente de la Conferencia Episcopal Italiana, conocido por conceder amplia libertad al mundo tradicional. «No hay nada malo en asistir a la Misa celebrada con el Misal de 1962», dice ahora Roche, sin añadir inmediatamente, como hizo ayer, que si uno estuviera en esa situación debería inmediatamente educarse y entrenarse para ponerse en sintonía con la liturgia del Vaticano II.

Finalmente, y esto me parece lo más interesante, el cardenal Roche, de manera realista, parece tomar nota de la existencia incompresible de la Misa tradicional. El motivo de la reforma litúrgica lo expresa débilmente: «la Iglesia, a través de la legislación conciliar, decidió alejarse de lo que se había convertido en una forma demasiado elaborada de celebrar la Misa.» «Estamos un nivel abajo de Traditionis Custodes, que afirma que la nueva liturgia es «la única expresión de la lex orandi del rito romano», contradiciendo directamente en eso Summorum Pontificum, que dice lo contrario. Estamos particularmente por abajo de lo que dijo el mismo cardenal Roche, al explicar durante una transmisión de BBI que las restricciones dirigidas a la Misa tradicional respondían a un cambio en la teología de la Misa: «Ya sabes, la teología de la Iglesia ha cambiado. Mientras que antes el sacerdote representaba a distancia a todo el pueblo –era, por así decirlo, canalizado por esta persona, que era la única que celebraba la Misa–, ahora no es sólo el sacerdote quien celebra la liturgia, sino también aquellos que están bautizados con él. Hay aquí una afirmación muy fuerte

Todo sucede hoy como si, aprovechando una mala situación, el cardenal Arthur Roche creyera que nos encaminamos con realismo hacia una tregua inevitable. Ayer apenas se prohibieron muchas misas, entre ellas la celebrada en España con motivo de la peregrinación de Nuestra Señora de la Cristiandad a la Basílica de Covadonga el 29 de julio de 2024. Pero hoy, tras la consulta del obispo de Chartres a Roma, se permite la misa del Lunes de Pentecostés de la peregrinación de Nuestra Señora de la Cristiandad. Y dice y publica Arthur Roche, y no, no estamos soñando: «No hay nada malo en asistir a la misa celebrada con el misal de 1962».

¿Qué pasaría si tomáramos al pie de la letra la palabra del Eminentísimo Cardenal encargado de la liturgia conciliar? Formado como monaguillo hasta los 20 años en la Misa Tridentina, cree que la Misa en latín del Novus Ordo equivale a la Misa en latín del Vetus Ordo –y en consecuencia, lógicamente, que la Misa del Vetus Ordo equivale a la Misa del Novus Ordo–, ¿por qué no celebra él la Misa tradicional en alguna ocasión? Podría ser demasiado peligroso, porque, como muchos sacerdotes que han tenido esta fuerte experiencia, podría tomarle gusto y ya no podría celebrar la nueva Misa... En todo caso, y sin bromas, tomamos buena nota para el futuro de las intervenciones del cardenal Arthur Roche.

¿Por qué si «no hay nada de malo en asistir a la misa celebrada con el misal de 1962», esta misa sigue estando prohibida en París en Notre Dame du Travail, en Saint-Georges de la Villette, en Saint-François-Xavier, etc.? Por eso, Eminencia, velamos y oramos delante de las oficinas de la archidiócesis, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de las 13.00 a las 13.30 horas, en Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, y el miércoles a las 17.00 horas, delante de Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.

Ecos de las Vigilias: ¿Una gracia cuaresmal? Uno de nuestros centinelas se encontró frente a un obispo que salía de la casa diocesana... y por una vez un obispo se mostró sonriente y simplemente normal como si fuéramos católicos «como los demás», lo cual es bastante raro: Gracias por sus oraciones y su sonrisa, Mons. de Germiny.


WAS IST DIE BEDEUTUNG DER BOTSCHAFT VON KARDINAL ROCHE?

182. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE

FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE

VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT




Sie haben wahrscheinlich bereits Kommentare zu dem Interview gelesen, das Kardinal Arthur Roche, Präfekt des Dikasteriums für den Gottesdienst und die Sakramentenordnung, der Londoner Wochenzeitung Catholic Herald anlässlich seines Priesterjubiläums am 7. März gab. In diesem Interview scheint einer der römischen Prälaten, der seit Traditionis Custodes am stärksten an der Unterdrückung der traditionellen Liturgie beteiligt war, noch ein wenig Zucker hinzuzufügen. Ich möchte die Absichten dieser offensichtlich gut durchdachten Botschaft so gut wie möglich analysieren. Ich möchte zunächst an den Inhalt der Worte des Kardinals erinnern.

Frage: Eines der Phänomene, das in der modernen Kirche deutlich geworden ist, ist die Hingabe junger Menschen an die traditionelle lateinische Messe, das Römische Messbuch von 1962, das von Papst Johannes XXIII. verkündet wurde. Welchen Rat würden Sie denen geben, die treue Mitglieder der Kirche bleiben möchten und die lateinische Messe lieben, sich jedoch in ihren Teilnahmemöglichkeiten eingeschränkt fühlen?

Kardinal Roche – Natürlich ist es gut“, dass traditionsverbundene Katholischen „Teil der Kirche sein wollen, und es gibt keinen Grund, warum sie das nicht können. Es ist nichts falsch daran, an der Messe teilzunehmen, die mit dem Messbuch von 1962 gefeiert wird. Das ist seit der Zeit von Papst Johannes Paul II., Papst Benedikt und jetzt Papst Franziskus akzeptiert worden. Papst Franziskus habe in seinem Motuproprio Traditionis custodes gesagt, „dass es nicht die Norm ist. […] Mich interessiert, warum sich die Leute so aufregen, wenn sie die Tridentinische Messe feiern. Ich denke, das ist ein Fehler. Bischof Wheeler von der Diözese Leeds bestand darauf, dass in jedem Dekanat mindestens einmal am Sonntag eine Novus-Ordo-Messe in lateinischer Sprache gefeiert werde. Dies zeugte von beträchtlicher Weisheit. Aus meiner Sicht muss die Feier der Eucharistie, unabhängig vom verwendeten Messbuch, sehr edel sein und von edler Einfachheit geprägt sein.

Ich höre oft Leute sagen: ‚Kardinal Roche ist gegen die lateinische Messe.‘ Nun, wenn sie nur wüssten, dass ich an den meisten Tagen die Messe in Latein feiere, weil es die gemeinsame Sprache für uns alle hier ist. Es ist die ‚Novus Ordo‘-Messe in Latein. Bis zu meinem 20. Lebensjahr absolvierte ich eine Ausbildung zum Ministrant und diente bei der Tridentinischen Messe. »

Nehmen wir zunächst an, dass wir dies alles bereits wussten, nämlich: Einerseits hat Kardinal Roche, der die Novus-Ordo-Messe in lateinischer Sprache vorschlägt, das grundlegende Problem dieser Debatte zum Thema Liturgiereform, nämlich die Doktrin, nicht verstanden oder will es nicht verstehen; und andererseits, dass er ein „Klassiker“ ist, der die korrekt gefeierte Liturgie liebt (und der sehr unter Franziskus‘ „Mir ist das alles egal“ in liturgischen Angelegenheiten leidet). Wobei wir hinzufügen müssen, dass Arthur Roche hier nur von der vom Traditionis Custodes geduldeten Messe spricht, nicht aber von den Sakramenten, die vom Traditionis Custodes verboten sind.

In diesem Interview scheint mir der Kardinal drei Signale zu senden. Zunächst einmal schmerzt es ihn sicherlich, im Visier der Verteidiger der traditionellen Liturgie zu stehen, die ihn von der Seite der Traditionis Custodes aus angreifen, und er möchte sie wissen lassen, dass er nicht so schlimm ist, wie die Leute denken.

In dieser Zeit vor dem Konklave, die die Kirche seit der schweren Lungenerkrankung des Papstes durchlebt, möchte er praktisch klarstellen, dass er selbst „für die Kirche in Reserve“ steht. Und auf jeden Fall ist er bereit, mit einem neuen Papst einen Pakt einzugehen, der ein Linksliberaler ist, wie Matteo Zuppi, Erzbischof von Bologna und Vorsitzender der Italienischen Bischofskonferenz, der dafür bekannt ist, der traditionellen Welt weitgehende Freiheit zu gewähren. „Es ist nichts falsch daran, einer Messe beizuwohnen, die mit dem Messbuch von 1962 gefeiert wird“, sagt Roche jetzt, ohne gleich hinzuzufügen, wie er es gestern tat, dass man sich in dieser Situation sofort weiterbilden und üben sollte, sich auf die Liturgie des Zweiten Vatikanischen Konzils einzustimmen.

Und schließlich, und das scheint mir am interessantesten, scheint Kardinal Roche auf realistische Weise die unverständliche Existenz der traditionellen Messe zur Kenntnis zu nehmen. Der Grund für die Liturgiereform wird nur schwach formuliert: „hat die Kirche durch die konziliare Gesetzgebung beschlossen, sich von dem zu entfernen, was zu einer übermäßig aufwendigen Form der Messfeier geworden war.“ Wir stehen eine Stufe unter Traditionis Custodes, wo behauptet wird, die neue Liturgie sei „der einzige Ausdruck der lex orandi des römischen Ritus“, was im direkten Widerspruch zu Summorum Pontificum steht, wo das Gegenteil behauptet wird.“ Besonders besorgt sind wir über die Aussage von Kardinal Roche selbst, der in einer BBI-Sendung erklärte, dass die Einschränkungen der traditionellen Messe eine Reaktion auf einen Wandel in der Theologie der Messe seien: „Wissen Sie, die Theologie der Kirche hat sich verändert. Während früher der Priester das gesamte Volk aus der Ferne vertrat – das Volk sozusagen durch denjenigen vermittelt wurde, der als Einziger die Messe zelebrierte –, ist es heute nicht mehr nur der Priester, der die Liturgie feiert, sondern auch die mit ihm Getauften. Das ist eine sehr starke Aussage. »

Heute geschieht alles so, als ob Kardinal Arthur Roche eine schlechte Situation ausnutzen und glauben würde, wir würden realistischerweise auf einen unvermeidlichen Waffenstillstand zusteuern. Erst gestern wurden zahlreiche Messen verboten, darunter auch die Messe anlässlich der Wallfahrt Unserer Lieben Frau der Christenheit zur Basilika von Covadonga am 29. Juli 2024 in Spanien. Doch heute ist nach Rücksprache des Bischofs von Chartres mit Rom die Messe am Pfingstmontag im Rahmen der Wallfahrt Unserer Lieben Frau der Christenheit wieder erlaubt. Und Arthur Roche sagt und veröffentlicht, wir träumen nicht: „Es ist nichts Falsches daran, einer Messe beizuwohnen, die mit dem Messbuch von 1962 gefeiert wird.“

Was würde passieren, wenn wir die Worte des höchst eminenten Kardinals, der für die Liturgie des Konzils verantwortlich ist, wörtlich nehmen würden? Er wurde bis zu seinem 20. Lebensjahr in der tridentinischen Messe als Messdiener ausgebildet und glaubt, dass die lateinische Messe des Neuen Ordo der lateinischen Messe des Alten Ordo gleichwertig sei – und folglich logischerweise auch, dass die Messe des Alten Ordo der Messe des Neuen Ordo gleichwertig sei. Warum zelebriert er dann nicht gelegentlich die traditionelle Messe? Es könnte zu gefährlich sein, denn wie viele Priester, die diese starke Erfahrung gemacht haben, könnte er auf den Geschmack kommen und die neue Messe nicht mehr zelebrieren können... Auf jeden Fall und ohne Scherz nehmen wir die Interventionen von Kardinal Arthur Roche für die Zukunft aufmerksam zur Kenntnis.

Denn wenn „nichts falsch daran ist, einer Messe beizuwohnen, die mit dem Messbuch von 1962 gefeiert wird“, warum ist diese Messe dann in Paris in Notre Dame du Travail, Saint-Georges de la Villette, Saint-François-Xavier usw. immer noch verboten? Aus diesem Grund, Eure Eminenz, halten wir Wache und beten vor den Büros der Erzdiözese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Montag bis Freitag von 13.00 bis 13.30 Uhr, in Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, und am Mittwoch um 17.00 Uhr vor Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.

Echos der Vigilie: Eine Gnade in der Fastenzeit? Einer unserer Wächter sah sich einem Bischof gegenüber, der das Diözesanhaus verließ ... und ausnahmsweise einem Bischof, der lächelte und einfach normal wirkte, als wären wir Katholiken „wie alle anderen“, was ziemlich selten vorkommt: Danke für Ihre Gebete und Ihr Lächeln, Bischof de Germiny.


QUAL O SIGNIFICADO DA MENSAGEM DO CARDEAL ROCHE?

182ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES

PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL

DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS




Provavelmente já tiveram a oportunidade de ler algum comentário sobre a entrevista que o Cardeal Arthur Roche, Prefeito do Dicastério para o Culto Divino, deu ao semanário londrino Catholic Herald, por ocasião do seu jubileu sacerdotal no dia 7 de Março. Nesta entrevista, um dos prelados romanos mais envolvidos na repressão da liturgia tradicional desde Traditionis Custodes, parece querer vir deitar água na fervura. Tentarei aqui analisar da melhor forma possível as intenções desta mensagem, que foi claramente bem pensada de antemão. E antes de mais, convém conhecer o conteúdo das palavras do Cardeal.

Questão – Um dos fenómenos que se tornou evidente na Igreja moderna é a devoção dos jovens à Missa Latina tradicional, o Missal Romano de 1962 promulgado pelo Papa João XXIII. Que conselho daria àqueles que querem permanecer membros fiéis da Igreja e gostam da missa em latim, e que se sentem limitados nas suas oportunidades de participar?

Cardeal Roche – Claro que é bom que as pessoas queiram fazer parte da Igreja, e não há razão para que não possa ser assim. Não há nada de errado em assistir à missa celebrada com o Missal de 1962. Isto é aceite desde o tempo do Papa São João Paulo II, do Papa Bento XVI e agora com o Papa Francisco. O que o Papa Francisco disse em Traditionis Custodes é que essa não é a norma. […] O que me interessa é porque é que as pessoas ficam tão alteradas quando se trata do assunto da Missa Tridentina. Acho que isso é um erro. O Bispo Wheeler da Diocese de Leeds insistiu que uma missa Novus Ordo fosse celebrada em latim pelo menos uma vez a cada domingo em cada decanato. Isto demonstrou uma considerável sabedoria. Do meu ponto de vista, a celebração da Eucaristia, independentemente do missal utilizado, deve ser feita de maneira muito nobre e marcada por uma nobre simplicidade.

Muitas vezes ouço dizer: "O Cardeal Roche é contra a Missa em Latim". Bem, se soubessem que na maioria das vezes celebro a missa em latim porque é a língua comum para todos nós aqui… Isto é, a Missa Novus Ordo em latim. Fui treinado como acólito até aos 20 anos, enquanto acolitava a missa tridentina.

Digamos, antes de mais, que tudo isto, já o sabíamos, ou seja: por um lado, que o Cardeal Roche, que propõe a Missa Novus Ordo em latim, não entendeu nada ou não quer entender nada acerca do problema fundamental deste debate sobre o tema da reforma litúrgica, que é doutrinal; e, por outro lado, que é um "classicista", que ama a liturgia celebrada correctamente (e que sofre muito com o "tanto faz e dá no mesmo" de Francisco em matéria litúrgica). Ao que devemos acrescentar que Arthur Roche fala aqui apenas da missa, tolerada por Traditionis Custodes, e não dos sacramentos, que são proibidos por Traditionis Custodes.

Nesta entrevista, parece-me que o Cardeal está a enviar três sinais. Em primeiro lugar, dói-lhe certamente ser alvo dos defensores da liturgia tradicional, que o atacam desde a promulgação de Traditionis Custodes, e gostaria de lhes fazer compreender que ele não é assim tão mau como as pessoas pensam.

Depois, neste período de pré-conclave que a Igreja está a viver desde a gravíssima doença pulmonar do Papa, ele quer deixar claro, para todos os devidos efeitos práticos, que ele próprio está pronto "como reserva para a Igreja". E que, de qualquer modo, se mostra disposto a fazer um pacto com um novo pontífice que seja um liberal de esquerda, como seria o caso de Matteo Zuppi, arcebispo de Bolonha e presidente da Conferência Episcopal Italiana, conhecido por permitir ampla liberdade ao mundo tradicional. "Não há nada de errado em assistir à missa celebrada com o Missal de 1962", diz Roche agora, sem acrescentar imediatamente, como fazia ontem, que se alguém estivesse nessa situação, deveria imediatamente educar-se, formar-se e industriar-se para se sintonizar devidamente com a liturgia do Vaticano II.

Por fim, e isto parece-me muito interessante, o Cardeal Roche, de forma realista, parece tomar nota desta existência incompreensível da Missa tradicional. De facto, a razão da reforma litúrgica é por ele expressa de modo débil: "A Igreja, através da legislação conciliar, decidiu afastar-se do que se tinha tornado uma forma excessivamente elaborada de celebrar a missa.” Ora, aqui, estamos num nível abaixo de Traditionis Custodes, que afirma que a nova liturgia é "a única expressão da lex orandi do Rito Romano", contradizendo directamente Summorum Pontificum, que diz o oposto. E estamos num nível bem abaixo do que o próprio Cardeal Roche disse, ao explicar durante uma transmissão da BBI que as restrições à Missa Tradicional foram uma resposta a uma mudança na teologia da Missa: "Sabe, a teologia da Igreja mudou. Enquanto antes o acerdote representava todo o povo à distância — este era, por assim dizer, canalizado através dele, e o sacerdote era o único que celebrava a missa — agora não é só ele que celebra a liturgia, mas também aqueles que são batizados com ele. Temos aqui uma afirmação muito forte. »

Tudo se passa hoje como se, aproveitando uma situação difícil, o Cardeal Arthur Roche acreditasse que estávamos realisticamente a caminhar para uma trégua inevitável. Ainda ontem, muitas missas eram proibidas, incluindo a celebrada em Espanha para a peregrinação de Nossa Senhora da Cristandade à Basílica de Covadonga a 29 de julho de 2024. Mas hoje, depois de o Bispo de Chartres ter consultado Roma, eis que é permitida a missa da Segunda-feira de Pentecostes da peregrinação de Nossa Senhora da Cristandade. E Arthur Roche diz e publica, não estamos a sonhar: "Não há nada de mal em assistir à missa celebrada com o missal de 1962".

O que aconteceria se tomássemos à letra as palavras do Eminentíssimo Cardeal responsável pela liturgia do Concílio? Formado como acólito até aos 20 anos na Missa Tridentina, acreditando que a Missa Latina do Novus Ordo é igual à Missa Latina do Vetus Ordo — e por conseguinte, logicamente, que a Missa do Vetus Ordo é igual à Missa do Novus Ordo — porque é que ele próprio não celebra a Missa tradicional ocasionalmente? O facto é que isso poderia ser muito perigoso, porque, como aconteceu a muitos sacerdotes que tiveram essa poderosa experiência, poderia ganhar-lhe gosto e deixar de conseguir celebrar a nova missa... Em todo o caso, e sem qualquer ironis, tomámos boa nota das intervenções do Cardeal Arthur Roche para futuro.

Porque será então que, se "não há nada de mal em assistir à missa celebrada com o Missal de 1962", esta missa continua proibida em Paris, em Notre Dame du Travail, Saint-Georges de la Villette, Saint-François-Xavier, etc.? Por esta razão, Eminência, continuamor com as nossas vigílias de oração em frente da sede da arquidiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de segunda a sexta-feira, das 13h00 às 13h30, em Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, e na quarta-feira, às 17h00, diante de Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.

Ecos das Vigílias: Será uma graça quaresmal? Um dos nossos sentinelas viu-se diante de um bispo que saía do paço episcopal... e pela primeira vez um bispo que se mostrava sorridente e simplesmente normal connosco, como se fôssemos católicos "como quaisquer outros", o que é bastante raro: Obrigado pelas suas orações e pelo seu sorriso, Mons. de Germiny.


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